Une montée vers Pâques… avec François d’Assise (2/5)

 



Comment vivre le carême comme un chemin de vraie conversion ? Suivez ces saints, les imitateurs du Christ, pour redécouvrir Dieu et le vrai sens de la montée vers la lumière de Pâques. Cette deuxième semaine du carême, François d’Assise donne une recette unique de joie profonde. 

Le carême est un temps privilégié pour se convertir et redécouvrir Dieu. Il est aussi l’occasion d’apprendre à transformer des expériences douloureuses en une expérience qui conduit à une joie profonde. Jusqu’à sa mort que l’on estime à l’âge de 45 ans, saint François d'Assise a vécu ce qu’il prêche : l’amour débordant de son prochain et de la vie, selon l’exemple du Christ, dont il portera même, à la fin de sa vie, les stigmates.

Pour lui, plus l’épreuve est rude, plus la constatation que Dieu est présent est éblouissante. Et cette vraie joie passe par l’expérience de la fraternité : « quand tu vois un pauvre… c’est l’image du Seigneur et de sa pauvre Mère que tu as sous les yeux… » dit-il, cité par son biographe Bonaventure. Et il poursuit cette leçon de vraie joie du chrétien dans cette magnifique prière :

Ô Seigneur, que je ne cherche pas tant à être consolé qu’à consoler, à être compris qu’à comprendre, à être aimé qu’à aimer. Car c’est en se donnant qu’on reçoit, c’est en s’oubliant qu’on se retrouve, c’est en pardonnant qu’on est pardonné, c’est en mourant qu’on ressuscite à l’éternelle vie.

 Saint François devant le crucifix de Saint-Damien

Tournant le dos à sa vie mondaine, le jeune François se retire dans la solitude pour prier. Un jour, il entre dans une petite église abandonnée. Il se met à prier. Une voix, venant du crucifix, l’interpelle : « François, va et répare ma maison qui tombe en ruine ». Ne sachant que répondre, mais résolu, il se met à réparer la chapelle en ruine. Plus tard, il comprend qu’il ne s’agissait pas de réparer une bâtisse de pierre, mais l’Église vivante du Christ.












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