Jesus, l'Incomparable video 1



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Textes de la vidéo 1

1 J'aurais pourtant sujet, moi, d'avoir confiance même dans la chair; si quelque autre croit avoir des raisons de se confier dans la chair, j'en ai bien davantage: circoncis dès le huitième jour, de la race d'Israël, de la tribu de Benjamin, Hébreu fils d'Hébreux; quant à la Loi, un Pharisien; quant au zèle, un persécuteur de l'Eglise; quant à la justice que peut donner la Loi, un homme irréprochable. Mais tous ces avantages dont j'étais pourvu, je les ai considérés comme un désavantage, à cause du Christ. Bien plus, désormais je considère tout comme désavantageux à cause de la supériorité de la connaissance du Christ Jésus mon Seigneur. A cause de lui j'ai accepté de tout perdre, je considère tout comme déchets, afin de gagner le Christ, et d'être trouvé en lui, n'ayant plus ma justice à moi, celle qui vient de la Loi, mais la justice par la foi au Christ, celle qui vient de Dieu et s'appuie sur la foi; le connaître, lui, avec la puissance de sa résurrection et la communion à ses souffrances, lui devenir conforme dans sa mort, afin de parvenir si possible à ressusciter d'entre les morts. (Philippiens 3,4-11)


2 En réalité, le mystère de l'homme ne s'éclaire vraiment que dans le mystère du Verbe incarné. Adam, en effet, le premier homme, était la figure de celui qui devait venir, le Christ Seigneur. Nouvel Adam, le Christ, dans la révélation même du mystère du Père et de son amour, manifeste pleinement l'homme à lui-même et lui découvre la sublimité de sa vocation. Il n'est donc pas surprenant que les vérités ci-dessus trouvent en lui leur source et atteignent en lui leur point culminant. "Image du Dieu invisible" (Col 1,15), il est l'homme parfait qui a restauré dans la descendance d'Adam la ressemblance divine, altérée dès le premier péché. Parce qu'en lui la nature humaine a été assumée, non absorbée, par le fait même, cette nature a été élevée en nous aussi à une dignité sans égale. Car, par son incarnation, le Fils de Dieu s'est en quelque sorte uni lui-même à tout homme. Il a travaillé avec des mains d'homme, il a pensé avec une intelligence d'homme, il a agi avec une volonté d'homme, il a aimé avec un cœur d'homme. Né de la Vierge Marie, il est vraiment devenu l'un de nous, en tout semblable à nous, hormis le péché. (Concile Vatican II, 1965, Gaudium et Spes n°22) 

4 « Est-ce que lorsque nous désirons que quelqu’un vienne nous ne dirigeons pas les yeux vers où nous espérons sa venue ? Il en va comme d’une jeune femme qui au bord du rivage attend sans se lasser l’arrivée de son Epoux : dans chaque bateau qu’elle aperçoit elle croit reconnaître celui qui ramènera l’être cher. Elle craint en détournant ses yeux un moment, de ne pas être la première à apercevoir celui qu’elle attend : elle craint de ne pouvoir lui dire, la première : te voilà cher mari (metuat ne ipsa possit prima dicere :Video te, marite) comme Anne disait à son fils : je t’ai vu, mon Fils, que je meurs maintenant !(Tob11,9). » (Saint Ambroise + 397, Explication du Ps 118, XI,§9 PL 15 ; 1351)

5 D'où il faut conclure que les philosophes mêmes de la famille platonicienne doivent, après avoir changé le peu que le christianisme réprouve dans leurs doctrines, baisser pieusement la tête devant le Christ, ce seul roi qui ne puisse être vaincu ; ils doivent reconnaître que celui-là a été le Verbe de Dieu fait homme, qui a commandé et fait croire ce qu'ils n'osaient pas eux-mêmes exprimer tout haut. C'est à lui, mon cher Dioscore, que je voudrais que vous fussiez entièrement et pieusement soumis; je ne voudrais pas que, pour aller à la vérité, vous cherchassiez d'autres voies que les voies ouvertes par Celui qui, étant Dieu, a vu la faiblesse de nos pas. La première de ces voies c'est l'humilité ; la seconde, l'humilité; la troisième, l'humilité; toutes les fois que vous m'interrogerez, je vous répondrai la même chose. [Huic te, mi Dioscore, ut tota pietate subdas velim, nec aliam tibi ad capessendam et obtinendam veritatem viam munias, quam quae munita est ab illo qui gressuum nostrorum tamquam Deus vidit infirmitatem. Ea est autem prima, humilitas; secunda, humilitas; tertia, humilitas: et quoties interrogares hoc dicerem] Ce n'est pas qu'il n'y ait d'autres préceptes; mais si l'humilité ne précède, n'accompagne et ne suit tout ce que nous faisons de bien; si elle n'est pas comme un but vers lequel se portent nos regards, si elle n'est pas près de nous pour que nous nous attachions à elle, et au-dessus de nous pour nous réprimer dans la satisfaction de quelque bonne action, l'orgueil nous arrache tout de la main. Les autres vices naissent des péchés; l'orgueil est redoutable dans le bien même: ce qu'on a fait de louable est perdu par le désir de la louange. De même donc qu'un illustre orateur' à qui on demandait quel était le premier précepte à observer dans l'éloquence, répondit que c'était la prononciation; interrogé sur le second précepte, il répondit encore : la prononciation; et comme on lui demandait quel était le troisième, il dit qu'il n'y en avait pas d'autre que la prononciation; ainsi chaque fois que vous m'interrogerez sur les préceptes de la religion chrétienne, je voudrais répondre qu'il n'y en a pas d'autre que l'humilité, fusse je obligé de vous parler d'autres devoirs. [ita si interrogares, et quoties interrogares de praeceptis christianae religionis, nihil me aliud respondere nisi humilitatem liberet, etsi forte alia dicere necessitas cogeret]. (Saint Augustin +430, Lettre 118 à Dioscore, 21-22, PL 33, 442)

6 « Il vaut mieux ne savoir absolument rien, pas même une seule des causes de tout ce qui a été fait, et croire en Dieu et persévérer dans la charité, plutôt qu’enflé par cette science déchoir de l’amour qui vivifie l’homme ; mieux vaut ne chercher aucune science en dehors de Jésus-Christ, Fils de Dieu, crucifié pour nous, plutôt que de tomber dans le bavardage et l’impiété, entraîné par la subtilité des questions » (Saint Irénée + 207, Adversus Haereses, II, 26,1)







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