Feuille d'annonce



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53ème jour de confinement

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Mgr Pierre d’Ornellas, Archevêque de Rennes, réagit aux annonces faites par le Premier Ministre le 28 avril sur le déconfinement. Il « comprend l’impatience des catholiques » et se dit « étonné qu’on ne perçoive pas l’impact social des chrétiens qui se réunissent pour prier ».
Moi aussi, je comprends l’impatience des catholiques. J’entends leurs souffrances. Peut-être seuls des croyants pratiquants peuvent comprendre cela. Je suis étonné qu’on ne perçoive pas l’impact social des chrétiens qui se réunissent pour prier. La foi qui conduit à servir est essentielle à la vie de la société. En effet, les catholiques participent avec tous à l’épreuve de cette épidémie. Ils continueront
à respecter loyalement les règles sanitaires, par amour du prochain. Ils continueront aussi à s’engager dans la solidarité auprès des familles fragilisées par cette crise, notamment par les paniers-repas, le soutien scolaire, l’écoute et la créativité pour sortir de leur souffrance les personnes isolées. Après le 11 mai, ils auraient été capables de se réunir pour la messe du dimanche et d’accompagner les enfants du catéchisme en respectant avec prudence les règles sanitaires. J’ai confiance que les catholiques sauront vivre ce temps prolongé de confinement avec sagesse, en comprenant, à la lumière de l’Évangile, que le grand défi que lance à tous cette épidémie, c’est de prendre soin les uns des autres avec bienveillance et paix. S’il y a un monde nouveau à édifier, c’est celui-là dans tous les domaines de la vie sociale et économique. Grâce à leur foi, les catholiques s’y engageront avec ardeur. Prendre soin du plus pauvre ou du plus fragile, et leur rendre toute leur dignité dans la société, c’est être vraiment humain, c’est servir Dieu lui-même. Encore privés de la messe pour plus d’un mois, les catholiques savent qu’aimer son prochain en actes et en vérité est le plus beau culte rendu à Dieu. Le pape François nous rappelle souvent cette phrase du grand et saint poète espagnol, Jean de la Croix : « au soir de cette vie, tu seras jugé sur l’amour ».    Mgr Pierre d’Ornellas, archevêque de Rennes   

« Amen, amen, je vous le dis : celui qui croit en moi fera les œuvres que je fais. Il en fera même de plus grandes, parce que je pars vers le Père »                                                                                       Si la pandémie et le confinement déstabilisent beaucoup de choses, il est remarquable que cela n’empêche pas les uns et les autres de vivre la miséricorde divine en s’appelant, en prenant des nouvelles, en s’entraidant… signe d’une charité vive, en actes et en vérité. Puisque notre archevêque nous invite à nous préparer à la Pentecôte (page suivante), je vous propose une idée d’un frère prêtre, d’un autre diocèse : écrire un livre de la miséricorde (cf page suivante) en cherchant dans le « jardin de notre âme » les signes de la miséricorde de Dieu. Ainsi, sous l’inspiration de l’Esprit Saint, nous pourrons écrire un livre des miséricordes de Dieu. (A envoyer à l’adresse mail de la paroisse ou par lettre). Que le Seigneur qui nous donne sa paix nous garde dans sa joie.    Abbé Bernier Richard.

