Annonces de la Semaine du 25 Juin au 1er Juillet 2023

 « L’Eucharistie est la réponse de Dieu à la faim la plus profonde du cœur humain, à la faim de la vraie vie : en elle le Christ lui-même est vraiment parmi nous pour nous nourrir, nous consoler et nous soutenir sur notre chemin. Malheureusement, de nos jours, parfois parmi nos fidèles certains croient que l'Eucharistie est plus un symbole que la présence réelle et aimante du Seigneur. C'est plus qu'un symbole, c'est la présence réelle et aimante du Seigneur. J'espère donc que le Congrès eucharistique inspirera les catholiques du pays à retrouver un sentiment d'émerveillement et d'émerveillement face à ce grand don que le Seigneur nous a fait, et à passer du temps avec lui dans la célébration de la Sainte Messe, ainsi que dans la prière personnelle .et en adoration du Saint-Sacrement. Je pense qu'en cette ère moderne, nous avons perdu le sens de l'adoration. Il faut retrouver le sens d'adorer en silence, d'adorer. C'est une prière que nous avons perdue, peu de gens savent ce que c'est, et vous, les évêques, devez catéchiser les fidèles sur la prière d'adoration ; l'Eucharistie nous demande de le faire. A cet égard, je ne peux manquer de mentionner la nécessité de promouvoir les vocations au sacerdoce, car, comme l'a dit saint Jean-Paul II : « Il n'y a pas d'Eucharistie sans le sacerdoce » (Lettre aux prêtres du Jeudi saint 2004). Nous avons besoin de prêtres pour célébrer la Sainte Eucharistie. (…) Dans l'Eucharistie, nous rencontrons Celui qui s'est donné entièrement à nous, qui s'est sacrifié pour nous donner la vie, qui nous a aimés jusqu'à la fin » Discours du Pape François le 19 juin 2023


LETTRE « SUBLIMITAS ET MISERIA HOMINIS » DU PAPE FRANÇOIS POUR LE 4ème CENTENAIRE DE LA NAISSANCE DE BLAISE PASCAL


« Selon les mots de Benoît XVI, « la tradition catholique depuis le début a rejeté ce que l’on appelle le fidéisme, qui est la volonté de croire contre la raison ». Dans ce sens, Pascal est profondément attaché au « caractère raisonnable de la foi en Dieu », non seulement parce que « l’esprit ne peut être forcé de croire ce qu’il sait être faux », mais que « si on choque les principes de la raison, notre religion sera absurde et ridicule ». Mais si la foi est raisonnable, elle est aussi un don de Dieu, et ne s’aurait s’imposer : « On ne prouve pas qu’on doit être aimé en exposant d’ordre les causes de l’amour, cela serait ridicule », relève Pascal avec la finesse de son humour, en traçant un parallèle entre l’amour humain et la façon dont Dieu nous fait signe. Pas plus que l’amour, « qui se propose mais ne s’impose pas – l’amour de Dieu ne s’impose jamais ». Jésus « a rendu témoignage à la vérité » (cf. Jn 18, 37) mais « n’a pas voulu l’imposer par la force à ses contradicteurs ». C’est pourquoi « il y a assez de lumière pour ceux qui ne désirent que de voir, et assez d’obscurité pour ceux qui ont une disposition contraire ». Il en vient à affirmer que « la foi est différente de la preuve.

L’une est humaine, l’autre est un don de Dieu ». Ainsi, il est impossible de croire « si Dieu n’incline le cœur ». Si la foi est d’un ordre supérieur à la raison, cela ne signifie certainement pas qu’elle s’y oppose, mais qu’elle la dépasse infiniment. Lire l’œuvre de Pascal, ce n’est donc pas d’abord découvrir la raison qui éclaire la foi ; c’est se mettre à l’école d’un chrétien à la rationalité hors-normes, qui sut d’autant mieux rendre compte d’un ordre établi par le don de Dieu au-dessus de la raison : « La distance infinie des corps aux esprits figure la distance infiniment plus infinie des esprits à la charité car elle est surnaturelle ». Scientifique rompu à la géométrie, c’est-à-dire à la science des corps posés dans l’espace, et géomètre rompu à la philosophie, c’est-à-dire à la science des esprits posés dans l’histoire, Blaise Pascal illuminé par la grâce de la foi pouvait ainsi transcrire la totalité de son expérience : « De tous les corps ensemble on ne saurait en faire réussir une petite pensée. Cela est impossible et d’un autre ordre.

De tous les corps et esprits on n’en saurait tirer un mouvement de vraie charité. Cela est impossible et d’un autre ordre, surnaturel ».

Ni l’esprit de géométrie ni le raisonnement philosophique ne permettent à l’homme de parvenir seul à une « vue bien nette » du monde et de soi-même. Celui qui est penché sur les détails de ses calculs ne bénéficie pas de la vue d’ensemble qui permet de « voir tous les principes ». Cela, c’est le fait de l’esprit de finesse, dont Pascal vante également les mérites, car lorsque l’on cherche à saisir la réalité, « il faut tout d’un coup voir la chose d’un seul regard ». Cet esprit de finesse est relié à ce que Pascal nomme le “cœur” : « Nous connaissons la vérité non seulement par la raison mais encore par le cœur, c’est de cette dernière sorte que nous connaissons les premiers principes et c’est en vain que le raisonnement, qui n’y a point de part, essaie de les combattre ».



  • Denier de l’Eglise : il assure la vie matérielle des prêtres. Des enveloppes sont à votre disposition. Merci pour votre générosité.
  • Mgr Pierre d’Ornellas ordonnera trois nouveaux prêtres le dimanche 25 juin 2023 à 15h à la cathédrale de Rennes.
  • Le Panier de quête connecté arrive sur notre paroisse à partir du 9 juillet. 
  • Concert musique baroque :12/07 à 20 h30, église St Brieuc des Iffs


POUR NOURRIR SA FOI ET SA VIE CHRETIENNE :

« Comment Dieu ouvre la porte de la foi » du Cardinal Lustiger
« Abrégé du CATÉCHISME DE L'EGLISE CATHOLIQUE (22 €) 
« Youcat » pour aider les jeunes à vivre la Foi au Christ Jésus.
« L'Eglise, vraiment sainte ? » de Guillaume de Menthière
« Le génie historique du catholicisme » de Olivier Hanne



Dans son aide-mémoire (ou Commonitorium), vers l’an 434, St Vincent de Lérins donne les critères de la catholicité : « Dans l'Église catholique elle-même, il faut veiller soigneusement à s'en tenir à ce qui a été cru partout, et toujours, et par tous ; car c'est cela qui est véritablement et proprement catholique (…). Et il en sera finalement ainsi, si nous suivons l'universalité, l'antiquité, le consentement général. (…) Mais peut-être dira-t-on : 'N'y aura-t-il alors, dans Église du Christ, aucun progrès de la religion ? Certes, il faut qu'il y en ait un, et considérable ! Qui serait assez ennemi de l'humanité, assez hostile à Dieu, pour essayer de s'y opposer ? Mais cela à condition que ce soit vraiment pour la foi un progrès et non un changement, étant donné que ce qui constitue le progrès c'est que chaque chose soit augmentée en restant elle-même, tandis que le changement, c'est que s'y ajoute quelque chose venue d'ailleurs. Donc, que croissent et que progressent largement l'intelligence, la science, la sagesse (…) mais à condition que ce soit exactement selon leur nature particulière, c'est-à-dire dans le même dogme, dans le même sens, et dans la même pensée »












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