Annonces de la Semaine du 11 au 17 Février 2024

 

« Dimanche dernier, nous avons vu qu’au cours de sa vie publique, Jésus a guéri de nombreux malades, révélant que Dieu veut pour l’homme la vie, la vie en plénitude. L’Évangile de ce dimanche (Mc 1, 40-45) nous montre Jésus en contact avec la forme de maladie considérée à cette époque comme la plus grave, au point de rendre la personne « impure », et de l’exclure des relations sociales : nous parlons de la lèpre. Une législation spéciale (cf. Lv 13-14) réservait aux prêtres le devoir de déclarer la personne lépreuse, c’est-à-dire impure ; et de même, il revenait au prêtre d’en constater la guérison et d’admettre à nouveau le malade guéri à la vie normale.

Alors que Jésus allait prêcher dans les villages de Galilée, un lépreux vint à sa rencontre et lui dit : « Si tu le veux, tu peux me purifier ! ».

Jésus ne fuit pas au contact de cet homme, au contraire, poussé par une participation intime à sa situation, il tend la main et le touche — ignorant l’interdiction légale — et il lui dit : « Je le veux, sois purifié ! ». Dans ce geste et dans ces paroles du Christ, il y a toute l’histoire du salut, il y a l’incarnation de la volonté de Dieu de nous guérir, de nous purifier du mal qui nous défigure et qui entache nos relations. Dans ce contact entre la main de Jésus et le lépreux, est abattue toute barrière entre Dieu et l’impureté humaine, entre le Sacré et son contraire, certainement pas pour nier le mal et sa force négative, mais pour démontrer que l’amour de Dieu est plus fort que tout mal, même le plus contagieux et le plus horrible. Jésus a pris sur lui nos infirmités, il s’est fait « lépreux » afin que nous soyons purifiés. La célèbre expérience de saint François d’Assise, qu’il résume au début de son Testament, constitue un commentaire existentiel splendide de cet Évangile : « Le Seigneur m’a dit, à moi, frère François, de commencer à faire ainsi pénitence : quand j’étais dans le péché, voir des lépreux me semblait chose trop amère ; et le Seigneur lui-même me conduisit parmi eux et je leur faisais preuve de miséricorde. Et, m’éloignant d’eux, ce qui m’avait semblé amer se transforma en douceur dans mon âme et dans mon corps. Et ensuite, j’attendis un peu, puis je sortis du monde » (Sources franciscaines, 110). Chez ces lépreux, que François rencontra alors qu’il était encore « dans le péché » — comme il le dit — Jésus était présent ; et lorsque François s’approcha de l’un d’entre eux et, surmontant sa répugnance, l’embrassa, Jésus le guérit de sa lèpre, c’est-à-dire de son orgueil, et il le convertit à l’amour de Dieu. Voilà la victoire du Christ, qui est notre guérison profonde, et notre résurrection à une vie nouvelle !

Chers amis, adressons-nous en prière à la Vierge Marie, en faisant mémoire de ses apparitions à Lourdes. La Vierge confia à sainte Bernadette un message toujours actuel : l’invitation à la prière et à la pénitence. Par sa Mère, c’est toujours Jésus qui vient à notre rencontre, pour nous libérer de toute maladie du corps et de l’âme. Laissons-nous toucher et purifier par lui, et faisons preuve de miséricorde envers nos frères !».

Angelus du Pape Benoît XVI du 12 février 2012


  • Chemin de Croix : chaque clocher est invité à organiser ce temps de prière.
  • Vente de Ticket Tombola, le 18/02 au profit de l’association AEVE (Autisme Espoir Vers l’Ecole)
  • Appel décisif des catéchumènes adolescents à la Cathédrale Saint-Pierre le 17 février 2024 à 15h00
  • Appel décisif des catéchumènes adultes à St Aubin du Cormier le 18 février 2024 à 10h30


Note du DICASTÈRE POUR LA DOCTRINE DE LA FOI 

« Dans la liturgie, l'Église célèbre avec un amour et une vénération fidèles les sacrements que le Christ lui-même lui a confiés afin qu'elle les sauvegarde comme un héritage précieux et une source de sa vie et de sa mission. Malheureusement, il faut constater que la célébration liturgique, en particulier celle des sacrements, ne se déroule pas toujours en pleine fidélité aux rites prescrits par l'Église. Ce Dicastère est intervenu à plusieurs reprises pour lever les doutes sur la validité des sacrements célébrés, dans le rite romain, dans le non-respect des normes liturgiques, devant parfois conclure par une douloureuse réponse négative, constatant, dans ces cas, que les fidèles ont été dépouillés de ce qui leur est dû, « c'est-à-dire du mystère pascal célébré selon la modalité rituelle qu'établit l'Église ». 

A titre d'exemple, on pourrait faire référence aux célébrations baptismales dans lesquelles la formule sacramentelle a été modifiée dans l'un de ses éléments essentiels, rendant le sacrement nul et compromettant ainsi le futur chemin sacramentel des fidèles pour lesquels, avec un grave inconfort, il fallait répéter la célébration non seulement du baptême, mais aussi des sacrements reçus par la suite. Dans certaines circonstances, on peut observer la bonne foi de certains ministres qui, par inadvertance ou poussés par de sincères motivations pastorales, célèbrent les sacrements en modifiant les formules et les rites essentiels établis par l'Église, peut-être pour les rendre, à leur avis, plus adaptés et compréhensible. (…) Les sept gestes vitaux, que le Concile de Trente a solennellement déclarés divinement institués, constituent ainsi un lieu privilégié de rencontre avec le Christ Seigneur qui donne sa grâce et qui, avec les paroles et les actes rituels de l'Église, nourrit et fortifie la foi. C'est dans l'Eucharistie et dans tous les autres sacrements que « nous est assuré la possibilité de rencontrer le Seigneur Jésus et d'être atteint par la puissance de sa Pâque ». (…) »


Jeudi 11 février 1858 : Première apparition : Accompagnée de sa sœur et d'une amie, Bernadette se rend à Massabielle, le long du Gave, pour ramasser des os et du bois mort. Enlevant ses bas pour traverser le ruisseau et aller dans la Grotte, elle entend un bruit qui ressemblait à un coup de vent, elle lève la tête vers la Grotte : "J'aperçus une dame vêtue de blanc : elle portait une robe blanche, un voile blanc également, une ceinture bleue et une rose jaune sur chaque pied". Bernadette fait le signe de la croix et récite le chapelet avec la Dame. La prière terminée, la Dame disparaît brusquement.













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