Se préparer à la Fête de la Pentecôte
« Bonjour mes amis, comme vous je suis confiné ! Je suis chez moi et dans mon bureau, il y a cette magnifique image de Notre-Dame de La Peinière. Je suis allé la prier juste avant le confinement du 17 mars. Et je continue à la prier. Vous connaissez ma prière à Notre-Dame de La Peinière. Oui, nous pouvons la prier, elle est vraiment notre mère, à toutes les intentions que nous avons. Nous avons été confinés jusqu’à la grande fête de Pâques, et voici que le confinement recommence. Je pense aux personnes âgées isolées, je pense aux malades. Je pense à chaque famille qui est confinée chez elle, parfois avec des difficultés. Je pense bien sûr au travail qui s’arrête. Je pense aussi à tous les soignants. je pense à tous ceux qui travaillent pour que nous puissions avoir de l’alimentation, aux forces de l’ordre… il y a beaucoup de gens qui sont au service de notre société pour qu’elle continue à fonctionner. Et nous nous sommes chrétiens ! Nous sommes chrétiens… confinés ! C’est une épreuve mais ça peut être aussi une occasion. Bien sûr, c’est une épreuve, ce n’est pas toujours facile. Nous aimerions des rencontres, mais nous ne pouvons pas.
1/ Prier Dieu
C’est une chance que nous pouvons choisir de vivre avec Dieu. Je voudrais vous inviter à vivre, seul peut-être ou en famille, des temps avec Dieu. Où vous pouvez prier avec Dieu. N’oubliez pas que chaque famille est un sanctuaire de l’amour. Et là où il y a un amour vrai, Dieu est présent ! Et vous pouvez prier Dieu entre vous, osez vaincre votre pudeur pour oser prier ensemble. Retrouvez le sens du bénédicité à table, dire ensemble le Notre Père… Que c’est beau quand le père ou la mère de famille invite tout le monde à dire ensemble le Notre Père. C’est beau de prendre un temps seul pour être avec Dieu et lui dire du plus profond de son cœur sa foi. C’est beau de méditer le Credo « Je crois en Dieu le Père tout puissant »… C’est un moment de foi, où votre foi peut grandir, où vous pouvez prier chacun à sa manière. En décidant de ce moment de la prière, bien sûr.
2/ Lire l’Écriture Sainte
Mais c’est aussi un moment où vous pouvez lire un passage de l’Écriture Sainte, un passage de l’Évangile. En ce grand moment après Pâques, je vous invite tous, si vous le voulez, à lire par exemple les Actes des apôtres, et vous verrez comment la Parole de Dieu se répand, comment l’Église se construit avec l’Esprit Saint. Et l’Esprit Saint qui construit l’Église dans les familles en faisant grandir l’amour, la foi. Je vous invite à cette méditation de l’Écriture Sainte.
3/ Les gestes de miséricorde
Enfin, troisièmement, il y a bien sûr la prière, la foi ; il y a bien sûr la méditation de l’Écriture Sainte ; mais il y a aussi les gestes de miséricorde. Comme le pape François nous y a invités, il nous invite à être miséricordieux et à faire des gestes de miséricorde. L’attention les uns pour les autres. L’attention pour les plus petits, les plus fragiles. L’attention pour ceux qui sont à l’extérieur de la maison : nous pouvons prendre soin d’eux, par un coup de fil, par une petite parole que nous pouvons échanger, régulièrement. Avoir le souci du plus fragile, de l’autre et ainsi exercer cette miséricorde les uns pour les autres, c’est une belle manière de vivre l’Église !
4/ Exprimer son désir de l’Eucharistie
Enfin, vous désirez peut-être participer à l’Eucharistie? Dites ce désir spirituellement en vous. Prier le Christ qui vous habite réellement, en vous. Vous êtes le temple de Dieu, vous êtes le temple de l’Esprit Saint. Le Seigneur Jésus n’est pas confiné quelques part ! Le Seigneur Jésus ne fait pas de distanciation ! Il est chez vous, il est en vous, il est ressuscité, il vous aime. Vous pouvez le prier au plus profond de vous. Qu’est-ce que c’est votre participation à l’Eucharistie ? C’est d’abord votre attitude spirituelle avec Lui, qui est ressuscité. Avec Lui, vous pouvez dire le Notre Père : « Notre Père qui es aux Cieux, que ton Nom soit sanctifié… »

Je vous souhaite un temps pascal, jusqu’à la fête de la Pentecôte, où vous sachiez transformer ce temps de confinement en un temps avec Dieu, où vous pouvez grandir dans l’amour mutuel. En un temps de miséricorde. C’est un beau temps à vivre chaque jour avec patience, douceur, bienveillance. Avec Dieu, puisqu’il vous aime. Dieu habite au cœur de la famille, qui prend soin des personnes isolées.
Vous, chères personnes isolées, votre prière est précieuse. Nous pensons à vous, nous prions pour vous et nous savons que votre foi, votre espérance sont précieuses aux yeux de Dieu et de l’Église. 
Bon chemin à chacun jusqu’à la grande fête de la Pentecôte ! »
Mgr Pierre d’Ornellas, archevêque de Rennes, Dol & St Malo

