Annonces de la Semaine du 09 au 15 Avril 2023

 

« Le jour de Pâques, l’Église nous dit : Jésus Christ a accompli pour nous ce voyage à travers les dimensions de l’univers. Dans la Lettre aux Éphésiens nous lisons qu’il est descendu jusqu’en bas sur la terre et que Celui qui est descendu est le même que Celui qui est aussi monté au plus haut des cieux pour combler tout l’univers (cf. 4, 9-10). Ainsi la vision du psaume est devenue réalité. Dans l’obscurité impénétrable de la mort, il est entré comme la lumière – la nuit devint lumière comme le jour, et les ténèbres devinrent lumière. C’est pourquoi l’Église peut justement considérer ces paroles d’action de grâce et de confiance comme les paroles du Ressuscité adressées au Père : « Oui, j’ai accompli le voyage jusqu’aux profondeurs extrêmes de la terre, dans l’abîme de la mort, et j’ai apporté la lumière ; et maintenant je suis ressuscité et je suis pour toujours saisi par tes mains ». Mais cette parole du Ressuscité au Père est devenue aussi une parole que le Seigneur nous adresse : « Je suis ressuscité et maintenant je suis pour toujours avec toi », dit-il à chacun d’entre nous. Ma main te soutient. Où que tu puisses tomber, tu tomberas dans mes mains. Je suis présent jusqu’aux portes de la mort. Là où personne ne peut plus t’accompagner et où tu ne peux rien emporter, là je t’attends et je change pour toi les ténèbres en lumière. (…) Dans le Credo, nous proclamons, à propos du chemin du Christ : « Il est descendu aux enfers ». Qu’est-il arrivé alors ? Puisque nous ne connaissons pas le monde de la mort, nous ne pouvons-nous représenter ce processus de victoire sur la mort qu’à travers des images qui restent toujours peu adaptées. Avec toute leur insuffisance, elles nous aident cependant à comprendre quelque chose du mystère. La liturgie applique à la descente de Jésus dans la nuit de la mort la parole du psaume 23 [24] : « Portes, levez vos frontons, élevez-vous, portes éternelles ! » La porte de la mort est fermée, personne ne peut entrer par là. Il n’y a pas de clé pour cette porte de fer. Pourtant, le Christ en a la clé. Sa Croix ouvre toutes grandes les portes de la mort, les portes inviolables. Maintenant, elles ne sont plus infranchissables. Sa Croix, la radicalité de son amour, est la clé qui ouvre cette porte. L’amour de Celui qui, étant Dieu, s’est fait homme pour pouvoir mourir, cet amour-là a la force d’ouvrir la porte. Cet amour est plus fort que la mort. Les icônes pascales de l’Église d’Orient montrent comment le Christ entre dans le monde des morts. Son vêtement est lumière, parce que Dieu est lumière. (…)

Dans l’incarnation, le Fils de Dieu s’est fait un avec l’être humain, avec Adam. Mais c’est seulement au moment où il accomplit l’acte extrême de l’amour en descendant dans la nuit de la mort qu’il porte à son accomplissement le chemin de l’incarnation. Par sa mort, il prend par la main Adam, tous les hommes en attente, et il les conduit à la lumière. On peut toutefois demander : mais que signifie donc cette image ? Quelle nouveauté est réellement advenue avec le Christ ? L’âme de l’homme est par elle-même immortelle depuis la création – qu’est-ce le Christ a donc apporté de nouveau ? Oui, l’âme est immortelle, parce que l’homme demeure de manière singulière dans la mémoire et dans l’amour de Dieu, même après sa chute. Mais sa force ne lui suffit pas pour s’élever vers Dieu. Nous n’avons pas d’ailes qui pourraient nous porter jusqu’à une telle hauteur. Et pourtant rien d’autre ne peut combler l’homme éternellement si ce n’est être avec Dieu. Une éternité sans cette union avec Dieu serait une condamnation. L’homme ne réussit pas à atteindre les hauteurs, mais il aspire à monter : « Du ventre des enfers, j’appelle ...» Seul le Christ ressuscité peut nous mener jusqu’à l’union avec Dieu, jusqu’à ce point où, par nos forces, nous ne pouvons parvenir. Lui prend vraiment la brebis perdue sur ses épaules et il la ramène à la maison. Nous vivons accrochés à son Corps, et, en communion avec son Corps, nous allons jusqu’au cœur de Dieu. Ainsi seulement la mort est vaincue, nous sommes libres et notre vie est espérance. Telle est la joie de la Vigile pascale : nous sommes libres. Par la résurrection de Jésus, l’amour s’est manifesté plus fort que la mort, plus fort que le mal. L’amour l’a fait descendre et il est en même temps la force par laquelle il est monté ; la force par laquelle il nous porte avec lui. Unis à son amour, portés sur les ailes de son amour, comme des personnes qui aiment, nous descendons avec lui dans les ténèbres du monde, en sachant que nous montons aussi avec lui. (…) Amen. 

