Annonces de la semaine du 5 au 11 Février 2023

 

« Cette prière ardente faite dans l’église Saint-Etienne-des-Grès, devant la Vierge noire de Paris, allumera dans son cœur, au milieu des ténèbres, une flamme qui restera vivante en lui pour toujours, comme une clé de compréhension de ses propres expériences et de celles des autres. « Quoi qu’il advienne, Seigneur, toi qui détiens tout entre tes mains, et dont les voies sont justice et vérité […] je t’aimerai Seigneur […] j’aimerai ici, ô mon Dieu, et j’espérerai toujours en ta miséricorde, et je répéterai toujours tes louanges […] O Seigneur Jésus, tu seras toujours mon espérance et mon salut dans la terre des vivants ». C’est ainsi qu’il le nota dans son carnet, en retrouvant la paix. Et cette expérience, avec ses inquiétudes et ses questions, restera toujours éclairante pour lui et lui donnera une façon unique d’accéder au mystère de la relation entre Dieu et l’homme. Elle l’aidera à écouter la vie des autres et à reconnaître, avec un fin discernement, l’attitude intérieure qui unit la pensée au sentiment, la raison à l’affection, et qu’il dénommera le “Dieu du cœur humain”. De cette manière, François n’a pas couru le risque de faire de son expérience personnelle une valeur théorique, en l’absolutisant, mais il a appris une chose extraordinaire, fruit de la grâce : lire en Dieu sa propre expérience et celle des autres. Bien qu’il n’ait jamais prétendu élaborer un véritable système théologique, sa réflexion sur la vie spirituelle a une éminente valeur théologique. Apparaissent chez lui les caractéristiques essentielles de l’exercice de la théologie dont deux dimensions constitutives ne doivent jamais être oubliées. La première est la vie spirituelle, précisément, car c’est dans la prière humble et persévérante, dans l’ouverture à l’Esprit Saint que l’on peut chercher à comprendre et à exprimer le Verbe de Dieu. On devient théologien dans le creuset de la prière.

La deuxième dimension est la vie ecclésiale : sentir dans l’Église et avec l’Église. La théologie a souffert également de la culture individualiste, mais le théologien chrétien élabore sa pensée en étant immergé dans la communauté, en y rompant le pain de la Parole. La réflexion de François de Sales, en marge des disputes d’écoles de son temps, tout en les respectant, découle précisément de ces deux traits constitutifs.

Une fois terminées ses humanités, il poursuivit des études de droit à l’Université de Padoue. Rentré à Annecy, il décida de l’orientation de sa vie, malgré les résistances paternelles. Ordonné prêtre le 18 décembre 1593, il fut, dans les premiers jours de septembre de l’année suivante, appelé par l’évêque, Mgr Claude de Granier, à la difficile mission du Chablais. C’était un territoire du diocèse d’Annecy, de confession calviniste, qui, dans le dédale complexe des guerres et des traités de paix, était de nouveau passé sous le contrôle du duché de Savoie. Ce furent des années intenses et dramatiques. Il y découvrit ses talents de médiateur et d’homme de dialogue, mais aussi certaines intransigeances rigides qui lui donneront plus tard matière à réflexion. Il se montra aussi l’inventeur de pratiques pastorales originales et audacieuses, comme les fameuses “feuilles volantes”, placardées un peu partout et même glissées sous les portes des maisons.

En 1602, il retourna à Paris pour une délicate mission diplomatique au nom du même Mgr de Granier et selon les indications précises du Siège apostolique, à la suite d’une énième évolution du cadre politique et religieux du diocèse de Genève. Malgré les bonnes dispositions du Roi de France, la mission échoua. Il écrivit lui-même au Pape Clément VIII : « Après neuf mois entiers, j’ai été contraint de m’en retourner sans avoir presque rien fait ». Pourtant, cette mission se révéla être pour lui et pour l’Église d’une richesse inattendue sur le plan humain, culturel et religieux. Pendant le temps libre accordé par les négociations diplomatiques, François prêcha en présence du Roi et de la cour de France, noua d’importantes relations et, surtout, s’immergea totalement dans le prodigieux printemps spirituel et culturel de la moderne capitale du royaume. Là, tout avait changé ou était en train de changer. Lui-même se laissa toucher et interroger par les grands problèmes du monde et la nouvelle façon de les considérer, par la surprenante demande de spiritualité qui était née et les questions inédites qu’elle posait. ».

