Jésus Incomparable semaine 1


Vidéo n°1



Vidéo n°2




Vidéo n°3



Vidéo n°4 Supplément : "En outre" 




Texte vidéo n°1

1 "Moïse faisait paître le petit bétail de Jéthro, son beau-père, prêtre de Madiân; il l'emmena par-delà le désert et parvint à la montagne de Dieu, l'Horeb. 2 L'Ange de Yahvé lui apparut, dans une flamme de feu, du milieu d'un buisson. Moïse regarda: le buisson était embrasé mais le buisson ne se consumait pas. 3 Moïse dit: "Je vais faire un détour pour voir cet étrange spectacle, et pourquoi le buisson ne se consume pas." 4 Yahvé vit qu'il faisait un détour pour voir, et Dieu l'appela du milieu du buisson. "Moïse, Moïse", dit-il, et il répondit: "Me voici." 5 Il dit: "N'approche pas d'ici, retire tes sandales de tes pieds car le lieu où tu te tiens est une terre sainte." 6 Et il dit: "Je suis le Dieu de tes pères, le Dieu d'Abraham, le Dieu d'Isaac et le Dieu de Jacob." Alors Moïse se voila la face, car il craignait de fixer son regard sur Dieu. 7 Yahvé dit: "J'ai vu, j'ai vu la misère de mon peuple qui est en Egypte. J'ai entendu son cri devant ses oppresseurs; oui, je connais ses angoisses. 8 Je suis descendu pour le délivrer de la main des Egyptiens et le faire monter de cette terre vers une terre plantureuse et vaste, vers une terre qui ruisselle de lait et de miel, vers la demeure des Cananéens, des Hittites, des Amorites, des Perizzites, des Hivvites, et des Jébuséens. 9 Maintenant, le cri des Israélites est venu jusqu'à moi, et j'ai vu l'oppression que font peser sur eux les Egyptiens. 10 Maintenant va, je t'envoie auprès de Pharaon, fais sortir d'Egypte mon peuple, les Israélites." 11 Moïse dit à Dieu: "Qui suis-je pour aller trouver Pharaon et faire sortir d'Egypte les Israélites?" 12 Dieu dit: "Je serai avec toi, et voici le signe qui te montrera que c'est moi qui t'ai envoyé. Quand tu feras sortir le peuple d'Egypte, vous servirez Dieu sur cette montagne." 13 Moïse dit à Dieu: "Voici, je vais trouver les Israélites et je leur dis: Le Dieu de vos pères m'a envoyé vers vous. Mais s'ils me disent: Quel est son nom?, que leur dirai-je?" 14 Dieu dit à Moïse: "Je suis celui qui est." Et il dit: "Voici ce que tu diras aux Israélites: Je suis m'a envoyé vers vous." (Exode 3,1-14)


2 Car ce n'est pas nous que nous prêchons, mais le Christ Jésus, Seigneur; nous ne sommes, nous, que vos serviteurs, à cause de Jésus. 6 En effet le Dieu qui a dit: "Que des ténèbres resplendisse la lumière", est Celui qui a resplendi dans nos coeurs, pour faire briller la connaissance de la gloire de Dieu, qui est sur la face du Christ. 7 Mais ce trésor, nous le portons en des vases d'argile, pour que cet excès de puissance soit de Dieu et ne vienne pas de nous. (2 Corinthiens 4,5-7)

3 « “Va dit-il à Josué choisis tes hommes et demain engage le combat contre Amalech” (Exode 17) Jusqu’à cet endroit nul part il n’avait été fait mention du nom bienheureux de Jésus. C’est ici que pour la première fois l’éclat de ce nom resplendit ; pour la première fois Moïse appelle Jésus et lui dit “ choisis tes hommes ”. Moïse appelle Jésus, la Loi prie le Christ de se choisir des hommes forts dans le peuple. Moïse ne pouvait pas choisir : c’est Jésus seul qui peut choisir des hommes forts lui qui a dit : “ ce n’est pas vous qui m’avez choisi, mais c’est moi qui vous ai choisis ” (Jn 15,16) Il est en effet Celui qui “ entre dans la maison du fort, le ligote et emporte ses meubles ”(Mt 12,29) »
(Origène + 253, homélie sur Exode,11,3 SC 16 p.234)

