1968 dans l'Église Catholique et ses conséquences actuelles

"Sous les pavés, la Foi? Mai 68 a-t-il été un temps particulier où le Saint Esprit a particulièrement soufflé? En ce mois de Mai, KTO participe, à sa manière, aux commémorations de cette période de tension qui a secoué la société française.  Peut-on dire que 1968 fut un tournant de l´histoire de l´Église ? 
Y a-t-il eu un Mai 68 de l'Eglise catholique, elle qui venait d'achever, depuis deux ans déjà, une grande mutation avec le Concile Vatican II ? 
Ou, au contraire, ce moment de grande agitation, aussi bien dans les séminaires que dans les communautés religieuses, n'a été qu'un effet de l´agitation sociale globale?  
Pour tenter de répondre à ces questions, Régis Burnet reçoit deux invités sur le plateau de La Foi prise au Mot : Gérard Leclerc, journaliste, philosophe, auteur de "Sous les pavés, l'Esprit" (France-Empire, Salvator), et Yves Chiron, essayiste, journaliste et historien, auteur de "L'Église dans la tourmente de 1968" (Artège)".

Sur le sens de « sacré » : la racine hébraïque qui est traduite en français par « sacré » ou « saint » signifie « consacrer quelqu'un ou quelque chose (Lévitique 19,8 et 24) », c'est donc le rendre saint en le mettant à part pour Dieu. Quand il s'agit de personnes, certaines traductions emploient aussi le verbe “sanctifier”, mais “consacrer” et “sanctifier” traduisent le même verbe hébreu. A l'inverse, profaner quelque chose (Lv 19,8 et 12), c'est réduire au statut profane, et donc mépriser sa relation particulière avec Dieu (cf l’enseignement de Jésus en Mt 7, 5-6)


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