Annonces de la Semaine 02 au 8 Janvier 2022
Ils étaient des hommes de science au sens large, qui observaient l'univers, le considérant comme une sorte de grand livre empli de signes et de messages divins pour l'homme. Leur savoir, pourtant, loin de se considérer comme autosuffisant, était ouvert à des révélations ultérieures et à des appels divins. En effet, ils n'ont pas honte de demander des instructions aux chefs religieux des Juifs. Ils auraient pu dire : faisons cela tous seuls, nous n'avons besoin de personne, évitant, selon notre mentalité actuelle, toute "contamination" entre la science et la Parole de Dieu. Au contraire, les mages écoutent les prophéties et les accueillent ; et à peine se remettent-ils en chemin vers Bethléem qu'ils voient de nouveau l'étoile, comme une confirmation de l'harmonie parfaite entre la recherche humaine et la Vérité divine, une harmonie qui remplit de joie leurs cœurs de savants authentiques (cf. Mt 2, 10). Le sommet de leur itinéraire de recherche fut quand ils se trouvèrent devant "l'enfant avec Marie sa mère" (Mt 2, 11).
« L’Église est donc ce composé chimique d’humain et de divin. L’Église est cette assemblée d’hommes et de femmes en quête du divin, et déjà en partie divinisée. Nous sommes à la fois citoyen du ciel et de la terre. Je me réjouis que l’Église ne soit pas composée d’hommes et de femmes purs ; car moi non plus, je ne le suis pas, et j’aime l’Église. J’aime l’Église parce qu’elle est abordable. Je peux monter dans cette barque de Galilée secouée par la tempête. Cette barque est à ma mesure. J’aime l’Église parce qu’elle n’est pas simplement la solidarité des éprouvés, mais bien plus la communion des pardonnés. J’aime l’Église parce qu’elle a un visage, le vôtre, une vie, votre existence ensemble, et un but, l’annonce de la Bonne Nouvelle du Salut. J’aime l’Église parce qu’elle est cette commune intimité qui nous relie grâce au Christ. Ce que nous avons de plus intime, c’est-à-dire notre relation à Dieu. C’est aussi ce que nous avons de commun – et c’est cela notre communion. J’aime l’Église parce que c’est ma mère, où j’ai reçu le bien le plus précieux : la connaissance du Salut. Frères chrétiens, en conclusion, j’ai essayé de vous donner goût à l’amour de l’Église. Elle n’est pas seulement une institution humaine. Elle est notre lieu de naissance à la foi, et on juge vite quelqu’un qui juge sa mère. » Abbé Jean François Camby (1967 + 2008)