4 « Lorsque le peuple combattait Amalek (cf Ex 17) et que le fils de Navé, surnommé Jésus conduisait la bataille, Moïse lui-même priait Dieu les mains étendues de chaque côté ; (…) Celui qui l’emportait, l’emportait par la croix. Ce n’est pas parce que Moïse priait ainsi que le peuple gagnait l’avantage, mais parce qu’en tête du combat était le nom de Jésus (Josué) et que Moïse représentait le signe de la croix » (Saint Justin +165, Dialogue avec Tryphon n° 90)

Je ne saurais assez louer les mystères de l'Écriture, et assez admirer le sens divin qu'elle présente sous des fermes simples en apparence. D'où vient que Moïse ait été pleuré, et que le saint homme Jésus, fils de Navé, fut enseveli sans être pleuré cependant ? C'est que, du temps de Moïse, je veux dire, dans l'ancienne loi, tous les hommes étaient enveloppés dans la condamnation prononcée contre le péché d'Adam, et qu'il était naturel de donner des larmes à ceux qui descendaient aux enfers, suivant ce que dit l'Apôtre : «La mort a régné depuis Adam jusqu’à Moïse, même sur ceux qui n'avaient pas péché.» (Rm 5,4). Mais sous l’Évangile, c'est-à-dire, sous Jésus, par qui nous a été ouvert le paradis, la mort engendre la joie. (…) (In Jesu vero, id est, in evangelio, per quem paradisus est
apertus, mortem gaudia prosequntur) (Saint Jérôme +420, lettre 39(22) à Paula n°3, PL 22,467)

5 Or telle fut la genèse de Jésus Christ. Marie, sa mère, était fiancée à Joseph: or, avant qu'ils eussent mené vie commune, elle se trouva enceinte par le fait de l'Esprit Saint. 19 Joseph, son mari, qui était un homme juste et ne voulait pas la dénoncer publiquement, résolut de la répudier sans bruit. 20 Alors qu'il avait formé ce dessein, voici que l'Ange du Seigneur lui apparut en songe et lui dit: "Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ta femme: car ce qui a été engendré en elle vient de l'Esprit Saint; 21 elle enfantera un fils, et tu l'appelleras du nom de Jésus: car c'est lui qui sauvera son peuple de ses péchés.22 Or tout ceci advint pour que s'accomplît cet oracle prophétique du Seigneur:23 Voici que la vierge concevra et enfantera un fils, et on l'appellera du nom d'Emmanuel, ce qui se traduit: "Dieu avec nous." (Matthieu 1,18-23)

6 L’expression Nom de Dieu signifie Dieu comme Celui qui est présent parmi les hommes. Ainsi il est dit du Temple de Jérusalem que là Dieu « a fait habiter son Nom » (cf Dt 12,11 et passim). Israël n’aurait jamais osé dire « là habite Dieu ». Il savait que Dieu était infiniment grand, qu’il transcendait et embrassait l’univers. Et pourtant il était vraiment présent : lui, réellement. C’est ce qu’on entend quand on dit: « là il a fait habiter son Nom ». (…) La révélation du Nom est une nouvelle forme de la présence de Dieu parmi les hommes une manière nouvelle et radicale dont Dieu se rend présent parmi les hommes. En Jésus, Dieu entre totalement dans le monde des hommes.(…) Basil Studer a fait remarquer qu’aux débuts du christianisme « des milieux influencés par le judaïsme » auraient « développé une christologie particulière du Nom ». « Nom, Loi, Alliance, Commencement, Jour » devinrent alors des titres du Christ. On le sait le Christ lui-même comme personne est «le Nom de Dieu », l’accessibilité de Dieu pour nous. (Joseph Ratzinger, Benoît XVI, Jésus de Nazareth II, Rocher, 2011 pp. 114-115)

7 « Le nom de Jésus éclaire quand on le prêche. Il nourrit quand on le médite, il est un baume quand on l'invoque... D'où serait venue sur la terre entière la lumière si grande et si soudaine de la foi sinon par la prédication du nom de Jésus ? Le nom de Jésus n'est pas seulement lumière, il est nourriture... Toute nourriture de l'âme est sèche si elle n'est trempée de cette huile, insipide si ce sel ne l'assaisonne. Ce que vous écrivez est lettre morte pour moi si je n'y lis le nom de Jésus. Vos paroles dans la controverse ou la discussion me lassent si vous ne prononcez pas le nom de Jésus. Jésus, miel dans la bouche, mélodie à l'oreille, chant pour le cœur. » (Saint Bernard, sermon pour la fête du saint Nom de Jésus) « Frère François quand il rencontrait le Nom du Seigneur, passait sa langue sur ses lèvres comme pour en savourer la douceur…quand il prononçait ou entendait le nom de Jésus il était rempli intérieurement d’une joie qui le transformait extérieurement, il paraissait savourer un mets doux comme le miel et entendre une harmonie délicieuse » (Saint Bonaventure +1274)

