Annonces de la Semaine du 13 au 19 Août 2023


Dans l'Évangile de ce dimanche, nous rencontrons Jésus qui, s'étant retiré sur la montagne, prie tout au long de la nuit. Le Seigneur, à l'écart aussi bien des personnes que de ses disciples, manifeste son intimité avec le Père et la nécessité de prier dans la solitude, à l'abri des tumultes du monde. Cet éloignement, toutefois, ne doit pas être entendu comme un désintérêt envers les personnes ou un abandon des apôtres. Au contraire — raconte saint Matthieu — il fit monter les disciples sur la barque pour « le devancer sur l'autre rive » (Mt 14, 22), pour le rencontrer à nouveau. Entre temps, la barque « se trouvait déjà éloignée de la terre de plusieurs stades, harcelée par les vagues, car le vent était contraire » (v. 24), et voici que « à la quatrième veille de la nuit, [Jésus] vint vers eux en marchant sur la mer » (v. 25) ; les disciples furent troublés et le prenant pour un fantôme « pris de peur, ils se mirent à crier » (v. 26), ils ne le reconnurent pas, ils ne comprirent pas qu'il s'agissait du Seigneur. Mais Jésus les rassure : « Ayez confiance, c'est moi, soyez sans crainte » (v. 27). C’est un épisode dont les Pères de l'Église ont tiré une grande richesse de signification.

La mer symbolise la vie présente et l’instabilité du monde visible ; la tempête indique toutes sortes de tribulations, de difficultés, qui oppriment l'homme. La barque, en revanche, représente l'Église construite par le Christ et guidée par les apôtres. Jésus veut éduquer les disciples à supporter avec courage les adversités de la vie, en ayant confiance en Dieu, en Celui qui s'est révélé au prophète Élie sur l'Horeb dans le « bruit d'une brise légère » (1 R 19, 12). Ce passage se poursuit ensuite par le geste de l'apôtre Pierre qui, dans un élan d'amour envers le Maître, lui demande d'aller à sa rencontre, en marchant sur les eaux. « Mais, voyant le vent, il prit peur et, commençant à couler, il s'écria : “Seigneur, sauve-moi !” » (Mt 14, 30). Saint Augustin, imaginant s'adresser à l'apôtre, commente : le Seigneur « s'est abaissé et t'a pris par la main. Par tes seules forces, tu ne peux pas te relever. Serre la main de Celui qui descend jusqu'à toi » (Enarr. in Ps. 95,7: PL 36, 1233) et il ne dit pas cela à Pierre uniquement, mais il nous le dit à nous aussi.

Pierre marche sur les eaux non grâce à ses propres forces, mais par la grâce divine, en laquelle il croit, et lorsqu'il est emporté par le doute, lorsqu'il ne fixe plus le regard sur Jésus, mais qu'il a peur du vent, lorsqu'il ne se fie pas pleinement à la parole du Maître, cela veut dire qu’il est en train de s'éloigner intérieurement de Lui et c'est à ce moment-là qu’il risque de s'abîmer dans la mer de la vie, et il en est ainsi pour nous aussi : si nous nous regardons uniquement nous-mêmes, nous devenons dépendants des vents et nous ne pouvons plus passer sur les tempêtes, sur les eaux de la vie. Le grand penseur Romano Guardini écrit que le Seigneur « est toujours proche, puisqu'il est à la racine de notre être. Toutefois, nous devons faire l'expérience de notre rapport avec Dieu entre les pôles de l'éloignement et de la proximité. Par la proximité, nous sommes renforcés, par l'éloignement nous sommes mis à l’épreuve » (Accettare se stessi, Brescia, 1992, p. 71).

Chers amis, l'expérience du prophète Élie qui entendit le passage de Dieu et l’épreuve de la foi de l'apôtre Pierre, nous font comprendre que le Seigneur, avant même que nous le cherchions ou que nous l'invoquions, vient Lui-même à notre rencontre, abaisse le ciel pour nous tendre la main et nous porter à sa hauteur ; il attend uniquement que nous nous en remettions totalement à Lui, que nous prenions réellement sa main.

Invoquons la Vierge Marie, modèle d’une confiance totale en Dieu, pour que, au milieu de tant de préoccupations, de problèmes, de difficultés qui agitent la mer de notre vie, résonne dans le cœur la parole rassurante de Jésus, qui nous dit à nous aussi : Ayez confiance, c'est moi, soyez sans crainte ! et que grandisse notre foi en Lui ».

Angelus Domini du Pape Benoît XVI du 7 août 2011


La congrégation pour la doctrine de la Foi rappelle que « […] Avec des motivations douteuses de nature pastorale [2], ressurgit ici la vieille tentation de remplacer la formule traditionnelle par d’autres textes jugés plus adaptés. […] Le Concile Vatican II a également établi que « personne, fût-ce un prêtre, n’ajoutera, n’enlèvera, ou ne changera rien, de sa propre initiative, dans la liturgie ». Modifier de sa propre initiative la forme de célébration d’un sacrement ne constitue pas un simple abus liturgique, la transgression d’une norme positive, mais un vulnus [une déchirure, une blessure] infligé à la fois à la communion ecclésiale et à la reconnaissance de l’action du Christ. […] « Les actions liturgiques ne sont pas des actions privées, mais des célébrations de l’Église, qui est “le sacrement de l’unité”, c’est-à-dire le peuple saint réuni et ordonné sous l’autorité des évêques » (du 24 juin 2020)



Saint Jean Paul II (1997)

Demandons à la Vierge Marie, Notre-Dame du Liban, de veiller sur votre pays et sur ses habitants, et de Vous assister de sa Tendresse maternelle, pour être les dignes héritiers des saints de votre terre et pour faire refleurir le Liban, ce pays qui fait partie des Lieux saints que Dieu aime, parce qu’il est venu y faire sa Demeure et nous rappeler que nous avons à construire la cité terrestre, en ayant les yeux fixés sur les valeurs du Royaume. Amen.




Pape François a promulgué des réformes du Droit de l’Eglise : Can. 1368 – Qui, dans un spectacle ou une assemblée publique, ou dans un écrit répandu dans le public, ou en utilisant d’autres moyens de communication sociale, profère un blasphème ou blesse gravement les bonnes mœurs, ou bien dit des injures ou excite à la haine ou au mépris contre la religion ou l’Église, sera puni d’une juste peine. Can. 1369 – Qui profane une chose sacrée, meuble ou immeuble, sera puni d’une juste peine. § 2. Qui fait au Supérieur ecclésiastique une autre dénonciation calomnieuse d’un délit, ou porte autrement illégitimement atteinte à la bonne réputation d’autrui, peut sera puni d’une juste peine, suivant le can. 1336, §§ 2-4, à laquelle peut être ajoutée une censure. § 3. Le calomniateur doit aussi être contraint à une réparation proportionnée.







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