Annonces de la Semaine du 28 Avril au 04 Mai 2024


 « L’Évangile d’aujourd’hui, cinquième dimanche du Temps pascal, s’ouvre par l’image de la vigne : « Jésus dit à ses disciples : “Je suis la vigne véritable, et mon Père est le vigneron” » (Jn 15, 1).

Souvent, dans la Bible, Israël est comparé à la vigne féconde lorsqu’il est fidèle à Dieu, mais, s’il s’éloigne de lui, il devient stérile, incapable de produire ce « vin qui réjouit le cœur de l’homme », que chante le psaume 104 (v. 15).

La vraie vigne de Dieu, la vigne véritable, c’est Jésus qui, par son sacrifice d’amour, nous donne le salut, nous ouvre la voie pour faire partie de cette vigne.

Et comme le Christ demeure dans l’amour de Dieu le Père, de même les disciples, sagement émondés par la Parole du Maître (cf. Jn 15, 2-4), se sont profondément unis à lui, devenant ainsi des sarments féconds qui produisent une récolte abondante.

Saint François de Sales écrit : « Le sarment, uni et joint au cep, porte du fruit, non en sa propre vertu, mais en la vertu du cep. Or, nous sommes unis par la charité à notre Rédempteur comme les membres au chef,… les bonnes œuvres, tirant leur valeur d’icelui, méritent la vie éternelle » (Traité de l’Amour de Dieu, XI, 6, Paris, 1984, 476).

Le jour de notre baptême, l’Église nous greffe comme des sarments sur le Mystère pascal de Jésus, sur sa personne même.

De cette racine, nous recevons la précieuse sève pour participer à la vie divine. En tant que disciples, nous aussi, avec l’aide des Pasteurs de l’Église, nous grandissons dans la vigne du Seigneur liés par son amour. « Si le fruit que nous devons porter est l’Amour, cela présuppose précisément de “demeurer”, élément qui est profondément lié à la foi que nous laisse le Seigneur » (Jésus de Nazareth, Paris, 2007, p. 289). Il est indispensable de demeurer toujours unis à Jésus, dépendre de lui, parce que sans lui, nous ne pouvons rien faire (cf. Jn 15, 5).

Dans une lettre écrite par Jean le Prophète, qui a vécu dans le désert de Gaza au Ve siècle, un fidèle pose cette question : « Comment est-il possible de tenir ensemble la liberté de l’homme et le fait de ne rien pouvoir faire sans Dieu ? »

Et le moine répond : « Si l’homme incline son cœur vers le bien et demande à Dieu de l’aider, il reçoit la force nécessaire pour accomplir son œuvre ». C’est pourquoi la liberté de l’homme et la puissance de Dieu marchent ensemble.

C’est possible parce que le bien vient du Seigneur, mais il est accompli grâce à ses fidèles (cf. Ep. 763, sc 468, Paris 2002, 206). Le vrai « demeurer » dans le Christ garantit l’efficacité de la prière, comme le dit le bienheureux cistercien Guerric d’Igny : « O Seigneur Jésus… sans toi nous ne pouvons rien faire. Tu es en effet le véritable jardinier, le créateur, le cultivateur et le gardien de ton jardin, toi qui plantes par ton verbe, qui irrigues par ton esprit, qui fait croître par ta puissance » (Sermo ad excitandam devotionem in psalmodia, sc 202, 1973, 522).

Chers amis, chacun de nous est comme un sarment, qui vit seulement s’il fait grandir chaque jour dans la prière, dans la participation aux sacrements, dans la charité, son union avec le Seigneur. Et qui aime Jésus, la vraie vigne, produit des fruits de foi pour une récolte spirituelle abondante. Supplions la Mère de Dieu afin que nous restions solidement greffés en Jésus, et que chacune de nos actions ait en lui son commencement et en lui son accomplissement ».

Regina Caeli du Pape Benoit XVI du 06 mai 2012


  • Pèlerinage paroissial le 1er mai au Mont Saint Michel 
  • Formation Permanente des Prêtres : jeudi de 9 h 30 à 16 h 30
  • Temps Fort des jeunes de Profession de Foi : 5 mai à St Pern
  • Pèlerinage Diocésain à Lourdes du 26 mai au 1er juin 2024
  • Concert d’Orgue à Tinténiac par Daniel Roth le 22/6 à 20 h 30. 


« Je suis également attristé par les abus de part et d’autre dans la célébration de la liturgie. Avec fermeté, je critique que « dans de nombreux endroits on ne célèbre pas de façon fidèle aux prescriptions du nouveau Missel, mais qu’il soit même compris comme une autorisation ou jusqu’à une obligation à la créativité, qui conduit souvent à des déformations à la limite de ce qui est supportable » (…) Je vous demande de veiller à ce que chaque liturgie soit célébrée dans les règles et avec fidélité aux livres liturgiques promulgués après le Concile Vatican II, sans excentricités qui dégénèrent facilement en abus » Lettre explicative du pape François aux évêques, juillet 2021

« L'Église, dans la liturgie, célèbre avec amour fidèle et vénération les sacrements que le Christ lui-même lui a confiés afin qu'elle les garde comme un héritage précieux et comme la source de sa vie et de sa mission. (…) « Modifier de sa propre initiative la forme de célébration d’un Sacrement ne constitue pas un simple abus liturgique, la transgression d’une norme positive, mais un vulnus [une blessure] infligé à la fois à la communion ecclésiale et à la reconnaissance de l’action du Christ, ce qui, dans les cas les plus graves, rend le sacrement lui-même invalide, car la nature de l’action ministérielle est de transmettre fidèlement ce qui a été reçu (cf. 1 Co 15, 3) ». Dicastère pour la Doctrine de la Foi, février 2024

Rituel du mariage (2006) : « Les Chants seront adaptés au déroulement du rite du mariage et exprimeront la foi de l’Eglise, en tenant compte de l’importance du psaume responsorial dans la liturgie de la Parole. Ce qui est dit du choix des chants vaut également du choix des œuvres musicales. Il faut que le caractère festif de la célébration du mariage soit exprimé de manière appropriée, y compris dans la décoration de l’église. Procession d’Entrée : l’orgue ou les instruments de musique peuvent jouer un morceau adapté au rite et à l’église ».



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