Saint François de Sales : Tenez toujours la main du Père céleste

Tenez toujours la main la main du Père céleste

Ce grand "Apôtre" de la douceur a tenu la main du Seigneur tout au long de sa vie. Il a ouvert la porte de son cœur à la présence du Ressuscité qui l'a transformé pour en faire un "Pasteur plein de douceur" (lui qui avait un tempérament plein de fougue). Il nous donne quelques conseils pour vivre du Christ tout au long de sa vie.
St François de Sales (1567 +1622), prêtre du diocèse de Genève, dans le Duché de Savoie (qui comprenait une partie italienne et Française avec Nice et qui fut rattaché à la France au 19ème siècle). Alors que Genève chassa et persécuta tous les catholiques, que les "réformés" imposèrent par les armes le calvinisme dans une partie du Chablais, dont la ville de Thonon les Bains, St François, jeune prêtre envoyé par son évêque Mgr Granier, au péril de sa vie, partit pour Thonon les Bains en mission afin de convertir ceux-ci. 
Sans utiliser la force des armes, mais en usant de la raison et du dialogue, il  parla au cœur des uns et des autres, et le culte catholique fut rétabli dans cette ville. Il tenta de rencontrer les réformés de Genève, mais ceux-ci refusèrent tout dialogue (à cette époque, certains écrits, ou personnes étaient "brûlés" par les protestants de Genève). 
Celui-ci prêcha des carêmes à Dijon et à Paris et fit la rencontre de Saint Vincent de Paul. Il rédigea "l'introduction à la vie dévote" : "compil." pour vivre en chrétien en ce monde. Il devint évêque de Genève, et après sa mort, il fut déclaré docteur de l'Eglise, patron des Journalistes et du diocèse d'Annecy et de l'archidiocèse de Chambéry. Il mit en oeuvre le Concile de Trente dans son diocèse (alors que la France, pays voisin, ne reçut le Concile de Trente que sous Louis XIV). 

"Par la main
Faites comme les petits enfants 
qui de l'une des mains se tiennent à leur père, 
et de l'autre cueillent des fraises 
ou des mûres le long des haies ; 
car, de même, 
amassant et maniant les biens de ce monde de l'une de vos mains, 
tenez toujours de l'autre la main du Père céleste, 
vous tournant de temps en temps vers lui, 
pour voir s'il a agréable vos activités ou vos occupations. 

Gardez-vous bien surtout de quitter sa main et sa protection, 
car s'il vous abandonne, 
vous ne ferez point de pas sans donner du nez en terre. 
  
Je veux dire que quand vous serez parmi les affaires et occupations communes, 
qui ne requièrent pas une attention si forte et si pressante, 
vous regardiez plus Dieu que les affaires; 
et quand les affaires sont de si grande importance 
qu'elles requièrent toute votre attention pour être bien faites, 
de temps en temps vous regarderez à Dieu,
comme font ceux qui naviguent en mer,
lesquels, pour aller à la terre qu'ils désirent,
regardent plus en haut au ciel que non pas en bas où ils voguent."

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