Annonce de la Semaine 29 Janvier au 4 Février 2023

 

« Le 26 décembre le Saint s’adressait ainsi aux Sœurs au cœur du mystère de Noël : « Voyez-vous l’Enfant Jésus dans la crèche ? Il reçoit tous les ravages du temps, le froid et tout ce que le Père permet qu’il lui arrive. Il ne refuse pas les petites consolations que sa mère lui donne, et il n’est pas écrit qu’il tende jamais les mains pour avoir le sein de sa Mère, mais il laisse tout à ses soins et à sa prévoyance ; ainsi nous ne devons rien désirer ni refuser, supportant tout ce que Dieu nous envoie, le froid et les ravages du temps ». Son attention à reconnaître comme indispensable le soin de tout ce qui est humain est émouvante. À l’école de l’Incarnation, il avait appris à lire l’histoire et à l’habiter avec confiance.

Par expérience, il avait reconnu que le désir est la racine de toute vraie vie spirituelle et, en même temps, le lieu de sa contrefaçon. C’est pourquoi, en recueillant largement la tradition spirituelle qui l’avait précédé, il avait compris l’importance de mettre constamment le désir à l’épreuve par un continuel exercice de discernement. Il avait retrouvé dans l’amour le critère ultime de son évaluation.

Toujours lors de son dernier séjour à Lyon, en la fête de saint Étienne, deux jours avant sa mort, il avait déclaré : « C’est l’amour qui donne la perfection à nos œuvres. Je vous dis bien plus : voilà une personne qui souffre le martyre pour Dieu avec une once d’amour, elle mérite beaucoup, on ne saurait donner davantage que sa vie ; mais une autre personne qui ne souffrira qu’une chiquenaude avec deux onces d’amour aura beaucoup plus de mérite, parce que c’est la charité et l’amour qui donne le prix à nos œuvres ». De manière concrète et surprenante, il avait poursuivi en illustrant la relation difficile entre contemplation et action : « Vous savez ou devriez savoir que la contemplation est en soi meilleure que l’action et la vie active ; mais si dans la vie active on trouve une plus grande union [avec Dieu], alors elle est meilleure.

Si une sœur, qui est dans la cuisine et maintient la casserole sur le feu, a plus d’amour et de charité qu’une autre, le feu matériel ne la retiendra pas, mais l’aidera à être plus agréable à Dieu. Il arrive assez souvent que l’on soit uni à Dieu dans l’action comme dans la solitude ; en fin de compte, j’en reviens toujours à la question de savoir où l’on trouve le plus d’amour ». C’est la vraie question qui surpase toute rigidité inutile ou repli sur soi : se demander à chaque instant, pour chaque choix, dans chaque circonstance de la vie, où se trouve le plus grand amour. Ce n’est pas un hasard si saint François de Sales a été appelé par saint Jean-Paul II « le Docteur de l’amour divin », non seulement parce qu’il en a écrit un puissant Traité, mais surtout parce qu’il en a été témoin. Par ailleurs, ses écrits ne peuvent pas être considérés comme une théorie rédigée sur le papier, loin des préoccupations de l’homme ordinaire, car son enseignement est né d’une observation attentive de l’expérience.

Il n’a fait que transformer en doctrine ce qu’il vivait et déchiffrait avec acuité, éclairé par l’Esprit, dans son action pastorale singulière et novatrice. Une synthèse de sa manière de procéder se retrouve dans la préface de ce même Traité sur l’amour de Dieu : « Tout est à l’amour, pour l’amour et d’amour en la sainte Église. Il est né le 21 août 1567, au château de Sales, près de Thorens, de François de Nouvelles, seigneur de Boissy, et de Françoise de Sionnaz. « Ayant vécu à cheval entre deux siècles, le XVI e et le XVII e, il rassemblait en lui le meilleur des enseignements et des conquêtes culturelles du siècle qui s’achevait, réconciliant l’héritage de l’humanisme et la tension vers l’absolu propre aux courants mystiques. Après sa formation culturelle initiale, au collège de La Roche-sur-Foron pour commencer puis à Annecy, il vint à Paris, au tout nouveau collège jésuite de Clermont. Dans la capitale du Royaume de France, dévastée par les guerres de religion, il vécut deux crises intérieures consécutives qui marqueront sa vie de manière indélébile »  TOTUM AMORIS EST » du Pape François



  • 1er février, à la Tour St-Joseph, fête de la chandeleur, de 14h30 à 16h
  • Préparation au mariage : rencontre samedi 11 février.
  • Module de préparation au mariage ou au baptême : 18 février 
  • Il est possible de faire des offrandes de messes qui seront célébrées à Rome par l’abbé Nicolas Esnault.



Le débat sur la fin de vie est en cours dans notre pays. Le Conseil permanent des Évêques de France a proposé une journée de prière et de jeûne le vendredi 10 février 2023 « pour le respect de la vie humaine »                                                                                                                            Mgr Pierre d’Ornellas propose cette prière : « Dans notre prière, rendons grâce et prions pour ces hommes et ces femmes qui s’engagent avec une juste compassion, une vraie compétence et une réelle volonté de respecter chacune des personnes en fin de vie ou atteinte d’une maladie chronique invalidante, afin qu’elles soient toutes accompagnées le mieux possible »  




Prière de l’Angelus (7 h 05| 12 h 05 | 19 h 05)

V. L’ange du Seigneur apporta l’annonce à Marie

R/ Et elle conçut du Saint-Esprit.

Je vous salue Marie…

V. Voici la Servante du Seigneur

R/ Qu’il me soit fait selon votre parole.

Je vous salue Marie…

V. Et le Verbe s’est fait chair

R/ Et il a habité parmi nous.

Je vous salue Marie…

V. Priez pour nous, sainte Mère de Dieu

R/ Afin que nous soyons rendus dignes des promesses du Christ.

Prions. Que ta grâce, Seigneur, se répande en nos cœurs. Par le message de l’ange, tu nous a fait connaître l’Incarnation de ton Fils bien aimé, conduis-nous, par sa passion et par sa croix jusqu’à la gloire de la résurrection. Par le Christ, notre Seigneur. R/ Amen.



Prière de St François de Sales « Glorieux Saint Joseph, époux de Marie, accordez-nous votre protection paternelle, nous vous en supplions par le cœur de Jésus-Christ. O vous, dont la puissance infinie s'étend à toutes nos nécessités et sait nous rendre possibles les choses les plus impossibles, ouvrez vos yeux de Père sur les intérêts de vos enfants. Dans l'embarras et la peine qui nous pressent, nous recourons à vous avec confiance ; daignez prendre sous votre charitable conduite cette affaire importante et difficile, cause de nos inquiétudes. Faites que son heureuse issue tourne à la gloire de Dieu et au bien de ses dévoués serviteurs. Ainsi soit-il » 


























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