Jesus l'Incomparable video 3



11 « Par toutes sortes d’instances les disciples supplièrent Marc, dont l’évangile nous est parvenu et qui était le compagnon de Pierre, de leur laisser un monument écrit de l’enseignement qui leur avait été livré oralement. Et, ils ne cessèrent pas leur demandes avant d’avoir contraint notre homme ». (Eusèbe de Césarée, vers 325, Histoire écclésiastique II, 15)
« L’évangile selon Marc fut écrit dans les circonstances suivantes : Pierre ayant prêché la doctrine publiquement à Rome et ayant exposé l’Évangile par l’Esprit, ses auditeurs, qui étaient nombreux, supplièrent Marc, compagnon de Pierre depuis longtemps et se souvenant de ses mémoires, de transcrire ce que Pierre avait dit ; il le fit et transcrivit l’Évangile à ceux qui le lui avaient demandé ; ce que Pierre ayant appris, il ne fit rien par ses conseils pour l’en empêcher ou pour l’y pousser ». (Eusèbe de Césarée, Histoire Ecclésiastique VI 14,6-7)



12 Jésus a fait sous les yeux de ses disciples encore beaucoup d'autres signes, qui ne sont pas écrits dans ce livre. Ceux-là ont été mis par écrit, pour que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et pour qu'en croyant vous ayez la vie en son nom. (Jean 20,30-31)
C'est ce disciple qui témoigne de ces faits et qui les a écrits, et nous savons que son témoignage est véridique. Il y a encore bien d'autres choses qu'a faites Jésus. Si on les mettait par écrit une à une, je pense que le monde lui-même ne suffirait pas à contenir les livres qu'on en écrirait. (Finale de l’évangile selon saint Jean 21,24-25)

13 Marc s’adresserait à des chrétiens d’origine païenne (non juive) à Rome, entre 65 et 70. Il a le souci d’amener son lecteur à se poser la question : qui donc est cet homme Jésus ? Matthieu au contraire écrirait pour des chrétiens issus du judaïsme, probablement en Palestine vers 85-90. Il a le souci de montrer à ses lecteurs que Jésus de Nazareth est le Messie annoncé par les écritures juives. Luc écrirait vers 80-85 pour des chrétiens d’origine païenne à Antioche. Il montre que Jésus est le sauveur miséricordieux de tous les hommes. Jean enfin rédigerait son évangile à Éphèse vers 90-100. Très différent des trois autres évangiles, le sien nous livre toute une vie de méditation et d’intimité avec Jésus Seigneur.

14 Puisque beaucoup ont entrepris de composer un récit des événements qui se sont accomplis parmi nous, d'après ce que nous ont transmis ceux qui furent dès le début témoins oculaires et serviteurs de la Parole, j'ai décidé, moi aussi, après m'être informé exactement de tout depuis les origines d'en écrire pour toi l'exposé suivi, excellent Théophile, pour que tu te rendes bien compte de la sûreté des enseignements que tu as reçus. (Prologue de l’évangile selon saint Luc 1,1-4)

15 « Il est essentiel pour la foi biblique qu’elle puisse se référer à des évènements réellement historiques. Elle ne raconte pas des légendes comme symbole de vérité qui vont au-delà de l’Histoire, mais elle se fonde sur une histoire qui s’est déroulée sur le sol de cette terre… « Et incarnatus est, et il a pris chair… » Par ces mots nous professons l’entrée effective de Dieu dans l’histoire réelle. Si nous écartons cette histoire, la foi chrétienne est abolie. (…) Il est impossible de se passer de la méthode historico-critique du fait de la structure même de la foi chrétienne ». (Joseph Ratzinger-Benoît XVI, Jésus de Nazareth I, Flammarion, 2007, p.11)

16 Notre sainte Mère l'Eglise a tenu et tient fermement et avec la plus grande constance, que ces quatre Evangiles, dont elle affirme sans hésiter l'historicité, transmettent fidèlement ce que Jésus le Fils de Dieu, durant sa vie parmi les hommes, a réellement fait et enseigné pour leur salut éternel, jusqu'au jour où il fut enlevé au ciel (cf. Ac 1,1-2). En effet, ce que le Seigneur avait dit et fait, les apôtres après son Ascension le transmirent à leurs auditeurs avec cette intelligence plus profonde des choses dont eux-mêmes, instruits par les événements glorieux du Christ et éclairés par la lumière de l'Esprit de vérité (2), jouissaient. (3). Les auteurs sacrés composèrent donc les quatre Evangiles, choisissant certains des nombreux éléments transmis soit oralement soit déjà par écrit, rédigeant un résumé des autres, ou les expliquant en fonction de la situation des Eglises, gardant enfin la forme d'une prédication, de manière à nous livrer toujours sur Jésus des choses vraies et sincères (4). Que ce soit, en effet, à partir de leur propre mémoire et de leurs souvenirs, ou à partir du témoignage de ceux qui "furent dès le début témoins oculaires et serviteurs de la Parole", ils composèrent leurs écrits dans le but de nous faire éprouver la "solidité" des enseignements que nous avons reçus (cf. Lc 1,2-4). (Concile Vatican II, 1965, Dei Verbum n°19)







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