Annonces de la semaine du 4 au 10 septembre 2022

« (…) Le thème principal qui ressort des lectures bibliques est celui du primat de Dieu et du Christ. Dans le passage évangélique, tiré de saint Luc, Jésus lui-même déclare avec franchise trois conditions nécessaires pour être ses disciples : l’aimer plus que tout autre personne, et plus que sa vie ; porter sa croix et le suivre ; renoncer à tous ses biens. Jésus voit qu’une grande foule le suit avec ses disciples, et il veut être clair avec tous : le suivre est exigeant, cela ne peut dépendre d’enthousiasmes et d’intérêts personnels ; cela doit être une décision réfléchie, prise après s’être demandé en toute conscience : qui est Jésus pour moi ? Est-il véritablement « le Seigneur », occupe-t-il la première place, comme le Soleil autour duquel tournent toutes les planètes ? Et la première lecture du Livre de la Sagesse nous suggère de façon indirecte le motif de ce primat absolu de Jésus Christ : en Lui, les questions de l’homme de tout temps qui cherche la vérité sur Dieu et sur lui-même trouvent une réponse. Dieu est au-delà de notre portée, et ses desseins sont insondables. Mais lui-même a voulu se révéler, dans la création et surtout dans l’histoire du salut, jusqu’à ce que dans le Christ, il se soit pleinement manifesté lui-même, ainsi que sa volonté. Bien qu’il demeure toujours vrai que « Dieu, personne ne l'a jamais vu » (Jn 1, 18), à présent, nous connaissons son « nom », son « visage » et également sa volonté, car Jésus, qui est la Sagesse de Dieu faite homme, nous les a révélés. « C’est ainsi, — écrit l’Auteur sacré — que les hommes ont appris ce qui te plaît et, par la Sagesse, ont été sauvés » (Sg 9, 18). (…)

L’Eucharistie que nous célébrons, le sacrement de l’Amour, nous renvoie à l’essentiel : la charité, l’amour du Christ qui renouvelle les hommes et le monde ; tel est l’essentiel, et nous le voyons bien, nous le percevons presque dans les expressions de saint Paul dans la Lettre à Philémon. Dans ce bref écrit, en effet, on sent toute la douceur et dans le même temps la puissance révolutionnaire de l’Evangile ; on perçoit le style discret et en même temps irrésistible de la charité, qui, comme je l’ai écrit dans mon encyclique sociale, Caritas in veritate, est « la force dynamique essentielle du vrai développement de chaque personne et de l’humanité tout entière » (n. 1). Avec joie et avec affection, je vous laisse donc le commandement ancien et toujours nouveau : aimez-vous comme le Christ nous a aimés, et avec cet amour soyez le sel et la lumière du monde. ».

Extrait de l’homélie du Pape émérite Benoît XVI du 05.IX. 2010





  • Inscription catéchèse : aux horaires d’ouverture de la permanence du presbytère. Réunion des parents le jeudi 15 septembre à 20 h 30 à la Bergerie
  • Répétition de la chorale : le 07/09 en l’église de Tinténiac, 20 h 
  • Pèlerinage Diocésain à La Peinière le dimanche 11 septembre
  • L’abbé Nicolas ESNAULT est nommé en mission d‘études à Rome. Il résidera durant les vacances (Noël et Eté) au presbytère de Tinténiac. 
  • Confirmation (de la 4ème jusqu’à la Terminale) : inscription au presbytère
  • Pierre Le Thieis et Hubert Rime seront ordonnés diacres respectivement le 4/09 à Fougères (église Saint-Léonard, à 15h) et le 18/09 à Melesse à 10 h 30

« "Non pas ce que je veux, mais ce que tu veux" (Mc 14, 36). Ce consentement à la volonté de Dieu est un enfantement de la liberté humaine par ce mystère d’amour qu’est le mystère de la Croix. Et nous y sommes associés. Pourquoi ? Comment ? Non seulement par le don de notre vie et l’offrande de nous-mêmes, unis au Christ, grâce à l’Esprit qui nous habite et nous rend semblables au Fils ; mais aussi en annonçant ce mystère pour que d’autres naissent à la vie, comme Dieu le veut. Ceux à qui nous annonçons cette Parole et qui l’accueillent, Dieu les a destinés à poursuivre, à leur tour, son œuvre de salut à travers les siècles, les cultures et les nations (…). Mais il veut aussi que l’homme, dans sa liberté, respecte l’amour pour lequel il est fait, la vérité dont il a faim et dont il doit se rassasier, la beauté de la vie que Dieu en son Fils Jésus est venu lui "donner en abondance" (Jn 10, 10). Disciples de Jésus, nous sommes appelés à être le Christ présent en ce monde et dans l’histoire. Puisque Dieu vous a choisis, personne ne vous remplacera. Là où vous êtes, vous êtes les yeux du Christ, vous êtes les mains du Christ, vous êtes les pieds du Christ, vous êtes la parole du Christ. Nous n’en sommes pas dignes, ni les uns ni les autres. C’est pourquoi il nous faut sans cesse nous convertir et recevoir cette "miséricorde de Dieu qui s’étend d’âge en âge sur ceux qui le craignent". C’est pourquoi il nous faut sans cesse recourir à l’intercession maternelle de Marie et de l’Église qui nous replonge dans ce flux de grâce et nous donne le courage de la foi. Le Christ lui-même est à l’œuvre en tous ceux qui, par la maternité de la Vierge et de l’Église, sont enfantés à la vie de Dieu. La fête de l’Assomption de la Vierge Marie n’est que l’anticipation de ce jour ultime auquel nous aurons accès ». Cardinal Jean Marie Lustiger, médiation sur le Magnificat



n° 20. « Toute réforme véritable et durable est finalement née de la sainteté d'hommes poussés par l'amour de Dieu et des hommes. Généreux, prêts à se tenir à l'écoute de tout appel de Dieu, mais confiants en eux-mêmes parce que confiants en leur vocation, ils sont devenus des phares et des réformateurs. D'autre part, tout zèle réformateur, qui au lieu de jaillir de la pureté personnelle, éclate de la passion, a produit des troubles au lieu de la lumière, des destructions au lieu de construire, et plus d'une fois créé des maux pires que ceux auxquels il était censé remédier. Sans doute « l'Esprit souffle où il veut » (Jean 3, 8) : « de pierres il peut susciter des hommes pour préparer le chemin de ses desseins » (Matt. 3,9). Il choisit les instruments de sa volonté selon ses propres plans, pas ceux des hommes. Mais le Fondateur de l'Église, qui l'a insufflée à l'existence à la Pentecôte, ne peut renier les fondements tels qu'il les a posés. Celui qui est mû par l'esprit de Dieu adopte spontanément, extérieurement et intérieurement, la véritable attitude envers l'Église, ce fruit sacré de l'arbre de la croix, ce don de l'Esprit de Dieu, accordé le jour de la Pentecôte à un monde erratique ». 

Pie XI, Encyclique « MIT BRENNENDER SORGE »



































































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