Les Mercredis de Marcel Callo : 24 nov., 1er et 8 déc.

Les Mercredis de l’IFT consacre cette deuxième étape de découverte des grandes figures spirituelles du diocèse au bienheureux Marcel Callo. Les soirées des 24 novembre, 1er et 8 décembre 2021 seront construites autour de deux grands textes : ses Notes manuscrites et un discours prononcé en 1940 devant les jocistes rennais de la Section Saint-Aubin.

Ce cycle de conférences, avec la participation de la JOC, du MEJ, des Scouts et Guides de France, des Scouts Unitaires de France et des Guides et Scouts d’Europe, est proposé juste avant les célébrations du centenaire de la nais­sance de Marcel Callo. Une occasion d’appro­fondir la pensée du bienheureux.

Les Mercredis de Marcel Callo

Mercredis 24 novembre, 1er et 8 décembre 2021
20h30 – 22h

Cycles de conférences en présentiel au 45 rue de Brest à Rennes, ou sur Youtube (direct ou différé)







Deux extraits des documents inédits

« Nous ne pouvons aimer Dieu si nous n’aimons pas notre prochain.

Le chré­tien, le jociste est l’intermédiaire entre Dieu et la masse. Le chrétien n’est pas digne d’être appelé de ce nom s’il ne milite, il faut qu’il soit apôtre. Apôtre veut dire un homme qui se dévoue pour une cause, pour la réalisation du plan de Dieu sur la terre, donc si l’on ne voit pas dans tous ses frères le Christ l’on n’est pas un apôtre. L’on n’est pas apôtre si l’on ne prie, si l’on ne communie pour les autres et l’on ne mérite pas le ciel si on ne le fait pas. Nous voyons que le Christ n’a pas été exigeant pour la masse, il est même venu pour elle (La femme adultère, la Samaritaine, Marie-Madeleine), pour les pécheurs spécialement. Le Christ par contre a été très exigeant envers ses apôtres, Il ne leur a pas ménagé les épreuves, Il leur a de­mandé de tout quitter, Il leur a même annoncé qu’ils mourraient peut-être pour Lui et ils sont morts martyrs. »

Notes manuscrites

« Car c’est au nom de la fraternité qu’on brise parait-il avec un marteau un in­signe jociste ;

c’est au nom de la fraternité qu’on brime un jociste parce qu’il ne veut pas quitter le syndicalisme chrétien ; c’est au nom de la fraternité que l’on met un jociste en qua­rantaine parce qu’il est chrétien. Pourquoi de telles attitudes, on ne peut que les regretter, ce n’est pas en agissant ainsi que l’on sème la vraie fraternité. La force brutale, la contrainte peuvent agir sur des corps, il est facile d’entraî­ner ceux qui souffrent par d’alléchantes pro­messes, mais elles ne réforment pas les coeurs et surtout elles n’empêchent pas de penser. C’est pourquoi nous pouvons mes camarades être fiers de l’oeuvre que nous avons entre­prise. Nous portons chaque jour dans notre milieu de travail, le témoignage d’une frater­nité vraie et surtout vécue ; fraternité qui part de notre conception de l’homme et qui nous fait voir en lui un frère. »

Discours aux jocistes de la section Saint-Aubin, 1940.

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