Annonce de la Semaine du 05 au 11 Novembre 2023

« Dans la liturgie de ce dimanche, l’apôtre Paul nous invite à aborder l’Évangile « non comme une parole d’hommes mais comme ce qu’elle est réellement, la Parole de Dieu » (1 Th 2, 13). C’est ainsi que nous pouvons accueillir avec foi les avertissements que Jésus adresse à notre conscience, pour assumer un comportement qui leur est conforme. Dans le passage d’aujourd’hui, Il récrimine les scribes et les pharisiens, qui avaient dans la communauté un rôle de maîtres, parce que leur conduite était ouvertement en opposition avec l’enseignement qu’ils proposaient aux autres avec rigueur. Jésus souligne qu’ils « disent et ne font pas » (Mt 23, 3) ; au contraire, « ils lient de pesants fardeaux et les imposent aux épaules des gens, mais eux-mêmes se refusent à les remuer du doigt » (Mt 23, 4). La bonne doctrine doit être accueillie, mais elle risque d’être contredite par une conduite incohérente. C’est pourquoi Jésus dit : « Faites donc et observez tout ce qu’ils pourront vous dire, mais ne vous réglez pas sur leurs actes » (Mt 23, 3).

L’attitude de Jésus est exactement à l’opposé : Il pratique le premier le commandement de l’amour qu’il enseigne à tous, et il peut dire que c’est un poids léger et aisé parce qu’il nous aide à le porter avec Lui (cf. Mt 11, 29-30).En pensant aux maîtres qui oppriment la liberté d’autrui au nom de sa propre autorité, saint Bonaventure indique qui est le Maître authentique en affirmant : « Personne ne peut enseigner ni même travailler, ni atteindre les vérités connaissables sans la présence du Fils de Dieu » (Sermo i de Tempore, Dom. XXII post Pentecosten, Opera omnia, ix, Quaracchi, 1901, 442). « Jésus est assis sur la “chaire” comme un plus grand Moïse, qui étend l’Alliance à tous les peuples » (Jésus de Nazareth). C’est Lui notre véritable et unique Maître ! Nous sommes donc appelés à suivre le Fils de Dieu, le Verbe incarné, qui exprime la vérité de son enseignement à travers la fidélité à la volonté du Père, à travers le don de soi. Le bienheureux Antonio Rosmini écrivait : « Le premier Maître forme tous les autres maîtres, comme il forme aussi ses disciples parce que (tant les uns que les autres) existent en vertu de ce premier magistère tacite mais très puissant » (Idea della Sapienza, 82, in : Introduzione alla filosofia, vol. ii, Roma 1934, 143). Jésus condamne aussi fermement la vaine gloire et observe que travailler « pour se faire remarquer des hommes » (Mt 23, 5) met à la merci de l’approbation humaine, menaçant les valeurs qui fondent l’authenticité de la personne. Chers amis, le Seigneur Jésus s’est présenté au monde comme serviteur, se dépouillant totalement et s’abaissant jusqu’à donner sur la croix la plus éloquente leçon d’humilité et d’amour. De son exemple jaillit une proposition de vie : « Le plus grand parmi vous sera votre serviteur » (Mt 23, 11).

Invoquons l’intercession de la Très Sainte Vierge Marie et prions, en particulier, pour tous ceux qui, dans la communauté chrétienne, sont appelés au ministère de l’enseignement, afin qu’ils puissent témoigner par leurs œuvres des vérités qu’ils transmettent par la parole »

Angelus du Pape Benoît XVI du 30.X. 2011 


  • Répétition chorale paroissiale : le mercredi à 20 h 15, salle St Jean
  • Denier de l’Eglise : Notre Église ne vit que de vos dons. C’est grâce à vos dons que l’Eglise peut vivre sa mission. MERCI 
  • Spectacle Musical : Bernadette de Lourdes à Rennes, Glaz Arena le 27 et 28 janvier 2024 (inscription via les Paroisses)
  • Chaque 1er samedi du mois, dans nos 11 clochers, aura lieu la Prière Mariale afin de grandir en « disciples-missionnaires ».
  • Des intentions de messe peuvent être données à l’abbé Esnault 


Extrait de l’homélie du Pape François en conclusion du Synode :

« En l'adorant, nous nous redécouvrons libres. (…) Nous devons toujours lutter contre les idolâtries ; les idolâtries mondaines qui découlent souvent de la vanité personnelle, comme la soif de succès, l'affirmation de soi à tout prix, l'avidité pour l'argent - le diable entre par la poche, ne l'oublions pas -, l'attrait du carriérisme ; mais aussi les idolâtries déguisées en spiritualité : ma propre spiritualité, mes propres idées religieuses, mes prouesses pastorales... Soyons vigilants pour ne pas nous mettre au centre plutôt que Lui. Et revenons à l'adoration. (…). Adorer. Que l'Église soit adoratrice : dans chaque diocèse, dans chaque paroisse, dans chaque communauté, adorons le Seigneur ! Parce que ce n'est que de cette manière que nous nous tournerons vers Jésus et non vers nous-mêmes ; parce que ce n'est qu'à travers un silence d'adoration que la Parole de Dieu habitera nos paroles ; parce que ce n'est que devant Lui que nous serons purifiés, transformés et renouvelés par le feu de son Esprit. Frères et sœurs, adorons le Seigneur Jésus ! 

Le second verbe est servir. Aimer, c'est servir. 

Dans le grand commandement, le Christ lie Dieu et le prochain pour qu'ils ne soient jamais séparés. Il n'existe pas d'expérience religieuse qui soit sourde aux cris du monde, une véritable expérience religieuse. Il n'y a pas d'amour de Dieu sans implication dans le soin du prochain, sous peine de pharisaïsme. 

Nous pouvons en effet avoir beaucoup de belles idées pour réformer l'Église, mais rappelons-nous : adorer Dieu et aimer nos frères de son amour, voilà la grande et durable réforme. Être une Église adoratrice et une Église du service (…) C'est ce que Dieu a ordonné. (…)  Je voudrais formuler un vœu pour nous tous : que nous puissions grandir dans l'adoration de Dieu et dans le service au prochain. Adorer et servir. Que le Seigneur nous accompagne. Et en avant, dans la joie ! » 


« Le Concile Vatican II a proclamé que le Sacrifice eucharistique est « source et sommet de toute la vie chrétienne » (…)Mes yeux se sont concentrés sur l'hostie et sur le calice, dans lesquels le temps et l'espace se sont en quelque sorte « contractés » et dans lesquels le drame du Golgotha s'est à nouveau rendu présent avec force, dévoilant sa mystérieuse « contemporanéité ». Chaque jour, ma foi m'a permis de reconnaître dans le pain et le vin consacrés le divin Pèlerin qui, un certain jour, fit route avec les deux disciples d'Emmaüs pour ouvrir leurs yeux à la lumière et leur cœur à l'espérance (cf. Lc 24, 13-35) ». Encyclique « L’Eglise vit de l’Eucharistie » de St Jean Paul II, 2003






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