Jesus Incomparable semaine 1 - video 1





1 Moïse faisait paître le petit bétail de Jéthro, son beau-père, prêtre de Madiân; il l'emmena par-delà le désert et
parvint à la montagne de Dieu, l'Horeb. 2 L'Ange de Yahvé lui apparut, dans une flamme de feu, du milieu d'un
buisson. Moïse regarda: le buisson était embrasé mais le buisson ne se consumait pas. 3 Moïse dit: "Je vais faire un
détour pour voir cet étrange spectacle, et pourquoi le buisson ne se consume pas." 4 Yahvé vit qu'il faisait un détour
pour voir, et Dieu l'appela du milieu du buisson. "Moïse, Moïse", dit-il, et il répondit: "Me voici." 5 Il dit: "N'approche
pas d'ici, retire tes sandales de tes pieds car le lieu où tu te tiens est une terre sainte." 6 Et il dit: "Je suis le Dieu de
tes pères, le Dieu d'Abraham, le Dieu d'Isaac et le Dieu de Jacob." Alors Moïse se voila la face, car il craignait de fixer
son regard sur Dieu.
7 Yahvé dit: "J'ai vu, j'ai vu la misère de mon peuple qui est en Egypte. J'ai entendu son cri devant ses oppresseurs;
oui, je connais ses angoisses. 8 Je suis descendu pour le délivrer de la main des Egyptiens et le faire monter de cette
terre vers une terre plantureuse et vaste, vers une terre qui ruisselle de lait et de miel, vers la demeure des
Cananéens, des Hittites, des Amorites, des Perizzites, des Hivvites, et des Jébuséens. 9 Maintenant, le cri des
Israélites est venu jusqu'à moi, et j'ai vu l'oppression que font peser sur eux les Egyptiens. 10 Maintenant va, je
t'envoie auprès de Pharaon, fais sortir d'Egypte mon peuple, les Israélites."
11 Moïse dit à Dieu: "Qui suis-je pour aller trouver Pharaon et faire sortir d'Egypte les Israélites?" 12 Dieu dit: "Je
serai avec toi, et voici le signe qui te montrera que c'est moi qui t'ai envoyé. Quand tu feras sortir le peuple d'Egypte,
vous servirez Dieu sur cette montagne." 13 Moïse dit à Dieu: "Voici, je vais trouver les Israélites et je leur dis: Le Dieu
de vos pères m'a envoyé vers vous. Mais s'ils me disent: Quel est son nom?, que leur dirai-je?" 14 Dieu dit à Moïse:
"Je suis celui qui est." Et il dit: "Voici ce que tu diras aux Israélites: Je suis m'a envoyé vers vous." (Exode 3,1-14)



2 Car ce n'est pas nous que nous prêchons, mais le Christ Jésus, Seigneur; nous ne sommes, nous, que vos serviteurs,
à cause de Jésus. 6 En effet le Dieu qui a dit: "Que des ténèbres resplendisse la lumière", est Celui qui a resplendi
dans nos coeurs, pour faire briller la connaissance de la gloire de Dieu, qui est sur la face du Christ. 7 Mais ce trésor,
nous le portons en des vases d'argile, pour que cet excès de puissance soit de Dieu et ne vienne pas de nous. (2
Corinthiens 4,5-7)




3 « “Va dit-il à Josué choisis tes hommes et demain engage le combat contre Amalech” (Exode 17) Jusqu’à cet
endroit nul part il n’avait été fait mention du nom bienheureux de Jésus. C’est ici que pour la première fois l’éclat de
ce nom resplendit ; pour la première fois Moïse appelle Jésus et lui dit “ choisis tes hommes ”. Moïse appelle Jésus,
la Loi prie le Christ de se choisir des hommes forts dans le peuple. Moïse ne pouvait pas choisir : c’est Jésus seul qui
peut choisir des hommes forts lui qui a dit : “ ce n’est pas vous qui m’avez choisi, mais c’est moi qui vous ai choisis ”
(Jn 15,16) Il est en effet Celui qui “ entre dans la maison du fort, le ligote et emporte ses meubles ”(Mt 12,29) »
(Origène + 253, homélie sur Exode,11,3 SC 16 p.234)



