Annonces de la Semaine du 03 au 09 Mars 2024

« Ce 3ème dimanche de carême est caractérisé par le célèbre dialogue de Jésus avec la Samaritaine, raconté par l'évangéliste Jean. Cette femme se rendait chaque jour à un ancien puits remontant au patriarche Jacob pour y puiser de l'eau, et ce jour-là, elle y trouva Jésus, assis, « fatigué par la marche » (Jn 4, 6). Saint Augustin commente : « Ce n'est pas pour rien que Jésus se fatigue... La force du Christ t'a créé, la faiblesse du Christ t'a recréé... Par sa force il nous a créé, par sa faiblesse il est venu nous chercher... » (In Ioh. Ev., 15, 2). La fatigue de Jésus, signe de son humanité véritable, peut être vue comme un prélude de la passion, par laquelle il a mené à son accomplissement l'œuvre de notre rédemption. En particulier, dans la rencontre avec la Samaritaine au puits, apparaît le thème de la « soif » du Christ, qui culmine dans le cri sur la croix : « J'ai soif » (Jn 19, 28). Cette soif, comme la fatigue, a certainement une base physique. Mais Jésus, comme le dit encore Augustin, « avait soif de la foi de cette femme » (In Ioh. Ev. 15, 11), comme de la foi de nous tous. Dieu le Père l'a envoyé pour assouvir notre soif de vie éternelle, en nous donnant son amour, mais pour nous faire ce don, Jésus demande notre foi. La toute-puissance de l'Amour respecte toujours la liberté de l'homme ; elle frappe à son cœur et attend patiemment sa réponse. Dans la rencontre avec la Samaritaine, on distingue le symbole de l'eau au premier plan, qui fait clairement allusion au sacrement du baptême, source d'une vie nouvelle pour la foi dans la Grâce de Dieu. Cet Évangile, en effet, — comme je l'ai rappelé dans la catéchèse du mercredi des Cendres —, fait partie de l'ancien itinéraire de préparation des catéchumènes à l'initiation chrétienne qui se déroulait pendant la grande veillée de la nuit de Pâques. « Qui boira de l'eau que je lui donnerai - dit Jésus — n'aura plus jamais soif. L'eau que je lui donnerai deviendra en lui source d'eau jaillissant en vie éternelle » (Jn 4, 14). Cette eau représente l'Esprit Saint, le « don » par excellence que Jésus est venu apporter de la part de Dieu le Père. Qui renaît de l'eau et de l'Esprit Saint, c'est-à-dire dans le Baptême, entre dans une relation réelle avec Dieu, une relation filiale, et peut l'adorer « en esprit et en vérité » (Jn 4, 23.24), comme le révèle encore Jésus à la Samaritaine. Grâce à la rencontre avec Jésus Christ et au don de l'Esprit Saint, la foi de l'homme atteint son accomplissement, comme réponse à la plénitude de la révélation de Dieu. Chacun de nous peut s'identifier à la Samaritaine : Jésus nous attend, spécialement en ce temps de carême, pour parler à notre, à mon cœur. Arrêtons-nous un moment en silence, dans notre chambre, ou dans une église, ou dans un lieu isolé. Écoutons sa voix qui nous dit : « Si tu savais le don de Dieu... ». Que la Vierge Marie nous aide à ne pas manquer ce rendez-vous dont dépend notre bonheur véritable. » Pape Benoît XVI, le 27/03/2011



  • Réconciliation sur le Doyenné : cf feuillet à votre disposition.
  • Répétition de la chorale : les mercredis à 20 h 15, salle St Jean
  • Retraites de Carême en ligne : https://www.caremedanslaville.org/, https://retraites.carmes-paris.org/ 
  • Préparation au sacrement de la Confirmation (pour les jeunes) : 9/03 de 10 h à 11 h 30
  • Opération « Jonquilles » pour soutenir la Diaconie Paroissiale : les 09 et 10 mars 
  • Préparation au mariage : l’équipe mariage recherche des bonnes volontés pour confectionner un repas (recettes fournies) pour le 16/03 et assurer le service du jour. Renseignement au presbytère. Merci             
  • Sur RCF Alpha : méditation de carême par Mgr d’Ornellas le samedi à 17 h 00
  • Rencontres des Conseils Pastoraux du diocèse le 16 mars
  • L’association ExtrApol’in pour les parents d’enfants porteurs d’handicap propose le 16/03 de 10 h à 12 h, à l’Espace Jeunesse à Tinténiac un café parlotte.


« Un regard stérile et improductif – celui de la médisance et du commérage, celui qui toujours parle mal des autres et qui se croit juste – et l’autre qui invite à la transformation et à la conversion – c’est celui du Seigneur -, à une vie nouvelle comme vous l’avez exprimé récemment. (…). Ces gens condamnent une fois pour toutes, ils discréditent une fois pour toutes, et ils oublient qu’aux yeux de Dieu, ils sont eux-mêmes disqualifiés, qu’ils ont besoin de tendresse, qu’ils ont besoin d’amour et de compréhension, mais cela ils ne veulent pas l’accepter. (…) Il semble plus facile de mettre des pancartes et des étiquettes qui figent et stigmatisent non seulement le passé mais aussi le présent et l’avenir des personnes. On met des étiquettes aux personnes : "celui-ci est comme ça", "celui-là a fait ça et c’est tout" (…). Ainsi sont les gens qui marmonnent – les commères -, elles sont ainsi. Et les étiquettes, en définitive, ne font que diviser (…) Et cela Jésus ne l’accepte pas, ça, c’est la culture de l’adjectif, on aime "qualifier par un adjectif" les personnes (…) qui discrédite les personnes. (…) Cette attitude pollue tout parce qu’elle élève un mur invisible qui laisse croire qu’en marginalisant, en séparant, ou en isolant, se résoudront magiquement tous les problèmes. Et quand une société ou une communauté se permet cela et que tout ce qu’elle fait, c’est chuchoter, cancaner et murmurer, elle entre dans un cercle vicieux de divisions, de récriminations et de condamnations ». (…) Pape François, homélie du 25/01/2019


La Samarie par Marie Noëlle Thabut

« Jésus est de passage en Samarie, en route vers la Galilée ; il a quitté la Judée où les Pharisiens commencent à le surveiller (…) aux yeux des Pharisiens la Samarie passait pour avoir bien besoin de conversion. La brouille entre Judéens et Samaritains remontait loin : du côté de Jérusalem, on considérait depuis longtemps les Samaritains comme des hérétiques, parce que certains d’entre eux descendaient de populations païennes installées là par l’Empire Assyrien après la conquête de la Samarie. Mais, soyons francs, les Samaritains le leur rendaient bien ; car il n’y avait quand même pas que des descendants de populations déplacées parmi eux ; il y avait également des descendants des tribus du Nord et qui essayaient tout autant que les habitants de Jérusalem de rester fidèles à la loi de Moïse ; et ils trouvaient tout autant de reproches à faire à ceux qui se croyaient plus purs qu’eux à Jérusalem. L’inimitié était donc parfaitement réciproque et la méfiance mutuelle n’avait fait que se durcir au cours des siècles ; on la ressentait très nettement à l’époque du Christ. D’où l’étonnement de la femme de Samarie : un Juif s’abaisserait-il à lui demander quelque chose ? »


Articles les plus consultés