Annonces de la Semaine du 1er au 7 janvier 2023

 


« Bonne année à tous ! En ce premier jour (…) je voudrais faire parvenir à chaque homme et à chaque femme du monde la bénédiction de Dieu. Je le fais avec l’ancienne formule contenue dans l’Écriture Sainte : « Que le Seigneur te bénisse et te garde ! Que le Seigneur fasse pour toi rayonner son visage et te fasse grâce !

Que le Seigneur te découvre sa face et t'apporte la paix !» (Nm 6, 24-26). De même que la lumière et la chaleur du soleil sont une bénédiction pour la terre, ainsi la lumière de Dieu l’est pour l’humanité, quand il fait briller sa face sur celle-ci. Et cela a eu lieu avec la naissance de Jésus Christ ! Dieu a fait resplendir sa face pour nous : au début de manière humble, cachée — à Bethléem seuls Marie et Joseph et quelques pasteurs furent les témoins de cette révélation — ; mais peu à peu, comme le soleil qui de l’aube arrive à midi, la lumière du Christ s’est accrue et s’est diffusée partout. Déjà pendant le bref temps de sa vie terrestre, Jésus de Nazareth a fait resplendir la face de Dieu sur la Terre Sainte ; et ensuite, à travers l’Église animée par son Esprit, il a étendu à toutes les nations l’Évangile de la paix. « Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre aux hommes qu’il aime » (Lc 2, 14). Tel est le chant des anges à Noël, et c’est le chant des chrétiens sous tous les cieux ; un chant qui des cœurs et des lèvres passe dans les gestes concrets, dans les actions de l’amour qui construisent le dialogue, la compréhension et la réconciliation.

C’est pourquoi, huit jours après Noël, quand l’Église, comme la Vierge Marie sa Mère, montre au monde Jésus nouveau-né, Prince de la paix, nous célébrons la Journée mondiale de la paix. Oui, cet Enfant, qui est le Verbe de Dieu fait chair, est venu apporter aux hommes une paix que le monde ne peut pas donner (cf. Jn 14, 27). Sa mission est d’abattre le « mur d’inimitié » (cf. Ep 2, 14). Et quand, sur les rives du Lac de Galilée, Il proclame ses Béatitudes, parmi celles-ci on trouve également « heureux les artisans de paix : ils seront appelés fils de Dieu » (Mt 5, 9). Qui sont les artisans de paix ?

Ce sont tous ceux qui, jour après jour, cherchent à vaincre le mal avec le bien, avec la force de la vérité, avec les armes de la prière et du pardon, avec le travail honnête et bien fait, avec la recherche scientifique au service de la vie, avec les œuvres de miséricorde corporelle et spirituelle. Les artisans de paix sont nombreux, mais ils ne font pas de bruit.

Comme le levain dans la pâte, ils font croître l’humanité selon le dessein de Dieu. Dans ce premier Angélus de l’année nouvelle, nous demandons à la Très Sainte Vierge Marie, Mère de Dieu, qu’elle nous bénisse, comme une mère bénit ses enfants qui doivent partir en voyage. Une nouvelle année est comme un voyage : avec la lumière et la grâce de Dieu, puisse-t-elle être un chemin de paix pour chaque homme et chaque famille, pour chaque pays et pour le monde entier. ».

Angelus Domini du Pape Benoît XVI du 1er Janvier 2013



« Bientôt, je serai face au juge ultime de ma vie. Même si, en regardant ma longue vie, j’ai beaucoup de raisons de craindre et d’avoir peur, j’ai néanmoins l’âme joyeuse parce que j’ai la ferme confiance que le Seigneur n’est pas seulement le juge juste, mais en même temps l’ami et le frère qui a déjà souffert lui-même de mes défauts et qui, par conséquent, en tant que juge, est en même temps mon avocat (Paraclet). 

En vue de l’heure du jugement, la grâce d’être chrétien devient claire pour moi. Être chrétien me donne la connaissance, et plus encore, l’amitié avec le juge de ma vie et me permet de franchir avec confiance la porte sombre de la mort. À cet égard, je me souviens constamment de ce que Jean raconte au début de l’Apocalypse : il voit le Fils de l’homme dans toute sa grandeur et tombe à ses pieds comme mort. Mais Lui, posant sa main droite sur lui, lui dit : « Ne crains pas ! C’est moi… » (cf. Ap 1, 12-17). Chers amis, c’est avec ces sentiments que je vous bénis tous ». Extrait de la lettre du Pape Benoît XVI, le 8.II.2022



Le Concile d’Ephèse (431) va déclarer que le terme adéquat pour désigner la Vierge doit être Theotokos, la Mère de Dieu (litt. « Celle qui porta Dieu » ou « Celle qui donna naissance à Dieu »). Cette terminologie permet d’attester que Jésus est bien « une personne de deux natures qui sont unies ».                                                                                        Le titre de « Mère de Dieu » ne signifie pas que Marie aurait existé avant Dieu ou l’aurait créé, mais qu’elle a donné naissance à Jésus qui est pleinement Dieu et pleinement homme. Voici comment ce mystère est formulé dans le Catéchisme de l’Église catholique : « Celui qu’elle a conçu comme homme du Saint-Esprit et qui est devenu vraiment son Fils selon la chair, n’est autre que le Fils éternel du Père, la deuxième Personne de la Sainte Trinité. L’Église confesse que Marie est vraiment Mère de Dieu (Theotokos) (cf. DS 251). »


« Mon véritable programme de gouvernement est de ne pas faire ma volonté, de ne pas poursuivre mes idées, mais, avec toute l’Église, de me mettre à l’écoute de la parole et de la volonté du Seigneur, et de me laisser guider par lui, de manière que ce soit lui-même qui guide l’Église en cette heure de notre histoire. (…) Lorsque nous rencontrons dans le Christ le Dieu vivant, nous connaissons ce qu’est la vie. Nous ne sommes pas le produit accidentel (…). Chacun de nous est le fruit d’une pensée de Dieu. Chacun de nous est voulu, chacun est aimé, chacun est nécessaire. Il n’y a rien de plus beau que d’être rejoints, surpris par l’Évangile, par le Christ. Il n’y a rien de plus beau que de le connaître et de communiquer aux autres l’amitié avec lui. (…). 

N’avons-nous pas tous peur – si nous laissons entrer le Christ totalement en nous, si nous nous ouvrons totalement à lui – peur qu’il puisse nous déposséder d’une part de notre vie ? N’avons-nous pas peur de renoncer à quelque chose de grand, d’unique, qui rend la vie si belle ? Ne risquons-nous pas de nous trouver ensuite dans l’angoisse et privés de liberté ? (…) Non ! Celui qui fait entrer le Christ ne perd rien, rien – absolument rien de ce qui rend la vie libre, belle et grande. Non ! Dans cette amitié seulement s’ouvrent tout grand les portes de la vie. Dans cette amitié seulement se dévoilent réellement les grandes potentialités de la condition humaine. Dans cette amitié seulement nous faisons l’expérience de ce qui est beau et de ce qui libère. Ainsi, aujourd’hui, je voudrais, avec une grande force et une grande conviction, à partir d’une longue expérience de vie personnelle, vous dire, à vous les jeunes : n’ayez pas peur du Christ ! Il n’enlève rien et il donne tout. 

Celui qui se donne à lui reçoit le centuple. Oui, ouvrez, ouvrez tout grand les portes au Christ – et vous trouverez la vraie vie. (…) ». Pape Benoît XVI
















































































Articles les plus consultés