4 « Lorsque le peuple combattait Amalek (cf Ex 17) et que le fils de Navé, surnommé Jésus conduisait la bataille,
Moïse lui-même priait Dieu les mains étendues de chaque côté ; (…) Celui qui l’emportait, l’emportait par la croix. Ce
n’est pas parce que Moïse priait ainsi que le peuple gagnait l’avantage, mais parce qu’en tête du combat était le nom
de Jésus (Josué) et que Moïse représentait le signe de la croix » (Saint Justin +165, Dialogue avec Tryphon n° 90)
Je ne saurais assez louer les mystères de l'Écriture, et assez admirer le sens divin qu'elle présente sous des fermes
simples en apparence. D'où vient que Moïse ait été pleuré, et que le saint homme Jésus, fils de Navé, fut enseveli
sans être pleuré cependant ? C'est que, du temps de Moïse, je veux dire, dans l'ancienne loi, tous les hommes
étaient enveloppés dans la condamnation prononcée contre le péché d'Adam, et qu'il était naturel de donner des
larmes à ceux qui descendaient aux enfers, suivant ce que dit l'Apôtre : «La mort a régné depuis Adam jusqu’à
Moïse, même sur ceux qui n'avaient pas péché.» (Rm 5,4). Mais sous l’Évangile, c'est-à-dire, sous Jésus, par qui nous
a été ouvert le paradis, la mort engendre la joie. (…) (In Jesu vero, id est, in evangelio, per quem paradisus est
apertus, mortem gaudia prosequntur) (Saint Jérôme +420, lettre 39(22) à Paula n°3, PL 22,467)



5 Or telle fut la genèse de Jésus Christ. Marie, sa mère, était fiancée à Joseph: or, avant qu'ils eussent mené vie
commune, elle se trouva enceinte par le fait de l'Esprit Saint. 19 Joseph, son mari, qui était un homme juste et ne
voulait pas la dénoncer publiquement, résolut de la répudier sans bruit. 20 Alors qu'il avait formé ce dessein, voici
que l'Ange du Seigneur lui apparut en songe et lui dit: "Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie,
ta femme: car ce qui a été engendré en elle vient de l'Esprit Saint; 21 elle enfantera un fils, et tu l'appelleras du nom
de Jésus: car c'est lui qui sauvera son peuple de ses péchés.22 Or tout ceci advint pour que s'accomplît cet oracle
prophétique du Seigneur:23 Voici que la vierge concevra et enfantera un fils, et on l'appellera du nom d'Emmanuel, ce
qui se traduit: "Dieu avec nous." (Matthieu 1,18-23)



6 L’expression Nom de Dieu signifie Dieu comme Celui qui est présent parmi les hommes. Ainsi il est dit du Temple
de Jérusalem que là Dieu « a fait habiter son Nom » (cf Dt 12,11 et passim). Israël n’aurait jamais osé dire « là habite
Dieu ». Il savait que Dieu était infiniment grand, qu’il transcendait et embrassait l’univers. Et pourtant il était
vraiment présent : lui, réellement. C’est ce qu’on entend quand on dit: « là il a fait habiter son Nom ». (…) La
révélation du Nom est une nouvelle forme de la présence de Dieu parmi les hommes une manière nouvelle et
radicale dont Dieu se rend présent parmi les hommes. En Jésus, Dieu entre totalement dans le monde des
hommes.(…) Basil Studer a fait remarquer qu’aux débuts du christianisme « des milieux influencés par le judaïsme »
auraient « développé une christologie particulière du Nom ». « Nom, Loi, Alliance, Commencement, Jour » devinrent
alors des titres du Christ. On le sait le Christ lui-même comme personne est «le Nom de Dieu », l’accessibilité de Dieu
pour nous. (Joseph Ratzinger, Benoît XVI, Jésus de Nazareth II, Rocher, 2011 pp. 114-115)



7 « Le nom de Jésus éclaire quand on le prêche. Il nourrit quand on le médite, il est un baume quand on l'invoque...
D'où serait venue sur la terre entière la lumière si grande et si soudaine de la foi sinon par la prédication du nom de
Jésus ? Le nom de Jésus n'est pas seulement lumière, il est nourriture... Toute nourriture de l'âme est sèche si elle
n'est trempée de cette huile, insipide si ce sel ne l'assaisonne. Ce que vous écrivez est lettre morte pour moi si je n'y
lis le nom de Jésus. Vos paroles dans la controverse ou la discussion me lassent si vous ne prononcez pas le nom de
Jésus. Jésus, miel dans la bouche, mélodie à l'oreille, chant pour le cœur. » (Saint Bernard, sermon pour la fête du
saint Nom de Jésus) « Frère François quand il rencontrait le Nom du Seigneur, passait sa langue sur ses lèvres
comme pour en savourer la douceur…quand il prononçait ou entendait le nom de Jésus il était rempli intérieurement
d’une joie qui le transformait extérieurement, il paraissait savourer un mets doux comme le miel et entendre une
harmonie délicieuse » (Saint Bonaventure +1274)




























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