21 Janvier 2024 : Dimanche de la Parole
Le dimanche 21 janvier 2024, au cœur de la Semaine de prière pour l’Unité des chrétiens, nous sommes invités à redécouvrir les Écritures Saintes.
Institué en 2019, par le Pape François, le Dimanche de la Parole doit être « entièrement consacré à la Parole de Dieu, pour comprendre l’inépuisable richesse qui provient de ce dialogue constant de Dieu avec son peuple. » Nous sommes donc tous invités à « écouter la Parole du Seigneur tant dans la liturgie que dans la prière et la réflexion personnelle » explique la lettre apostolique en forme de motu proprio qui institue ce rendez-vous désormais annuel.
« Quelle que soit notre mission, notre place ou notre lien dans l’Église, pratiquant, recommençant, catéchumène, consacré(e), ministre ordonné, nous voilà interpellés par le Pape : que fais-tu de la Parole de ton Dieu ? Sais-tu qu’elle est un trésor sans prix pour toi ? Et aussi pour ta communauté ? » (Mgr Pierre d’Ornellas, le 17.01.20)
Unité des chrétiens et lien avec le judaïsme
Si le Pape a placé ce dimanche de la Parole dans le cadre de la semaine de l’Unité des chrétiens, c’est pour manifester la dimension œcuménique de la Parole de Dieu. La Bible est le livre du peuple de Dieu tout entier.
Ce rendez-vous doit aussi nous aider à renforcer nos liens avec la communauté juive. Pour la plupart des chrétiens, la tradition juive a longtemps été inconnue. Or « les Saintes Écritures du peuple juif constituent une partie essentielle de la Bible chrétienne », et « sans l’Ancien Testament, le Nouveau Testament serait un livre indéchiffrable, une plante privée de ses racines et destinée à se dessécher » (Commission Pontificale Biblique : le peuple juif et ses saintes Écritures dans la Bible chrétienne 2001).
Une volonté du Concile Vatican II
Le Concile Vatican II a affirmé clairement l’importance pour les catholiques d’ouvrir « plus largement les trésors de la Bible ».
« Le premier principe a été d’opter pour une lecture semi-continue des trois Évangiles synoptiques. Matthieu, année A ; Marc, année B ; Luc, année C. » rappellent le Service National de la Pastorale Liturgique et Sacramentelle. « Cette répartition permet non seulement d’avoir une vue d’ensemble de la vie de Jésus et de son ministère, mais aussi d’entrer dans la compréhension de la cohérence spirituelle et théologique d’un Évangile. À cette trame de fond se sont ajoutées une première lecture tirée de l’Ancien Testament, sauf au temps pascal où nous lisons les Actes des Apôtres – récit de la constitution de l’Église dans le dynamisme de la Résurrection –, et une seconde lecture tirée des écrits apostoliques. »
https://rennes.catholique.fr/, 17 janvier 2024