Pape Benoît XVI, homélie de la Vigile Pascale 2006



  • Denier de l’Eglise : il assure la vie matérielle des prêtres. Des enveloppes sont à votre disposition. Merci pour votre générosité. 
  • Merci à toutes les personnes qui ont permis de vivre cette Semaine Sainte : que Dieu soit béni pour tant de talents !
  • Formation des prêtres du diocèse : vendredi toute la journée
  • Il est possible de faire des offrandes de messes qui seront célébrées à Rome par l’abbé Nicolas Esnault.




« Il est donc fondamental pour notre foi et pour notre témoignage chrétien de proclamer la résurrection de Jésus de Nazareth comme un événement réel, historique, attesté par de nombreux témoins faisant autorité. Nous l'affirmons avec force car, à notre époque également, il ne manque pas de personnes qui cherchent à en nier l'historicité, en réduisant le récit évangélique à un mythe, en reprenant et en présentant des théories anciennes et déjà utilisées comme nouvelles et scientifiques. Certes, la résurrection n'a pas été pour Jésus un simple retour à la vie terrestre précédente, mais elle a été le passage à une dimension profondément nouvelle de vie, qui nous concerne nous aussi, qui touche toute la famille humaine, l'histoire et tout l'univers. Cet événement a changé l'existence des témoins oculaires (…) C'est vrai : la résurrection de Jésus fonde notre solide espérance et illumine tout notre pèlerinage terrestre, y compris l'énigme humaine de la douleur et de la mort. La foi dans le Christ crucifié et ressuscité est le cœur de tout le message évangélique, le noyau central de notre "Credo" Catéchèse du Pape Benoît XVI du 15 avril 2009



POUR NOURRIR SA FOI ET SA VIE CHRETIENNE :

« Un temps viendra où les gens ne supporteront plus l’enseignement de la saine doctrine ; mais, au gré de leurs caprices, ils iront se chercher une foule de maîtres pour calmer leur démangeaison d’entendre du nouveau. » (2ème lettre à Timothée chapitre 4)

« Comme Dieu vous aime : en pèlerinage vers Rome, Jérusalem » par le cardinal Jean Marie Lustiger

« Jésus de Nazareth », tome 2 « De l'entrée à Jérusalem à la Résurrection » par le Pape Benoit XVI/Ratzinger

« Introduction à la Vie Dévote » par Saint François de Sales





Regina Caeli  (pendant le Temps de Pascal)

Prière à 7 h 05, 12 h 05 et 19 h 05

Regina Cæli, laetare, alleluia, quia quem meruisti portare, alleluia. 

Resurrexit, sicut dixit, alleluia. Ora pro nobis Deum, alleluia.

Reine du Ciel, réjouissez-Vous, alléluia ! car Celui que Vous avez mérité de porter dans Votre sein, alléluia ! est ressuscité comme Il l'a dit, alléluia ! Priez Dieu pour nous, alléluia.

℣ Soyez dans la joie et l'allégresse, Vierge Marie, alléluia.

℟ Parce qu'Il est ressuscité comme Il l'avait dit, alléluia !

Prions : Dieu notre Père, tu as voulu réjouir le monde par la résurrection de ton Fils notre Seigneur Jésus Christ ; à notre demande, accorde-nous, grâce à sa mère, la Vierge Marie, de recevoir la joie de la vie qui ne finit pas. Par le Christ notre Seigneur. Amen







































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