Annonces de la Semaine du 9 au 15 Octobre 2022


 « L'Évangile de ce dimanche présente Jésus qui guérit dix lépreux, dont seulement l'un d'entre eux, samaritain et donc étranger, revient pour le remercier (cf. Lc 17, 11-19). Le Seigneur lui dit : "Relève-toi et va : ta foi t'a sauvé" (Lc 17, 19). Cette page évangélique nous invite à une double réflexion. Elle fait tout d'abord penser à deux niveaux de guérison : l'un, plus superficiel, concerne le corps ; l'autre, plus profond, touche l'être intime de la personne, ce que la Bible appelle le "cœur" et, à partir de là, rayonne dans l'existence tout entière. La guérison complète et radicale est le "salut". Le langage commun lui-même, en distinguant entre "santé" et "salut", nous aide à comprendre que le salut est bien plus que la santé. Il est, en effet, une vie nouvelle, pleine, définitive. En outre, Jésus, comme en d'autres circonstances, prononce ici l'expression : "Ta foi t'a sauvé". C'est la foi qui sauve l'homme, en le rétablissant dans sa relation profonde avec Dieu, avec lui-même et avec les autres ; et la foi s'exprime dans la reconnaissance. Celui qui, comme le Samaritain guéri, sait remercier, démontre qu'il ne considère pas toute chose comme un dû, mais comme un don qui, même lorsqu'il parvient par l'intermédiaire des hommes ou de la nature, provient en fin de compte de Dieu.

La foi comporte alors l'ouverture de l'homme à la grâce du Seigneur, reconnaître que tout est don, tout est grâce. Ce trésor est caché dans un petit mot : "merci" !

Jésus guérit dix malades de la lèpre, une maladie alors considérée comme une "impureté contagieuse" qui exigeait une purification rituelle (cf. Lv 14, 1-37). En vérité, la lèpre qui défigure réellement l'homme et la société est le péché ; il s'agit de l'orgueil et de l'égoïsme qui engendrent dans l'âme humaine indifférence, haine et violence. Cette lèpre de l'esprit, qui défigure le visage de l'humanité, personne ne peut la guérir sinon Dieu, qui est Amour. En ouvrant son cœur à Dieu, la personne qui se convertit est guérie intérieurement du mal. "Convertissez-vous et croyez à l'Évangile" (cf. Mc 1, 15). Jésus marqua le début de sa vie publique par cette invitation, qui continue à retentir dans l'Église, si bien que la Très Sainte Vierge elle-même, en particulier dans ses apparitions les plus récentes, a toujours renouvelé cet appel.

Aujourd'hui, nous pensons en particulier à Fátima où, il y a précisément 90 ans, du 13 mai au 13 octobre 1917, la Vierge apparut aux trois pastoureaux : Lucie, Jacinthe et François. (…) Nous demandons à la Vierge pour tous les chrétiens le don d'une véritable conversion, pour que soit annoncé et témoigné avec cohérence et fidélité le message évangélique éternel, qui indique à l'humanité la voie de la paix authentique » Angelus du Pape Benoît XVI du 14 octobre 2007


En 2020, le Pape François a annoncé sa décision de transférer les JMJ diocésaines du dimanche des Rameaux à la date de la fête du Christ-Roi. Les prochaines JMJ locales auront donc lieu dans tous les diocèses le dimanche 20 novembre 2022.                                       Levez-vous et célébrez la JMJ dans vos Eglises particulières !                                                « Je vous renouvelle à tous, jeunes du monde entier, l’invitation à prendre part à ce pèlerinage spirituel qui nous conduira à célébrer la Journée Mondiale de la Jeunesse à Lisbonne en 2023. Le prochain rendez-vous, cependant, est dans vos Eglises particulières, dans les différents diocèses et éparchies du monde entier où, en la solennité du Christ-Roi, la Journée Mondiale de la Jeunesse (…) sera célébrée au niveau local. J’espère que nous pourrons tous vivre ces étapes comme de vrais pèlerins et non comme des “touristes de la foi” !  Ouvrons-nous aux surprises de Dieu, qui veut faire resplendir sa lumière sur notre chemin. Ouvrons-nous à écouter sa voix, également à travers nos frères et nos sœurs. Ainsi nous nous aiderons les uns les autres à nous relever ensemble, et en ce moment historique difficile nous deviendrons prophètes des temps nouveaux, pleins d’espérance ! Que la Bienheureuse Vierge Marie intercède pour nous » Pape François




Homélie de St Augustin : « Ce que vous voyez sur l'autel de Dieu..., c'est le pain et la coupe : c'est cela que vos yeux vous apprennent. Mais ce dont votre foi doit être instruite, c'est que ce pain est le corps du Christ, que cette coupe est le sang du Christ. Ce peu de paroles suffisent peut-être pour votre foi ; mais la foi cherche à s'instruire... Comment ce pain est-il son corps, et cette coupe, ou plutôt son contenu, peut-il être son sang ? Mes frères, c'est cela que l'on appelle des sacrements : ils expriment autre chose que ce qu'ils présentent à nos regards. Ce que nous voyons est une apparence matérielle, tandis que ce que nous comprenons est un fruit spirituel. Si vous voulez comprendre ce qu'est le corps du Christ, écoutez l'apôtre Paul, qui dit aux fidèles : « Vous êtes le corps du Christ ; et chacun pour votre part, vous êtes les membres de ce corps » (1 Corinthiens 12,27). Donc, si c'est vous qui êtes le corps du Christ et ses membres, c'est le symbole de ce que vous êtes qui se trouve sur la table du Seigneur, et c'est votre mystère que vous recevez. Vous répondez : « Amen » à ce que vous êtes, et par cette réponse, vous y souscrivez. On vous dit : « Le corps du Christ », et vous répondez : « Amen ». Soyez donc membres du corps du Christ, pour que cet amen soit véridique. Pourquoi donc le corps est-il dans le pain ? 

Ici encore, ne disons rien de nous-mêmes, écoutons encore l'apôtre qui, en parlant de ce sacrement, nous dit : « Puisqu'il y a un seul pain, la multitude que nous sommes est un seul corps » (1Corinthien 10,17). Comprenez cela et soyez dans la joie : unité, vérité, dévotion, charité ! « Un seul pain » : qui est ce pain unique ? « Un seul corps, nous qui sommes multitude. » 

Rappelez-vous qu'on ne fait pas du pain avec un seul grain, mais avec beaucoup... Soyez donc ce que vous voyez, et recevez ce que vous êtes. Voilà ce que l’Apôtre dit du pain. (…) C’est ainsi que le Seigneur Christ nous a représentés, il a voulu que nous lui appartenions, et il a consacré sur sa table le mystère de notre paix et de notre unité. Celui qui reçoit ce mystère d’unité, mais ne garde pas le lien de la paix, reçoit un témoignage qui le condamne, au lieu de recevoir ce mystère pour son bien ».



























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