Annonces de la Semaine du 16 au 22 Octobre 2022


« En méditant sur les lectures bibliques de ce dimanche (…) je suis touché par le fait qu'aujourd'hui, la Parole de Dieu a pour thème principal la prière, et même la nécessité "de prier sans cesse" comme le dit l'Evangile (cf. Lc 18, 1). (…)

La force, qui en silence et sans bruit change le monde et le transforme en Royaume de Dieu, c'est la foi - et l’expression de la foi, c'est la prière. Lorsque la foi se remplit d'amour pour Dieu, reconnu comme Père juste et bon, la prière se fait persévérante, insistante, elle devient un gémissement de l'esprit, un cri de l'âme qui pénètre le cœur de Dieu.

De cette façon, la prière devient la plus grande force de transformation du monde. Face à des réalités sociales difficiles et complexes (…) il faut renforcer l'espérance, qui se fonde sur la foi et s'exprime en une prière inlassable. C'est la prière qui garde allumée la flamme de la foi. Jésus demande, comme nous l'avons entendu à la fin de l'Evangile: "Mais le Fils de l'homme, quand il viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre?" (Lc 18, 8).

C'est une question qui nous fait réfléchir.

Quelle sera notre réponse à cette interrogation préoccupante ? Aujourd'hui, nous voulons répéter ensemble avec un humble courage : Seigneur, ta venue parmi nous dans cette célébration dominicale nous trouve rassemblés avec la lampe de la foi allumée. Nous croyons et nous nous en remettons à toi ! Fais grandir notre foi ! (…)

La foi est espérance, elle ouvre la terre à la foi divine, à la force du bien. Ce sont les figures de la veuve que nous rencontrons dans la parabole évangélique et celle de Moïse dont nous parle le livre de l'Exode.

La veuve de l'Evangile (cf. Lc 18, 1-8) fait penser aux "petits", aux derniers, mais également à tant de personnes simples et droites, qui souffrent des violences, qui se sentent impuissantes face à la permanence du malaise social et qui sont tentées de se décourager. Jésus répète à celles-ci : observez avec quelle ténacité cette pauvre veuve insiste et obtient à la fin l'attention d'un juge inique !

Comment pourriez-vous penser que votre Père céleste, bon et fidèle, et puissant, qui ne désire que le bien de ses enfants, ne vous rende pas justice le moment venu ?

La foi nous assure que Dieu écoute notre prière et nous exauce au moment opportun, même si l'expérience quotidienne semble démentir cette certitude. (…) Dieu ne peut pas changer les choses sans notre conversion, et notre véritable conversion commence avec le "cri" de l'âme, qui implore le pardon et le salut.

La prière chrétienne n'est donc pas l'expression du fatalisme et de l'inertie, elle est même le contraire d'une fuite de la réalité, d'un intimisme consolateur : elle est une force d'espérance, la plus haute expression de la foi dans la puissance de Dieu qui est Amour et qui ne nous abandonne pas. La prière que Jésus nous a enseignée, qui a atteint son sommet au Gethsémani, possède le caractère de la "compétition", c'est-à-dire de la lutte, car elle se range de manière décidée aux côtés du Seigneur pour combattre l'injustice et vaincre le mal par le bien ; elle est l'arme des petits et des pauvres d'esprit, qui refusent tout type de violence. Ils répondent même à celle-ci par la non-violence évangélique, en témoignant ainsi que la vérité de l'Amour est plus forte que la haine et que la mort. (…)

Les bras levés de Moïse font penser à ceux de Jésus sur la croix : les bras ouverts et cloués avec lesquels le Rédempteur a vaincu la bataille décisive contre l'ennemi infernal. Sa lutte, ses mains levées vers le Père et ouvertes sur le monde demandent d'autres bras, d'autres cœurs qui continuent à s'offrir avec son même amour, jusqu'à la fin du monde (…) Prions le Seigneur afin qu'il fasse croître dans la communauté chrétienne une foi authentique et une solide espérance, capable de faire obstacle de manière efficace au découragement et à la violence (…)

Extrait de l’Homélie du Pape Benoît XVI, le dimanche 21.X.2007


  • Répétition chorale, le mercredi, église de Tinténiac, 20 h 15 
  • Rencontre du service baptême : le 18 à 20 h
  • Conseil Pastoral pour les Affaires économiques : le 20 à 20 h
  • Rencontre des fiancés pour le mariage : le 21 à 20 h 
  • Partage d’Evangile pour les enfants à la messe de 10 h 30, le 23
  • L’ordination Episcopale de Mgr Ivan Brient sera célébrée le dimanche 4 décembre à 15 h 30 en la cathédrale de Rennes
  • Denier de l’Eglise : des enveloppes sont à votre disposition, merci pour votre générosité.



En 2020, le Pape François a annoncé sa décision de transférer les JMJ diocésaines du dimanche des Rameaux à la date de la fête du Christ-Roi. Les prochaines JMJ locales auront donc lieu dans tous les diocèses le dimanche 20 novembre 2022.




« (…) J’aimerais encore ajouter un troisième point : Le Concile des médias. C’était presque un Concile par lui-même, et le monde a perçu le Concile à travers eux. 

Le Concile des journalistes, ne s’est pas réalisé, naturellement, à l’intérieur de la foi, mais à l’intérieur des catégories des médias d’aujourd’hui, c’est-à-dire en dehors de la foi, avec une herméneutique différente… Une herméneutique politique. 

Pour les médias, le Concile était une lutte politique, une lutte de pouvoir entre les différents courants dans l’Eglise… Le problème était triple : le pouvoir du Pape, ensuite déplacé au pouvoir des évêques et au pouvoir de tous, la souveraineté populaire… 

Et il en fut de même avec la liturgie : la liturgie n’intéressait pas comme acte de foi, mais comme quelque chose où les choses deviennent compréhensibles, un type d’activité de la communauté…. 

Ces traductions, banalisations de l’idée du Concile, ont été virulentes dans la pratique de l’application de la réforme liturgique ; elles étaient nées d’une vision du Concile en dehors de sa propre clé, celle de la foi… Nous savons combien ce Concile des médias a été accessible à tous. Par conséquent, il a été dominant, le plus efficient, et a créé tant de calamités, de problèmes et de misères… 

Et le vrai Concile a eu des difficultés à se concrétiser et se réaliser ; le Concile virtuel était plus fort que le Concile réel. Mais la force du Concile était présente et, peu à peu, il se réalise de plus en plus et devient la vraie force, qui est, ensuite, la vraie réforme, le vrai renouvellement de l’Eglise. 

Il me semble qu’après cinquante ans, nous voyons comment ce Concile virtuel casse, perd et comment le vrai Concile apparaît, avec toute sa force spirituelle ».  

Benoît XVI pour les 50 ans du Concile Vatican II















Articles les plus consultés