Annonces de la Semaine du 25 Février au 02 Mars 2024

 

« Ce dimanche, deuxième dimanche de carême, est le dimanche de la Transfiguration du Christ. En effet, dans l’itinéraire quadragésimal, la liturgie, après nous avoir invités à suivre Jésus dans le désert, pour affronter et vaincre avec Lui les tentations, nous propose de gravir avec Lui la « montagne » de la prière, pour contempler sur son visage humain la lumière glorieuse de Dieu. L’épisode de la transfiguration du Christ est attesté de manière concordante par les évangélistes Matthieu, Marc et Luc. On y trouve deux éléments essentiels : tout d’abord, Jésus monte avec les disciples Pierre, Jacques et Jean sur une haute montagne, où « il fut transfiguré devant eux » (Mc 9, 2), son visage et ses vêtements resplendirent d’une lumière fulgurante, tandis qu’à côté de Lui apparurent Moïse et Élie ; deuxièmement, une nuée couvrit le sommet de la montagne et d’elle sortit une voix qui disait : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé ; écoutez-le » (Mc 9, 7). Il y a donc la lumière et la voix : la lumière divine qui resplendit sur le visage de Jésus, et la voix du Père céleste qui témoigne pour Lui et ordonne de l’écouter. On ne saurait détacher le mystère de la Transfiguration de son contexte, qui est le chemin que Jésus est en train de parcourir. Celui-ci est désormais résolu à aller jusqu’au bout de sa mission, pourtant il sait bien que, pour atteindre la résurrection, il devra passer par la passion et la mort sur la croix. C’est de cela qu’il a parlé ouvertement aux disciples, mais ceux-ci n’ont pas compris, et ils ont même refusé cette perspective, car ils ne raisonnent pas selon Dieu mais selon les hommes (cf. Mt 16, 23). Aussi Jésus emmène-t-il avec lui sur la montagne trois d’entre eux et il révèle sa gloire divine, splendeur de Vérité et d’Amour. Jésus veut que cette lumière puisse éclairer leurs cœurs quand ils traverseront l’obscurité profonde de sa passion et de sa mort, quand le scandale de la croix sera, pour eux, insupportable. Dieu est lumière, et Jésus veut offrir à ses amis les plus intimes l’expérience de cette lumière, qui demeure en Lui. Ainsi, après cet événement, Il sera en eux cette lumière intérieure qui saura les protéger de l’assaut des ténèbres. Même dans la nuit la plus sombre, Jésus est une lampe qui ne s’éteint jamais. Saint Augustin résume ce mystère en utilisant cette très belle expression, il dit : « Ce qu’est ce soleil pour les yeux de la chair, Jésus l’est pour les yeux du cœur » (Sermons 78, 2 : pl 38, 490). Chers frères et sœurs, nous avons tous besoin de lumière intérieure pour surmonter les épreuves de la vie. Cette lumière vient de Dieu, et c’est le Christ qui nous la donne, Lui en qui habite la plénitude de la divinité (cf. Col 2, 9). Gravissons avec Jésus la montagne de la prière et, en contemplant son visage plein d’amour et de vérité, laissons-nous remplir intérieurement de sa lumière. Demandons à la Vierge Marie, notre guide sur le chemin de la foi, de nous aider à vivre cette expérience en ce temps de Carême, trouvant chaque jour un moment pour prier en silence et pour écouter la Parole de Dieu.» Pape Benoît XVI, le 04/03/2012





  • Retraites de Carême en ligne : https://www.caremedanslaville.org/, https://retraites.carmes-paris.org/ 
  • Rencontre du Conseil Pastoral de Paroisse le 05 mars à 20 h
  • Sur Rcf Alpha : méditation de carême par Mgr d’Ornellas
  • Rencontres des Conseils Pastoraux du diocèse le 16 mars
  • Sacrement de Réconciliation sur le Doyenné : cf feuillet à votre disposition.
  • Pour les Annonces, merci d’appeler le service d’Accueil 


Méditation de Marie Noëlle Thabut sur le Psaume 115 
« Le serpent du Jardin de la Genèse insinuait que Dieu préférerait voir l’homme mourir... et justement le récit biblique affirmait que cette pensée est une tentation à laquelle il ne faut pas succomber. 
La tentation renaît sans cesse de voir en Dieu un rival de notre liberté et de notre vie. Lui qui semble pouvoir jouer avec notre vie à sa guise. Evidemment, notre relation à Dieu dépend de l’image que nous nous faisons de lui. Dans le schéma païen, on pourrait dire qu’il y a deux étapes : 1) l’homme souhaite quelque chose ; 2) pour l’obtenir, il essaie d’amadouer la divinité par tous les moyens possibles, y compris un sacrifice humain, s’il le faut. Le psaume d’aujourd’hui traduit l’attitude croyante, qui est un retournement complet de ce schéma : il y a deux étapes, oui, mais inversées. 
Premièrement, en Israël, on sait que c’est Dieu qui a l’initiative depuis toujours ; avec Adam, avec Noé, avec Abraham, chaque fois c’est Dieu qui a appelé l’homme à l’existence et à l’Alliance pour le bonheur de l’homme et non pour son profit, à lui, Dieu. Puis, quand le peuple a souffert en Egypte, Dieu est venu à son secours (…). Et Dieu a libéré son peuple. Deuxièmement, et c’est la conséquence, tout geste de l’homme vis-à-vis de Dieu n’est qu’une réponse ; par exemple, quand le peuple rend grâce, il ne fait que reconnaître l’œuvre de Dieu. (…) Et désormais l’action de grâce se manifestera non seulement par des sacrifices au Temple, mais aussi et surtout par un comportement quotidien fait d’obéissance à la volonté de Dieu. 


Note du Dicastère pour la Doctrine de la Foi sur la validité des sacrements du 26 janvier 2024 approuvée par le Pape François « Alors que dans d'autres domaines de l'action pastorale de l'Église, il existe un large espace de créativité, une telle inventivité dans le contexte de la célébration des sacrements se transforme plutôt en une « volonté manipulatrice » et ne peut donc être invoquée. Changer donc la forme d'un sacrement ou sa matière est toujours un acte gravement illicite et mérite une punition exemplaire, précisément parce que de tels gestes arbitraires sont susceptibles de produire de graves dommages au peuple fidèle de Dieu. (…) L'Église est le « ministre » des sacrements, elle n'en est pas la propriétaire. En les célébrant, elle reçoit elle-même la grâce, les sauvegarde et est à son tour sauvegardée par eux. La potestas qu'elle peut exercer à l'égard des sacrements est semblable à celle qu'elle possède à l'égard de l'Écriture sainte. (…) Pour tous les sacrements, en tout cas, le respect de la matière et de la forme a toujours été exigé pour la validité de la célébration. (…) Tant la matière que la forme, résumées par le Code de droit canonique, sont établies dans les livres liturgiques promulgués par l'autorité compétente, qui doivent donc être fidèlement observés, sans « rien ajouter, rien retrancher ou changer ». Il est clair, en effet, que « modifier de sa propre initiative la forme festive d'un sacrement ne constitue pas un simple abus liturgique, comme une transgression d'une norme positive, mais un vulnus [= blessure] infligé à la fois à la communion ecclésiale et à la reconnaissabilité de l'action du Christ, ce qui, dans les cas les plus graves, rend le sacrement lui-même invalide, parce que la nature de l'action ministérielle exige de transmettre fidèlement ce qui a été reçu (1 Co 15, 3) »



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