Annonces de la Semaine du 28 Janvier au 3 Février 2024

« L’Évangile de ce dimanche (Mc 1, 21-28) nous présente Jésus, un jour de Sabbat, prêchant dans la synagogue à Capharnaüm, petite ville au bord du Lac de Galilée, où vivaient Pierre et son frère André. À son enseignement, qui suscite l’étonnement des auditeurs, succède la libération d’un homme « tourmenté par un esprit mauvais » (v. 23), qui reconnaît en Jésus le « saint de Dieu », c’est-à-dire le Messie. En peu de temps, sa renommée se répand dans toute la région, qu’il parcourt en annonçant le Royaume de Dieu et en guérissant toutes sortes de malades : parole et action. Saint Jean Chrysostome fait observer que le Seigneur « alterne le discours, au bénéfice des auditeurs, procédant des prodiges aux paroles et à nouveau passant de l’enseignement de sa doctrine aux miracles » (Hom. sur Matthieu 25, 1 : PG 57, 328). La parole que Jésus adresse aux hommes ouvre immédiatement l’accès à la volonté du Père et à la vérité sur eux-mêmes. Ce qui n’était pas le cas des scribes, qui devaient s’efforcer d’interpréter les Saintes Écritures par d’innombrables réflexions. En outre, à l’efficacité de la parole, Jésus unissait les signes de la libération du mal. Saint Athanase observe que « commander aux démons et les chasser n’est pas une œuvre humaine, mais divine » ; en effet, le Seigneur « éloignait des hommes toutes les maladies et infirmités. Qui, voyant son pouvoir… aurait encore douté qu’il soit le Fils, la Sagesse et la Puissance de Dieu ? » (Oratio de Incarnatione Verbi 18.19 : PG 25, 128 BC.129 B). L’autorité divine n’est pas une force de la nature. C’est le pouvoir de l’amour de Dieu qui crée l’univers et, en s’incarnant dans son Fils unique, en descendant dans notre humanité, guérit le monde corrompu par le péché. Romano Guardini écrit : « Toute la vie de Jésus est une traduction de la puissance en humilité… c’est la souveraineté qui s’abaisse à la forme de serviteur » (Il Potere, Brescia 1999, 141.142). Pour l’homme, l’autorité signifie souvent possession, pouvoir, domination, et succès. Pour Dieu, en revanche, l’autorité signifie service, humilité, et amour ; cela signifie entrer dans la logique de Jésus qui s’abaisse pour laver les pieds des disciples (cf. Jn 13, 5), qui cherche le vrai bien de l’homme, qui guérit les blessures, qui est capable d’un amour si grand qu’il donne la vie, parce qu’il est l’Amour. Dans une de ses lettres, sainte Catherine de Sienne écrit : « Il faut que nous comprenions et sachions, en vérité, avec la lumière de la foi, que Dieu est l’amour suprême et éternel, et qu’il ne peut rien vouloir d’autre que notre bien » (Ep. 13 in : Le Lettere, vol. 3, Bologne 1999, 206). Chers amis, [le] 2 février, nous célébrerons la fête de la Présentation du Seigneur au Temple, Journée mondiale de la vie consacrée. Invoquons avec confiance la Très Sainte Vierge Marie, afin qu’elle guide nos cœurs à toujours puiser dans la miséricorde divine, qui libère et guérit notre humanité, la comblant de grâces et de bienveillance, par la puissance de l’amour ». Angelus du Pape Benoît XVI du 29 janvier 2012 


  • Catéchèse : fête de la Présentation de Jésus au Temple avec les Petites Sœurs des Pauvres le mercredi 31/01 de 14 h 30 à 16 h 30 à la Tour St Joseph (St Pern)
  • Inscription pour le sacrement de la Confirmation : 1ère rencontre le 3 février à 10 h, église de Tinténiac
  • Prière mariale le samedi 3 février à 10 h, église de Tinténiac.
  • Des intentions de messe peuvent être données à l’abbé Esnault 
  • Nouvel accueil au presbytère : entrée côté cour. 


Le bienheureux Julien Maunoir naît en 1606 à Saint-Georges-de-Reintembault dans le diocèse de Rennes. La Bretagne est alors dans un état d’ignorance religieuse extrême ; les populations sont en proie à la superstition et à l’immoralité. Admis au noviciat des jésuites de Paris, Julien Maunoir est très attiré par les missions du Canada, comme son compagnon de scolasticat, Isaac Jogues, en même temps que séduit par un idéal de vie purement contemplative. Dieu le destine cependant aux missions bretonnes ; et la Vierge Marie lui obtient une connaissance miraculeuse du breton. Dès 1640, il ne cesse de parcourir, ordinairement à pied, tous les diocèses de Bretagne. Son action intense, sa parfaite adaptation aux besoins des âmes et surtout sa prière continuelle obtiennent chez les populations bretonnes un réveil de la foi, puis l’affermissement d’une vie chrétienne fervente. 

Le clergé est gagné par son exemple et Julien Mauroir entraîne après lui dans les missions plus de mille prêtres ; la durée de son œuvre est ainsi assurée. Il meurt à Plévin, le 28 janvier 1683.            

Source : Jesuites.com 


St François de Sales, évêque de Genève et docteur de l’Eglise :

« Ne rien demander, ne rien refuser ! »

« Tout par amour et rien par force »

« Comme les oiseaux, où qu’ils volent, rencontrent toujours l’air, ainsi, où que nous soyons, nous trouvons Dieu présent. »

« Pour moi, je n'ai jamais approuvé la méthode de ceux qui pour réformer l'homme commencent par l'extérieur : le maintien, les vêtements, la coupe de cheveux... Il me semble au contraire qu'il faut commencer par l'intérieur... Qui a Jésus dans son cœur, ne tardera pas à l'avoir en toutes ses actions extérieures.... Qui de l'homme gagne le cœur, gagne l'homme tout entier » (IVD 3, 23).

« Il s'agit d'aimer notre vocation, de vivre pleinement « là où le Seigneur nous a plantés » : « De quoi sert-il de bâtir des châteaux en Espagne puisqu'il nous faut habiter en France ? C'est ma vieille leçon... » (EA XIII, 289).

« Soyez patient avec tout le monde, mais surtout avec vous-même. » 

« Je veux dire que quand vous serez parmi les affaires et occupations communes, qui ne requièrent pas une attention si forte et si pressante, vous regardiez plus Dieu que les affaires ; et quand les affaires sont de si grande importance qu'elles requièrent toute votre attention pour être bien faites, de temps en temps vous regarderez à Dieu, comme font ceux qui naviguent en mer, lesquels, pour aller à la terre qu'ils désirent, regardent plus en haut au ciel que non pas en bas où ils voguent. »

« Une demi-heure d’oraison est essentielle, sauf quand on est très occupé. Alors, une heure est nécessaire… »  Introduction à la Vie Dévote (de Sainteté)

« Il faut voir ce que Dieu veut, et si Dieu veut que je le serve en une chose, je ne dois pas vouloir le servir en une autre. »       Lettre à la Présidente Brûrlart, 13 octobre 1604







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