Annonces de la Semaine du 07 au 13 Avril 2024

 

« Chaque année, en célébrant la Pâque, nous revivons l’expérience des premiers disciples de Jésus, l’expérience de la rencontre avec le Ressuscité : l’Evangile de Jean raconte qu’ils le virent apparaître au milieu d’eux, au Cénacle, le soir du jour même de sa Résurrection, « premier jour de la semaine », puis « huit jours plus tard » (cf. Jn 20, 19.26).

Ce jour, appelé ensuite « dimanche », « Jour du Seigneur », est le jour de l’assemblée, de la communauté chrétienne qui se réunit pour son propre culte, c’est-à-dire l’Eucharistie, culte nouveau et distinct dès le début de celui célébré par les juifs le samedi. En effet, la célébration du Jour du Seigneur est une preuve très forte de la Résurrection du Christ, car seul un événement extraordinaire et bouleversant pouvait inciter les premiers chrétiens à commencer un culte différent de celui du sabbat juif.

Hier comme aujourd’hui, le culte chrétien n’est pas seulement une commémoration d’événements passés, ni même une expérience mystique intérieure particulière, mais essentiellement une rencontre avec le Seigneur ressuscité, qui vit dans la dimension de Dieu, au-delà du temps et de l’espace, et qui se rend toutefois réellement présent au sein de la communauté, qui nous parle dans les Saintes Ecritures et rompt pour nous le Pain de la vie éternelle.

À travers ces signes, nous vivons l’expérience que firent les disciples, c’est-à-dire voir Jésus mais dans le même temps, ne pas le reconnaître ; toucher son corps, un corps vrai, et pourtant délivré des liens terrestres. Ce que rapporte l’Évangile est très important, c’est-à-dire que Jésus, lors de ses deux apparitions aux apôtres réunis au Cénacle, répéta plusieurs fois le salut « La Paix soit avec vous ! » (Jn 20, 19.21.26).

Le salut traditionnel, par lequel on souhaite « shalom », la paix, revêt ici un nouvel aspect : il devient le don de la paix que Jésus seul peut donner, parce qu’il est le fruit de sa victoire radicale sur le mal. La « paix » que Jésus offre à ses amis est le fruit de l’amour de Dieu qui l’a conduit à mourir sur la croix, à verser tout son sang, tel un Agneau docile et humble, « plein de grâce et de vérité » (Jn 1, 14). Voilà pourquoi le bienheureux Jean-Paul II a voulu dédier ce dimanche après Pâques à la Divine Miséricorde, avec une icône bien précise : celle du côté transpercé du Christ, d’où jaillissent sang et eau, selon le témoignage oculaire de l’apôtre Jean (cf. Jn 19, 34-37).

Mais Jésus est désormais ressuscité, et de Lui vivant jaillissent les sacrements de Pâques du baptême et de l’Eucharistie : qui s’en approche avec foi reçoit le don de la vie éternelle. Chers frères et sœurs, accueillons le don de la paix que nous offre Jésus ressuscité, laissons nos cœurs se remplir de sa miséricorde ! De cette façon, avec la force de l’Esprit Saint, l’Esprit qui a ressuscité le Christ d’entre les morts, nous pouvons nous aussi apporter aux autres ces dons de Pâques. Que la très Sainte Vierge Marie, Mère de Miséricorde, l’obtienne pour nous.» Angélus du Pape Benoît XVI, 15 avril 2012


  • Rencontre des curés : jeudi 11/04 toute la journée
  • L’église St Léon de La Baussaine est fermée pour une durée de 3 ans pour d’importants travaux. Merci à la municipalité de prendre soin du patrimoine culturel & religieux. 
  • Du 27 décembre 2023 au 27 juin 2025, Jubilé des 350 ans des apparitions de Jésus à sainte Marguerite-Marie
  • Journée des Servants d’autel et des Servantes d’Assemblée du diocèse le samedi 13 avril de 9 h à 17 h à La Pénière.
  • Pèlerinage paroissial le 1er mai au Mont Saint Michel
  • Pèlerinage à Lourdes du dimanche 26 mai au samedi 1er juin 2024 sous la conduite de Mgr Jean Bondu
  • Eglise Catholique en France : 12 000 baptisés à Pâques
  • Soutenir la mission du diocèse par le Denier de l’Eglise ou par un legs : https://rennes.catholique.fr/dons/faire-un-leg


« L’Église doit transformer le monde par la beauté », écrivait Benoît XVI (encore cardinal Ratzinger) dans Célébrer la foi, « être simple ne veut pas dire être au rabais » L’écoute est essentielle et cette écoute doit être préparée. Ni l’orgue, ni le chant ne sont indispensables à la liturgie, ils doivent s’inscrire dans une optique de silence. La messe doit être soumise à une réflexion d’ordre musical. La musique a une mission plus haute qu’être utilitaire. Elle est manifestation sensible de réalités immatérielles. Durant la célébration, chant et orgue jouent un rôle essentiel qui n’est pas consciemment ressenti mais si le chant ou l’instrument interviennent « à côté », il empêche l’écoute. La musique produit du sens. La question rythmique est première parce qu’elle rejoint un aspect vital de l’être. L’ensemble doit s’enchaîner. L’animateur devra s’attacher à travailler la justesse. L’assemblée, elle, chantera toujours juste. Les paroles d’un chant ne sont finalement pas plus importantes que la façon dont on les chante. Avec le rythme, la question mélodique et harmonique conduit à la tonalité. Une vigilance est de mise quant aux enchaînements tonals qui jouent aussi leur rôle dans le rythme général ». Nicole Symonnot-Gueye, organiste à Rouen 


Approfondir sa Foi 

  • « Le chant, acte liturgique ». « La Maison-Dieu », n° 312. Revue d’études liturgiques et sacramentelles
  • « L’Esprit de la liturgie » par Joseph Ratzinger/Benoît XVI. 
  • « DIEU A TANT AIMÉ LE MONDE : PETITE THÉOLOGIE DE LA MISSION » du Cardinal Aveline

Articles les plus consultés