Annonce de la Semaine du 23 au 29 Avril 2023

« 53. Chaque geste, chaque parole contient une action précise qui est toujours nouvelle parce qu’elle rencontre un moment toujours nouveau de notre propre vie. Je vais expliquer ce que je veux dire par un exemple simple.

Nous nous agenouillons pour demander pardon, pour plier notre orgueil, pour présenter à Dieu nos larmes, pour implorer son intervention, pour le remercier d’un cadeau reçu. C’est toujours le même geste qui, au fond, déclare notre propre petitesse en présence de Dieu. Néanmoins, accompli à différents moments de notre vie, il façonne nos profondeurs intérieures et se manifeste ensuite extérieurement dans notre relation avec Dieu et avec nos frères et sœurs. Aussi l’agenouillement doit être fait avec art, c’est-à-dire avec une pleine conscience de son sens symbolique et du besoin que nous avons de ce geste pour exprimer notre manière d’être en présence du Seigneur.

Et si tout cela est vrai pour ce simple geste, combien plus le sera-t-il pour la célébration de la Parole ?

        Quel art sommes-nous appelés à apprendre pour proclamer la Parole, pour l’écouter, pour la laisser inspirer notre prière, pour la faire devenir notre vie ? Tout cela est digne de la plus grande attention, non pas formelle ou simplement extérieure, mais vivante et intérieure, afin que chaque geste et chaque parole de la célébration, exprimés avec « art », forment la personnalité chrétienne de chaque individu et de la communauté.

        54. S’il est vrai que l’ars celebrandi est exigé de toute l’assemblée qui célèbre, il est également vrai que les ministres ordonnés doivent y porter une attention toute particulière.

        En visitant des communautés chrétiennes, j’ai remarqué que leur manière de vivre la célébration liturgique est conditionnée – pour le meilleur ou, malheureusement, pour le pire – par la façon dont leur pasteur préside l’assemblée. On pourrait dire qu’il existe différents « modèles » de présidence. (…)

        56. Le prêtre vit sa participation caractéristique à la célébration en vertu du don reçu dans le sacrement de l’Ordre, et celle-ci s’exprime précisément dans la présidence. Comme tous les rôles qu’il est appelé à remplir, il ne s’agit pas en premier lieu d’un devoir qui lui est assigné par la communauté, mais plutôt d’une conséquence de l’effusion de l’Esprit Saint reçue lors de l’ordination, qui le rend apte à une telle tâche. Le prêtre aussi est formé par le fait qu’il préside l’assemblée qui célèbre.

        57. Pour que ce service soit bien fait – et même avec art ! – il est d’une importance fondamentale que le prêtre ait tout d’abord une conscience aiguë d’être, par la miséricorde de Dieu, une présence particulière du Seigneur ressuscité.

        Le ministre ordonné est lui-même l’un des modes de présence du Seigneur qui rendent l’assemblée chrétienne unique, différente de toute autre assemblée (cf. Sacrosanctum Concilium, n.7). Ce fait donne une profondeur « sacramentelle » – au sens large – à tous les gestes et paroles de celui qui préside. L’assemblée a le droit de pouvoir sentir dans ces gestes et ces paroles le désir que le Seigneur a, aujourd’hui comme à la dernière Cène, de continuer à manger la Pâque avec nous. C’est donc le Seigneur Ressuscité qui est le protagoniste, et certainement pas nos immaturités qui cherchent, en assumant un rôle et une attitude, une présentabilité qu’elles ne peuvent avoir. Le prêtre lui-même devrait être submergé par ce désir de communion que le Seigneur a envers chacun. C’est comme s’il était placé au milieu entre le cœur brûlant de l’amour de Jésus et le cœur de chaque croyant, objet de son amour.

        Présider l’Eucharistie, c’est être plongé dans la fournaise de l’amour de Dieu. Lorsqu’il nous sera donné de comprendre cette réalité, ou même simplement d’en avoir l’intuition, nous n’aurons certainement plus besoin d’un Directoire qui nous imposerait le comportement adéquat. Si nous en avons besoin, c’est à cause de la dureté de notre cœur. La norme la plus élevée, et donc la plus exigeante, est la réalité même de la célébration eucharistique, qui sélectionne les mots, les gestes, les sentiments qui nous feront comprendre si notre usage de ceux-ci est ou non à la hauteur de la réalité qu’ils servent. Il est évident que cela ne s’improvise pas. C’est un art. Cela demande de la part du prêtre de l’application, un entretien assidu du feu de l’amour du Seigneur qu’il est venu allumer sur la terre (cf. Lc 12,49) ». 

        Extrait de la lettre Apostolique sur la formation liturgique du Peuple de Dieu du Pape François du 29 juin 2022 



  • Denier de l’Eglise : il assure la vie matérielle des prêtres. Des enveloppes sont à votre disposition. Merci pour votre générosité. 
  • Conseil Pastoral de Paroisse : mardi 25/04 
  • Partage de la Parole de Dieu (enfants) lors de la messe : 30/04
  • Parcours « Alpha Parents » :  04 & 11/05  cly.madre@orange.fr
  • Il est possible de faire des offrandes de messes qui seront célébrées à Rome par l’abbé Nicolas Esnault.



Extrait du discours du Pape François du 20 avril 2023


« À la lumière de la responsabilité de l'unité confiée à Pierre et à ses successeurs, je voudrais souligner deux aspects (…) 

Le premier est de favoriser l'unité. Malheureusement, nous voyons de plus en plus de nos jours comment l'unité de l'Église est blessée par la division. Et le diable est un spécialiste de la lutte contre l'unité ; c'est un spécialiste ! Cela est souvent causé par l'influence d'idéologies et de mouvements qui, parfois bien intentionnés, finissent par fomenter des partis et des critiques, chacun développant un certain complexe de supériorité lorsqu'il s'agit d'appréhender la pratique authentique de la foi. Cela est encore aggravé par l'application d'une terminologie laïque, en particulier du domaine politique, lorsqu'on parle de l'Église et de la foi elle-même. Saint Paul a mis en garde l'Église primitive contre ces instruments de division qui parlent superficiellement ou rejettent carrément la nature de l'Église comme unité dans la diversité, comme unité sans uniformité (cf. 1 Co 3, 1-9 ; Rm 16, 17-18). C'est le Saint-Esprit qui réalise cette unité sans uniformité ; lui seul en est capable. (…). On pense ici aux paroles de saint Paul à l'Église de Galatie : « Il n'y a ni Juif ni Grec, ni esclave ni libre, ni homme ni femme, car vous êtes tous un dans le Christ Jésus » (3, 28). (…) Le deuxième aspect, qui rappelle également la responsabilisation publique de Pierre et de ses successeurs pour l'unité de l'Église, est la transparence. Unité et transparence (…) »




POUR NOURRIR SA FOI ET SA VIE CHRETIENNE :

« Un temps viendra où les gens ne supporteront plus l’enseignement de la saine doctrine ; mais, au gré de leurs caprices, ils iront se chercher une foule de maîtres pour calmer leur démangeaison d’entendre du nouveau. » (2ème lettre à Timothée chapitre 4)


« Comme Dieu vous aime : en pèlerinage vers Rome, Jérusalem » par le cardinal Jean Marie Lustiger

« Jésus de Nazareth », tome 2 « De l'entrée à Jérusalem à la Résurrection » par le Pape Benoit XVI-Ratzinger

« CATÉCHISME DE L'EGLISE CATHOLIQUE : ABRÉGÉ »  22 € 












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