TOTUM AMORIS EST du Pape François




  • Conseil Pastoral de Paroisse : 11 février. 
  • Préparation au mariage : rencontre samedi 11 février.
  • Module de préparation au mariage ou au baptême : 18 février
  • Il est possible de faire des offrandes de messes qui seront célébrées à Rome par l’abbé Nicolas Esnault.



Le débat sur la fin de vie est en cours dans notre pays. Le Conseil permanent des Évêques de France a proposé une journée de prière et de jeûne le vendredi 10 février 2023 « pour le respect de la vie humaine »  Mgr Pierre d’Ornellas propose cette prière : « Dans notre prière, rendons grâce et prions pour ces hommes et ces femmes qui s’engagent avec une juste compassion, une vraie compétence et une réelle volonté de respecter chacune des personnes en fin de vie ou atteinte d’une maladie chronique invalidante, afin qu’elles soient toutes accompagnées le mieux possible »  


L’Eglise Catholique et la Loi de 1905 : Elle stipule que les lieux « églises » sont mis à disposition de l’Eglise catholique uniquement comme lieux de culte (c’est à dire à destination de la prière communautaire : office des laudes, des vêpres, chapelet… eucharistie…ou de la prière personnelle : un lieu où gratuitement et librement chacun peut venir prier, méditer, intercéder). 


« Approchez-vous de lui : il est la pierre vivante rejetée par les hommes, mais choisie et précieuse devant Dieu. Vous aussi, comme pierres vivantes, entrez dans la construction de la demeure spirituelle, pour devenir le sacerdoce saint et présenter des sacrifices spirituels, agréables à Dieu, par Jésus Christ » ( 2 Pierre 2, 5-6). L’apôtre St Pierre nous rappelle ainsi que nos édifices ont pris le nom d’église puisque par grâce nous formons « l’Eglise du Christ ». Ainsi, nos ancêtres dans la foi, nous ont légué des églises qui ont été consacrées pour la prière, l’adoration et l’intercession. La liturgie de consécration de l’église (« dédicace ») renvoie à notre baptême et à notre confirmation par laquelle nous devenons « temple de l’Esprit Saint ». Reprenant l’enseignement de l’Ecriture Sainte (Jean 2, 13-25 ; Matthieu 7, 6…), le Droit de l’Eglise édicte et rappelle des règles dans l’usage des églises afin d’éviter tout abus de pouvoir ou un usage qui serait contraire à notre foi (ce qu’on appelle une « profanation »). Ce que le Pape François, en 2021, a réaffirmé dans le Droit de l’Eglise (cf. articles § 1368 et 1369). Dans ses mémoires de missionnaire en Bretagne (1631-1650), le bienheureux Julien Maunoir, jésuite originaire du diocèse, décrit des dérives dans l’usage des églises et la perte de foi. Annonçant le Christ, il fut l’objet de résistances et calomnies. 


Rends-nous sensibles à ta présence et disponibles à tes appels. Seigneur, depuis les Apôtres, tu appelles à ta suite des serviteurs qui annoncent ton Evangile, qui célèbrent l’Eucharistie, qui manifestent ta Miséricorde. Seigneur, ton Peuple tout entier te rend grâce pour les prêtres que tu lui donnes. Que des jeunes hommes découvrent dans nos communautés paroissiales la joie de te servir. Qu’ils reçoivent la force de répondre à ton Appel. Amen  























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