Texte vidéo n°2

8 "Dans le nom de Christ, est sous-entendu Celui qui a oint, Celui qui a été oint et l'Onction même dont Il a été oint : Celui qui a oint, c'est le Père ; Celui qui a été oint, c'est le Fils, et Il l'a été dans l'Esprit qui est l'onction" (Saint Irénée + 207, Adversus Haereses III,18,3)

9 Le Seigneur ton Dieu suscitera pour toi, du milieu de toi, parmi tes frères, un prophète comme moi, que vous écouterez. C'est cela même que tu as demandé au Seigneur ton Dieu, à l'Horeb, au jour de l'Assemblée: "Pour ne pas mourir, je n'écouterai plus la voix du Seigneur mon Dieu et je ne regarderai plus ce grand feu", et le Seigneur me dit: "Ils ont bien parlé. Je leur susciterai, du milieu de leurs frères, un prophète semblable à toi, je mettrai mes paroles dans sa bouche et il leur dira tout ce que je lui ordonnerai. (Deutéronome, 18,15-18)

10 Et voici quel fut le témoignage de Jean, quand les Juifs lui envoyèrent de Jérusalem des prêtres et des lévites pour lui demander: "Qui es-tu?" Il confessa, il ne nia pas, il confessa: "Je ne suis pas le Christ" -- "Qu'es-tu donc? Lui demandèrent-ils. Es-tu Elie?" Il dit: "Je ne le suis pas" -- "Es-tu le prophète?" Il répondit: "Non." Ils lui dirent alors: "Qui es-tu, que nous donnions réponse à ceux qui nous ont envoyés? Que dis-tu de toi-même" -- Il déclara: "Je suis la voix de celui qui crie dans le désert : Rendez droit le chemin du Seigneur, comme a dit Isaïe, le prophète." On avait envoyé des Pharisiens. Ils lui demandèrent: "Pourquoi donc baptises-tu, si tu n'es ni le Christ, ni Elie, ni le prophète?" Jean leur répondit: "Moi, je baptise dans l'eau. Au milieu de vous se tient quelqu'un que vous ne connaissez pas, celui qui vient derrière moi, dont je ne suis pas digne de dénouer la courroie de sandale." (Jean 1,23-27)

11 Si donc la perfection était réalisée par le sacerdoce lévitique -- car c'est sur lui que repose la Loi donnée au peuple -- , quel besoin y avait-il encore que se présentât un autre prêtre selon l'ordre de Melchisédech et qu'il ne fût pas dit "selon l'ordre d'Aaron" -- 12 En effet, changé le sacerdoce, nécessairement se produit aussi un changement de Loi. -- 13 Car celui dont ces choses sont dites appartenait à une autre tribu, dont aucun membre ne s'est jamais occupé du service de l'autel. 14 Il est notoire, en effet, que notre Seigneur est issu de Juda, tribu dont Moïse n'a rien dit quand il traite des prêtres. 15 Cela devient encore plus évident si, à la ressemblance de Melchisédech, se présente un autre prêtre, 16 qui ne l'est pas devenu selon la règle d'une prescription charnelle, mais bien selon la puissance d'une vie impérissable. 17 Ce témoignage, en effet, lui est rendu: Tu es prêtre pour l'éternité selon l'ordre de Melchisédech. 18 Ainsi se trouve abrogée la prescription antérieure, en raison de sa faiblesse et de son inutilité -- 19 car la Loi n'a rien amené à la perfection -- et introduite une espérance meilleure, par laquelle nous approchons de Dieu. 20 D'autant plus que cela ne s'est pas fait sans serment. Les autres, en effet, sont devenus prêtres sans serment; 21 mais celui-ci l'a été avec serment, par Celui qui lui a dit: "Le Seigneur a juré, et il ne s'en repentira pas: Tu es prêtre pour l'éternité." 22 Et par suite c'est d'une alliance meilleure que Jésus est devenu garant.23 De plus, ceux-là sont devenus prêtres en grand nombre, parce que la mort les empêchait de durer; 24 mais lui, du fait qu'il demeure pour l'éternité, il a un sacerdoce immuable. 25 D'où il suit qu'il est capable de sauver de façon définitive ceux qui par lui s'avancent vers Dieu, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur. 26 Oui, tel est précisément le grand prêtre qu'il nous fallait, saint, innocent, immaculé, séparé désormais des pécheurs, élevé plus haut que les cieux, 27 qui ne soit pas journellement dans la nécessité, comme les grands prêtres, d'offrir des victimes d'abord pour ses propres péchés, ensuite pour ceux du peuple, car ceci il l'a fait une fois pour toutes en s'offrant lui-même. 28 La Loi, en effet, établit comme grands prêtres des hommes sujets à la faiblesse; mais la parole du serment -- postérieur à la Loi -- établit le Fils rendu parfait pour l'éternité. (Hébreux 7,11-28)