L’impensable vient d’arriver !
Nous venons de vivre la grande fête de Pâques, source de notre foi Chrétienne !
Nous avons été bousculés dans notre expression de foi, qui est devenu plus intimiste, plus simple… plus pauvre…loin des grandes célébrations dont nous avions l’habitude. Le Christ Ressuscité ne dit-il pas « je viens faire toute chose nouvelle » …
Cette année, plus que toutes autres, nous sommes provoqués, un peu violemment je vous le concède, à vivre la nouveauté de la foi chrétienne.
La répétition des jours, nous conduits inévitablement à une certaine routine, et voilà que nous sommes totalement bousculés, déroutés, stimulés, je l’espère, à reprendre
personnellement ce que veut dire la Résurrection du Christ pour nous !
Tous les récits évangéliques de Résurrection, nous montrent que les bénéficiaires de la présence visible du Christ n’avaient pas imaginés que cela fut possible.
Tous, sont étonnés surpris, pris à revers… 
« Ils ne le reconnaissent pas au premier regard » … (Luc 24,11) 
Il faudra donc, que se noue à nouveau, la relation avec le Ressuscité et sur son initiative… « …Jésus lui dit : Marie… et elle le reconnut » Jean 20,16 
La conséquence pour nous, c’est la nécessité impérative de vivre cette intimité avec le Seigneur, pour pouvoir le « reconnaître » et ne pas être pris au dépourvu, le moment venu. 
La démarche chrétienne nous fait comprendre que la vie éternelle n’est pas un avenir plus ou moins hypothétique, elle est réalité déjà commencée ici et maintenant. 
Tous les courants spirituels, ou à peu près, parlent de la vie éternelle ou d’un éternel bonheur après la mort. 
Mais le seul, l’unique à l’avoir vécu pour lui-même c’est le Christ Jésus ! 
Il ne se contente pas de parler de la résurrection, il la vit et il nous l’offre! Jésus lui dit « Moi, je suis la résurrection et la vie. 
Celui qui croit en moi, même s’il meurt vivra ; quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ? » Jean 11,25 
Deuxième conséquence pour nous aujourd'hui, répondre à la question qui était posée à Marie sœur de Lazare… « Crois-tu cela ? »     
 « Si nous nous déclarons chrétien, nous ne pouvons pas faire l’impasse sur cette question et la réponse que nous allons donner ! On peut être croyant, d’une foi existentielle ou spirituelle, toutes aussi respectables les unes que les autres, mais nous ne pouvons pas nous prétendre Chrétien, si nous ne répondons pas à cette question et si nous n’adhérons pas de tout notre être à cette démarche que le Christ nous propose : la résurrection et la vie éternelle. Bien entendu de suite se pose la question : « quelle preuve apportez-vous à ce que vous dites ». Voilà bien le mal de notre siècle. On veut des preuves tangibles sur tout et n’importe quoi… Mais de quelles preuves parlons-nous ? Un petit exemple…la technique nous permet de « voir » l’enfant dans le sein de sa mère avant sa naissance… alors nous croyons tout savoir… mais que savons-nous de cette vie naissante ? Rien ! Certains cherchent désespérément des preuves de la vie éternelle dans les « expériences de mort imminente » … pourquoi pas… mais ça prouve quoi ? Rien de ce que nous propose le Christ Ressuscité… Lui veut nous conduire à le rencontrer dans la Foi ! Nous courrons après les preuves… (Peut-être pour nous rassurer…) alors que Dieu nous donne des signes ! Les preuves enferment… les signes ouvrent à l’Espérance, véritable chemin de Foi. Les preuves nous forcent… les signes nous invitent et nous respectent… « Si tu veux » …Les signes sont donnés dans l’Evangile… le tombeau vide… le pain partagé sur la route d’Emmaüs…Alors surgit une nouvelle question… Comment et où allons-nous trouver ces signes que Dieu nous donne ? Voilà peut-être un vrai travail de réflexion pour cette semaine… Pour vous aider… je vous donne une piste… certain que vous en trouverez de nombreuses autres…
Le saint Pape Jean Paul II a souhaité (le 30 avril 2000) que ce premier dimanche de Pâques, soit celui de la Miséricorde… Si nous cherchions dans notre vie tous les signes de la Miséricorde de Dieu… ne seraient-ils pas manifestation du Christ Ressuscité pour nous, nos familles ? Alors… au travail ! Plus la peine de chercher les œufs en chocolat du matin de Pâques… ils sont tous mangés ! 
Le trésor de la Miséricorde… allez vite le chercher dans le jardin de votre âme ! Une fois trouvé, si nous écrivions le livre de la Miséricorde Divine pour chacun, dans nos familles et aussi pour notre paroisse, beau travail en ce temps de confinement…Beaucoup souhaitent des initiatives pour la vie paroissiale… 
En voilà une magnifique, où c’est vous qui allez prendre la parole…Envoyez sur le site de la paroisse un texte pour partager vos trésors de Miséricorde et nous en ferons un livre d’or…Qu’en pensez-vous ? Bonne recherche dans la Lumière de Pâques                                                 Abbé Didier MILANI, curé de la Paroisse Ste Jeanne de Chantale, Annecy

Regína caéli, lætáre, Allelúia ! Quia quem meruísti portáre, Allelúia ! Resurréxit, sicut dixit, Allelúia ! Ora pro nóbis Déum, Allelúia !            Reine du ciel, réjouis-toi, Alléluia ! car le Seigneur que tu as porté, Alléluia ! Est  ressuscité comme il l’avait dit, Alléluia ! Reine du ciel, prie Dieu pour nous, Alléluia ! Priez  Dieu pour nous, alléluia.                          V. Soyez dans la joie et l'allégresse, Vierge Marie, alléluia.                     R. Parce que le Seigneur est vraiment ressuscité, alléluia.                Prions: Dieu, qui, par la Résurrection de ton Fils, notre  Seigneur Jésus-Christ, a bien voulu réjouir le monde, fais-nous parvenir, par la prière de la Vierge Marie, sa mère, aux joies de la vie éternelle. Par le Christ notre Seigneur. Amen.



























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