Jesus, l'Incomparable video 2



7 « Ceux qu’on appelle chrétiens ont coutume de se réunir habituellement à date fixe, avant le lever du jour, et à chanter entre eux un hymne à Christ comme à un dieu » (PLINE LE JEUNE vers l’an, 112, Lettre X, 96). « J’ai l’habitude, Seigneur, de vous consulter sur tous mes doutes. Voilà la règle que j’ai suivie à l’égard de ceux qui ont été déférés à mon tribunal comme chrétiens. A ceux qui avouaient, je l’ai demandé une seconde et une troisième fois en les menaçant de supplice. Ceux qui persévéraient je les ai fait exécuter… ceux qui niaient être chrétiens ou l’avoir été, s’ils invoquaient les dieux selon la formule que je leur dictais et sacrifiaient par l’encens et le vin devant ton image que j’avais fait apporter à cette intention avec les statues des divinités ; si en outre ils blasphémaient le Christ –toutes choses qu’il est, dit-on, impossible d’obtenir de ceux qui sont vraiment chrétiens – j’ai pensé qu’il fallait les relâcher… Ce n’est pas seulement à travers les villes mais aussi à travers les villages et les campagnes que s’est répandue la contagion de cette superstition ; je crois pourtant qu’il est possible de l’enrayer et de la guérir. » (PLINE LE JEUNE vers l’an 112, Lettre X, 96) Néron supposa des coupables et infligea des tourments raffinés à ceux que leurs abominations faisaient détester et que la foule appelait chrétiens. Ce nom leur vient de Christ que, sous le principat de Tibère, le procurateur Ponce Pilate avait livré au supplice. Réprimée sur le moment, cette détestable superstition perçait de nouveau, non seulement en Judée où le mal avait pris naissance, mais encore à Rome où ce qu’il y a de plus affreux et de plus honteux dans le monde afflue et trouve une nombreuse clientèle. (TACITE, vers l’an 116, Annales, XV,44) Comme les Juifs se soulevaient continuellement, à l’instigation d’un certain Chrestos, il les chassa de Rome. (SUETONE, vers 120, Vie des douze Césars - Claude XXV) « On livra au supplice les chrétiens sorte de gens adonnés à une superstition nouvelle et dangereuse. (SUETONE, ibid. NERON XVI)



8 Ananus rassembla le sanhédrin des juges et fit comparaître devant eux Jacques, le frère de Jésus, dit le Christ, ainsi que quelques autres ; il les accusa d’avoir violé la loi et les livra à la lapidation. (FLAVIUS JOSEPHE +100, Antiquités Juives XX, 9,1)
A cette époque-là, il y eut un homme sage, nommé Jésus, dont la conduite était bonne ; ses vertus furent reconnues. Et beaucoup de Juifs et des autres nations se firent ses disciples. Et Pilate le condamnait à être crucifié et à mourir. Mais ceux qui s’étaient faits ses disciples prêchèrent sa doctrine. Ils racontèrent qu’il leur apparut trois jours après sa résurrection et qu’il était vivant. Peut-être était-il le messie (une autre traduction dit : il était considéré comme le messie) au sujet duquel les prophètes avaient dit des merveilles. (FLAVIUS JOSEPHE (?) Antiquités Juives XVIII)

9 La tradition rapporte : la veille de la Pâque, on a pendu Jésus. Un héraut marcha devant lui pendant quarante jours, disant : « Il sera lapidé parce qu’il a pratiqué la magie et trompé et égaré Israël. Que ceux qui connaissent le moyen de le défendre viennent et témoignent en sa faveur. » Mais on ne trouva personne qui témoignât en sa faveur et donc on le pendit la veille de la Pâque. (TALMUD de BABYLONE, Sanhédrin 43 a) 

10 Les anges dirent à Marie : Dieu t’a choisie, il t’a rendue exempte de toute souillure, il t’a élue parmi toutes les femmes de l’univers. Ô Marie, sois dévouée au Seigneur, adore-le, et incline-toi devant lui avec ceux qui l’adorent. C’est le récit des mystères que nous te révélons. Tu n’étais pas parmi eux lorsqu’ils jetaient les chalumeaux à qui aurait soin de Marie ; tu n’étais pas parmi eux quand ils se disputaient Marie. Les anges dirent à Marie : Dieu t’annonce son Verbe. Il se nommera le Messie, Jésus, fils de Marie, honoré dans ce monde et dans l’autre, et un des confidents de Dieu. Il parlera aux hommes, enfant au berceau et adulte, et il sera du nombre des justes. Seigneur, répondit Marie, comment aurais-je un fils ? Aucun homme ne m’a approchée. C’est ainsi, reprit l’ange, que Dieu crée ce qu’il veut. Il dit : Sois, et il est. Il lui enseignera le livre et la sagesse, le Pentateuque et l’Evangile. Jésus sera son envoyé auprès des enfants d’Israël. Les juifs imaginèrent des artifices contre Jésus. Dieu en imagina contre eux ; et certes Dieu est le plus habile. Dieu dit à Jésus : Je te ferai subir la mort et je t’élèverai à moi ; je te délivrerai des infidèles et j’élèverai ceux qui t’ont suivi, au-dessus de ceux qui ne croient pas, jusqu’au jour de la résurrection. Vous retournerez tous à moi, et je jugerai vos différends. (Coran, sourate 3,39-48) 
Ils n’ont point cru à Jésus, ils ont inventé contre Marie un mensonge atroce. Ils disent : Nous avons mis à mort le Messie, Jésus fils de Marie, l’apôtre de Dieu. Non, ils ne l’ont point tué, ils ne l’ont point crucifié ; un autre individu qui lui ressemblait lui fut substitué, et ceux qui disputaient à son sujet ont été eux-mêmes dans le doute. Ils n’en avaient pas de connaissance précise, ce n’était qu’une supposition. Ils ne l’ont point tué réellement. Dieu l’a élevé à lui, et Dieu est puissant et sage. (Coran, sourate 4,155-156) 































Articles les plus consultés