12 Ainsi parle Yahvé Sabaot. C'est moi qui t'ai pris au pâturage, derrière les brebis, pour être chef de mon peuple Israël. 9 J'ai été avec toi partout où tu allais; j'ai supprimé devant toi tous tes ennemis. Je te donnerai un grand nom comme le nom des plus grands de la terre. 10 Je fixerai un lieu à mon peuple Israël, je l'y planterai, il demeurera en cette place, il ne sera plus ballotté et les méchants ne continueront pas à l'opprimer comme auparavant, 11 depuis le temps où j'instituais des juges sur mon peuple Israël; je te débarrasserai de tous tes ennemis. Yahvé t'annonce qu'il te fera une maison. 12 Et quand tes jours seront accomplis et que tu seras couché avec tes pères, je maintiendrai après toi le lignage issu de tes entrailles (et j'affermirai sa royauté. 13 C'est lui qui construira une maison pour mon Nom) et j'affermirai pour toujours son trône royal. 14 Je serai pour lui un père et il sera pour moi un fils (2 Samuel 7,8-14)

Le Seigneur t'annonce qu'il te fera une maison, et quand il sera pleinement temps de rejoindre tes pères je maintiendrai après toi ton lignage; ce sera l'un de tes fils dont j'affermirai le règne. C'est lui qui me bâtira une maison et j'affermirai pour toujours son trône. Je serai pour lui un père et il sera pour moi un fils; je ne lui retirerai pas ma faveur comme je l'ai retirée à celui qui t'a précédé. Je le maintiendrai à jamais dans ma maison et dans mon royaume, et son trône sera à jamais affermi." (1 Chroniques 17,7-15)

13 David avec ses gens marcha sur Jérusalem contre les Jébuséens qui habitaient le pays, et ceux-ci dirent à David: "Tu n'entreras pas ici! Les aveugles et les boiteux t'en écarteront" (c'est-à-dire: David n'entrera pas ici). 7 Mais David s'empara de la forteresse de Sion; c'est la Cité de David. 8 Ce jour-là, David dit: "Quiconque frappera les Jébuséens et montera par le canal..." Quant aux boiteux et aux aveugles, David les hait en son âme (C'est pourquoi on dit: Aveugle et boiteux n'entreront pas au Temple.) 9 David s'installa dans la forteresse et l'appela Cité de David. Puis David construisit un mur sur son pourtour, depuis le Millo vers l'intérieur. (2 Samuel 5,6-9)

Texte vidéo n°3 

14 Je pris alors la parole et lui dis: "Que signifient ces deux oliviers, à droite du chandelier et à sa gauche?" (Je repris la parole et lui dis: "Que signifient les deux branches d'olivier qui, par les deux tuyaux d'or, dispensent l'huile"?) Il me répondit: "Ne sais-tu pas ce que signifient ces choses?" Je dis: "Non, mon Seigneur." Il dit: "Ce sont les deux Oints qui se tiennent devant le Seigneur de toute la terre." (Zacharie 4,11-14)

15 Certains, des gens de Jérusalem, disaient: "N'est-ce pas lui qu'ils cherchent à tuer? 26 Et le voilà qui parle ouvertement sans qu'ils lui disent rien! Est-ce que vraiment les autorités auraient reconnu qu'il est le Christ? 27 Mais lui, nous savons d'où il est, tandis que le Christ, à sa venue, personne ne saura d'où il est." (Jean 7,25-27)

16 "Sont assignées 70 semaines pour ton peuple et ta ville sainte pour mettre un terme à la transgression, pour apposer les scellés aux péchés, pour expier l'iniquité, pour introduire éternelle justice,pour sceller vision et prophétie, pour oindre le Saint des Saints. 25 Prends-en connaissance et intelligence : Depuis l'instant que sortit cette parole Qu'on revienne et qu'on rebâtisse Jérusalem jusqu'à un Prince Messie, sept semaines et 62 semaines. (Daniel 9,24-25)

