Annonces de la Semaine du 15 au 21 Septembre 2024

 

« Pour moi, la prière c’est… ? » La question semble anodine mais elle touche chacun dans l’intimité de sa relation avec Dieu. « La prière, c’est toujours quelque chose de personnel. Rien n’empêche de prier », a conseillé Mgr Pierre d’Ornellas en ouverture de sa catéchèse du matin au sanctuaire de la Peinière.

En préparation du prochain Grand Jubilé, il nous a invité à dédier l'année 2024 « à une grande symphonie de prière » comme le préconisait le Pape François :

« Comme dans toute symphonie, il y a divers "mouvements", c'est-à-dire divers genres de prières : louange, action de grâce, supplication, lamentation, narration, réflexion sapientielle, et autres, aussi bien dans la forme personnelle que dans la forme chorale de tout le peuple. Ce sont les chants que l'Esprit lui-même a mis sur les lèvres de l'Épouse, son Église. Tous les Livres de la Bible, je le rappelais la dernière fois, sont inspirés par l'Esprit Saint, mais le Livre des Psaumes l'est aussi en ce sens qu'il est rempli d'inspiration poétique. (…) Les psaumes reflètent parfois une situation historique et une mentalité religieuse qui ne sont plus les nôtres. Cela ne signifie pas qu'ils ne sont pas inspirés, mais qu'à certains égards, ils sont liés à une époque et à un stade provisoire de la révélation, comme c'est aussi le cas pour une grande partie de la législation ancienne. Ce qui justifie le plus notre accueil des psaumes, c'est qu'ils ont été la prière de Jésus, de Marie, des Apôtres et de toutes les générations chrétiennes qui nous ont précédés. Lorsque nous les récitons, Dieu les entend dans la grandiose "orchestration" qu'est la communion des saints. Jésus, selon la Lettre aux Hébreux, entre dans le monde avec dans le cœur un verset de psaume : "Me voici, je suis venu, mon Dieu, pour faire ta volonté," (cf. He 10, 7 ; Ps 40, 9) ; et il quitte le monde, selon l'Évangile de Luc, avec un autre verset sur les lèvres : "Père, entre tes mains je remets mon esprit" (Lc 23, 46 ; cf. Ps 31, 6).

Après le Nouveau Testament, les Pères et toute l'Église ont utilisé les psaumes, ce qui en fait un élément fixe de la célébration de la Messe et de la Liturgie des Heures. « Toute l'Écriture Sainte respire la bonté de Dieu, dit Saint Ambroise, mais en particulier le doux livre des psaumes » [2],. Priez-vous parfois avec les psaumes ? Par exemple, quand vous êtes un peu triste parce que vous avez péché, priez-vous le psaume 50 ? Il y a tant de psaumes qui nous aident à avancer. Prenez l'habitude de prier les psaumes. Je vous assure que vous serez heureux à la fin.

Mais nous ne pouvons pas nous contenter seulement de vivre de l'héritage du passé : il nous faut faire des psaumes notre prière. Il a été écrit que, dans un certain sens, nous devons devenir nous-mêmes "auteurs" des psaumes, les faisant nôtres et en priant avec [3]. S'il y a des psaumes, ou simplement des versets, qui parlent à notre cœur, il est bon de les répéter et de les prier pendant la journée. Les psaumes sont des prières "pour toutes les saisons" : il n'y a pas d'état d'âme ni de besoin qui ne trouve en eux les meilleurs mots pour se transformer en prière. À la différence de toutes les autres prières, les psaumes ne perdent pas leur efficacité à force d'être répétés, bien mieux, elle est accrue. Pourquoi ? Parce qu'ils sont inspirés par Dieu et qu'ils "respirent" Dieu, chaque fois qu'on les lit avec foi. (…)

Les Psaumes nous invitent à ne pas appauvrir notre prière en la réduisant uniquement à des demandes, à un continuel "donne-moi, donne-nous...". Apprenons de la prière du notre Père qui, avant de demander le "pain quotidien", dit : "Que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soit faite". Les psaumes nous aident à nous ouvrir à une prière moins centrée sur nous-mêmes : une prière de louange, de bénédiction, d'action de grâce ; ils nous aident aussi à être la voix de toute la création, en l'associant à notre louange.

Frères et sœurs, que l'Esprit Saint, qui a donné à l'Église-Épouse les mots pour prier son divin Époux, nous aide à les faire résonner dans l'Église d'aujourd'hui et à faire de cette année préparatoire au Jubilé une véritable symphonie de prière. Merci !

possible…, mais que ta volonté soit faite”. (…)

Audience générale du Pape François le 19 juin 2024


  • CATECHESE : Mercredi 18 septembre 20h30 réunion à la bergerie pour les parents des enfants de l’éveil à la foi à la pastorale.                                                                                          
  • Samedi 5 Octobre, journée de rassemblement Cléophas à Kériaden à St Malo pour les enfants (et leurs parents) qui ont vécu leur première des communions et jusqu’à la 6eme.
  • Mercredis : répétition de la chorale à l’église à 20h15
  • Denier de l’Eglise : soutenir la mission en participant au denier de l’Eglise. Merci de votre grande générosité.
  • Jeudi 3 Octobre de 9h30 à 16h à l’église Notre Dame des Grèves de Saint Malo, La commission Diocésaine d’Art Sacré propose une première réunion de « mise en lumière de la mission du sacristain ». Cette première rencontre portera sur les objets liturgiques (orfèvrerie, textile, mobilier…). Une fiche d’information est disponible pour chaque sacristain à l’accueil du presbytère.
  • Dimanche 6 Octobre 10h30 à Tinténiac : Vous êtes tous invités à la messe d’installation des trois prêtres de la paroisse, qui sera présidée par Mgr Bondu et suivie d’un apéro à la bergerie.



14 et 15 septembre : Fête de la croix glorieuse et mémoire de Notre Dame des douleurs 

La Croix, signe éminent de l’amour sauveur de Dieu qui donne sa vie, et signe de victoire sur le péché, le mal et la mort, car ce don débouche sur la Résurrection et la gloire. Les quarante jours qui conduisent de la Transfiguration à la fête de la Croix, nous incitent à changer notre regard sur la Croix pour y voir le désir de Dieu que « la vie surgisse à nouveau là où la mort avait pris naissance » (Préface). Au lendemain de la Croix glorieuse, l’Eglise fête de la compassion de Marie avec la mémoire de la Bienheureuse Vierge Marie des Douleurs, qu’on a souvent appelée Notre Dame des sept douleurs.

« Tournez vos yeux incessamment vers la Vierge Marie, elle qui est Mère de douleurs mais aussi Mère de consolation. Elle peut vous comprendre pleinement et vous aider. En regardant vers elle, en la priant, votre torpeur deviendra sérénité, votre angoisse se transformera en espérance, votre deuil en amour », Saint Jean Paul II.



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