Annonces de la Semaine du 20 au 26 Novembre 2022
« Le Sacrifice Eucharistique. Quand nous célébrons la messe, nous faisons ce que Jésus a fait au soir du dernier repas pascal qu'il a célébré avec les Douze et qu'il a présidé selon le rituel juif. Toutes les traditions liturgiques chrétiennes suivent le mouvement de la prière de Jésus rendant grâce au père Créateur, faisant mémoire des merveilles du salut jusqu'au don de son Corps livré et de son "Sang de l'Alliance" versé "pour vous et la multitude en rémission des péchés". Ainsi la messe est le "mémorial" de notre rédemption : mémorial de la Pâque d'Israël célébrée par Jésus, mémorial de la Pâque de Jésus célébrée en "mémoire de lui" comme il le commande à ses apôtres. Par ce mémorial nous recevons aujourd'hui le salut accompli une fois pour toutes dans l'espérance de son achèvement.
Le dialogue de la préface et sa conclusion par l'assemblée unanime qui chante le "Sanctus" font partie du rituel suivi par Jésus lui-même. "Saint, saint, saint le Seigneur, Dieu de l'univers ... ''.
Ces paroles ont retenti aux oreilles d'Isaïe alors que, dans le Temple, lui est dévoilée la gloire de Dieu et révélée sa vocation de prophète (Is 6, 3 sq). Les créatures invisibles acclament par un chant inouï la sainteté de Dieu, Seigneur de l'univers, Créateur qui tient toutes choses en sa main puissante et son amour miséricordieux. "Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur". Cette acclamation messianique tirée du psaume 118 (v. 26) rythmait l'entrée de la procession dans le Temple lors de la fête des Tentes. Elle est reprise par la foule, palmes en main, quand Jésus entre dans Jérusalem : "Hosanna au Fils de David ... Hosanna au plus haut des cieux" (cf Mt 21, 9).
La liturgie chrétienne joint avec force et cohérence ces deux passages de l'Ecriture pour en faire un élément irremplaçable de la prière eucharistique. Car désormais en Jésus, Fils et Messie, notre Eglise d'hommes pécheurs et mortels, fût-ce une poignée de fidèles, fait retentir le chant de la création entière et de l'humanité rachetée, unie à l'adoration de l'Eglise des cieux.) Le soir de la Cène, donc, Jésus rend grâce et gloire à Dieu, son Père et notre Père.
Dans un geste rituel où est remémorée toute l'histoire du salut (la création, l'appel d'Abraham, la délivrance d'Egypte, le don de l'Alliance et l'espérance de la sainteté, la présence de Dieu en son Temple, la promesse d'un Messie sauveur de tous les hommes appelés à devenir fils dans le Fils), dans ce geste rituel dès lors sacramentel, par amour, Jésus s'offre lui-même en ce pain, sacrement de son Corps livré, en ce vin, sacrement de son Sang versé pour la multitude. D'avance, dans la dernière Cène, Jésus donne à ses Apôtres ce qu'il va accomplir par sa mort sur la croix le vendredi, sa Résurrection le troisième jour et le don de l'Esprit à la Pentecôte, le cinquantième jour. Grâce à la Passion de Jésus, mort pour nos péchés et ressuscité pour notre vie, par le baptême nous sommes désormais constitués en un corps nouveau, réunis en un peuple nouveau par l'Esprit Saint répandu dans nos cœurs. C'est pourquoi nous pouvons aujourd'hui et chaque jour accomplir l'action de grâce, l'eucharistie de Jésus, et célébrer le sacrifice qu'il a rituellement présenté à son Père avant sa Passion. "Vous ferez cela en mémoire de moi".
Le sacrifice de la messe nous inclut dans l'eucharistie de Jésus. Le "mémorial" n'est pas un souvenir, mais l'acte par lequel ce qui a été accompli dans le passé nous est donné dans le présent de la foi de l'Eglise et nous ouvre à l'avenir de l'humanité qui recevra "un jour" le Christ en sa gloire.
Les mots et les gestes mêmes de Jésus, il y a deux millénaires, sont les points d'ancrage de la fidélité de l'Eglise à ce que Jésus accomplit, comme l'apôtre Paul l'écrit aux chrétiens de Corinthe : "Moi, voici ce que j'ai reçu du Seigneur et ce que je vous ai transmis : le Seigneur Jésus, dans la nuit où il fut livré, prit du pain et après avoir rendit grâce, il le rompit et dit ... " (1 Co 11, 23 sq). Extrait de l'entretien du Cardinal LUSTIGER sur « La Messe »
- Quête pour le Secours Catholique aux messes du 19 et 20/11. Merci à l’Equipe de Secours catholique d’avoir participé à l’animation liturgique de ce Week-End.
- Les enfants et les jeunes, comme chaque année, peuvent participer à la confection de la crèche : le 26 de 14 h à 16 h, en l’église de Tinténiac.
- Concert de Noël par la Chorale et les organistes : dimanche 18 décembre à 17 h 00, église de Tinténiac.
- Le pape François a accepté la renonciation du P. Ivan Brient a sa mission d’évêque auxiliaire de Rennes.
Extrait de la Charte de la Diaconie Paroissiale du Diocèse (2019) « La diaconie paroissiale a pour mission principale de faire en sorte que la paroisse reconnaisse la place des pauvres au sein de l’Eglise (…) Elle favorise le développement de liens entre les différents acteurs de la charité (Secours Catholique Caritas international, Conférence de St Vincent de Paul, CCFD, Ordre de Malte, etc…) (...). Elle permet ainsi à tous les acteurs de charité de mieux se connaître mutuellement, de rechercher des complémentarités (…) » « Depuis Diaconia 2013, beaucoup de choses ont émergé dans les diocèses et des lieux de fraternité se sont mis en route. On a pris conscience que la diaconie était constitutive de notre vie de chrétien, aussi bien personnelle que communautaire. C’est l’ADN de tout baptisé. Tout ne peut pas être délégué à un organisme spécialisé dans « la charité » comme le Secours Catholique, ou Saint-Vincent-de-Paul » Abbé Hervé Perrot, aumônier national du Secours Catholique. | Vous pouvez soutenir financièrement le Secours Catholique par vos dons (des enveloppes sont à votre disposition), ou en rejoignant le Secours Catholique en contactant un des membres du Secours Catholique : Mme Monique Deegher-Cobac, M. Piel Joël, Mme Béatrice Chateaugiron, Mme Brigitte Houitte ou Mme Anne Cadoret.
Mgr d’Ornellas nomme délégué épiscopal pour l’application du Motu Proprio « Traditionis custodes » du 16.07.2021 l’abbé Bernier Richard. |
Extrait de la lettre du Pape François aux évêques 16 juillet 2021 : « Je suis également attristé par les abus de part et d’autre dans la célébration de la liturgie. Comme Benoît XVI, je stigmatise moi aussi que « dans de nombreux endroits on ne célèbre pas de façon fidèle aux prescriptions du nouveau Missel, mais qu’il soit même compris comme une autorisation ou jusqu’à une obligation à la créativité, qui conduit souvent à des déformations à la limite de ce qui est supportable » (…) je vous demande de veiller à ce que chaque liturgie soit célébrée avec décorum et avec fidélité aux livres liturgiques promulgués après le Concile Vatican II, sans excentricités qui dégénèrent facilement en abus »