17 Le dernier âge prédit par la Sibylle est arrivé : le grand ordre des siècles recommence ; Déjà revient aussi la Vierge, revient le règne de Saturne : déjà du haut des cieux descend une nouvelle race. Chaste Lucine, favorise seulement la naissance de cet enfant sous lequel cessera l'âge de fer et renaîtra l'âge d'or pour le monde entier : déjà règne ton cher Apollon. C'est de ton consulat, Pollion, que datera cette brillante période, et que les grands mois commenceront leur cours. C'est sous tes auspices que les traces de nos forfaits, s'il en reste encore, disparaîtront pour toujours délivrant l'univers d'une éternelle alarme. Cet enfant vivra de la vie des dieux ; il verra les héros mêlés avec les dieux ; ils le verront lui-même et il gouvernera le monde pacifié par les vertus de son père. Enfant, la terre, féconde sans culture, t'offrira d'abord comme présents le lierre rampant avec le baccar, et les colocases mêlées à la riante acanthe ; d'elles-mêmes les chèvres rapporteront à la maison leurs mamelles pleines de lait ; les troupeaux ne craindront point le lion superbe ; ton berceau même se couvrira de fleurs caressantes (…) " Tournez, fuseaux, filez ces siècles fortunés ", ont dit de concert les parques d'accord avec l'ordre immuable des Destins. Mais déjà le temps va venir ; prépare-toi aux honneurs suprêmes, cher enfant des dieux, noble rejeton du grand Jupiter ! Vois tressaillir le monde à la masse convexe, et les terres et l'étendue des mers et les hauteurs du ciel ; vois comme tout se réjouit de la venue de ce siècle. (Virgile +19 avant JC, Les Bucoliques, 4ème églogue)

18 « Pour la première fois un gouvernement et un Royaume qui embrasse toute la terre existent. Pour la première fois un grand espace pacifié, où les biens de tous peuvent être enregistrés et mis au service de la communauté, existe. C’est seulement à ce moment, où une communion de droits et de biens à une grande échelle existe et où une langue universelle permet à une communauté culturelle l’entente dans la pensée et dans l’action, qu’un message universel de salut, un portier universel de salut peut entrer dans le monde : c’est en effet "la plénitude des temps". » (Joseph Ratzinger, Benoît XVI, L’enfance de Jésus, Flammarion, 2012, p.88)

19 « Supposons qu'un fiancé donne une bague à sa fiancée ; si celle-ci préfère la bague à son fiancé, qui a fait cette bague pour elle (et illa acceptum annulum plus diligeret quam sponsum qui illi fecit annulum), ne surprend-on pas, dans cet attachement au cadeau du fiancé, un cœur adultère, encore que cette jeune fille aime ce que lui a donné son fiancé ? Bien sûr, elle aime ce que lui a donné son fiancé ; pourtant, si elle disait : Cette bague me suffit ; mais lui, je ne veux plus le voir, quelle femme serait-ce là ? Qui ne condamnerait cette folie ? Qui ne convaincrait ce cœur d'adultère ? Tu aimes l'or au lieu de l'homme, tu aimes la bague au lieu du fiancé : si tels sont tes sentiments que tu préfères la bague au fiancé et ne veuilles plus voir ton fiancé, alors le gage qu'il t'a donné n'est plus lien d'amour, mais cause d'aversion. En te donnant ce gage, le fiancé espérait être aimé pour lui-même à travers ce gage. (Saint Augustin + 430 Commentaire sur la 1ère épitre de Jean II, 11 ; PL 35, 1995).

20 Arrivé dans la région de Césarée de Philippe, Jésus posa à ses disciples cette question: "Au dire des gens, qu'est le Fils de l'homme?" Ils dirent: "Pour les uns, Jean le Baptiste; pour d'autres, Elie; pour d'autres encore, Jérémie ou quelqu'un des prophètes" - "Mais pour vous, leur dit-il, qui suis-je?" 16 Simon-Pierre répondit: "Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant." En réponse, Jésus lui dit: "Tu es heureux, Simon fils de Jonas, car cette révélation t'est venue, non de la chair et du sang, mais de mon Père qui est dans les cieux. Eh bien! Moi je te dis: Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Eglise, et les Portes de l'Hadès ne tiendront pas contre elle. Je te donnerai les clefs du Royaume des Cieux : quoi que tu lies sur la terre, ce sera tenu dans les cieux pour lié, et quoi que tu délies sur la terre, ce sera tenu dans les cieux pour délié." Alors il ordonna aux disciples de ne dire à personne qu'il était le Christ. (Matthieu 16,13-20)

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