Annonces de la semaine du 11 au17 Avril 2021

                                                 


«Chaque année, en célébrant la Pâque, nous revivons l’expérience des premiers disciples de Jésus, l’expérience de la rencontre avec le Ressuscité: l’Evangile de Jean raconte qu’ils le virent apparaître au milieu d’eux, au Cénacle, le soir du jour même de sa Résurrection, « premier jour de la semaine », puis « huit jours plus tard » (cf. Jn 20, 19.26). Ce jour, appelé ensuite « dimanche », « Jour du Seigneur », est le jour de l’assemblée, de la communauté chrétienne qui se réunit pour son propre culte, c’est-à-dire l’Eucharistie, culte nouveau et distinct dès le début de celui célébré par les juifs le samedi. En effet, la célébration du Jour du Seigneur est une preuve très forte de la Résurrection du Christ, car seul un événement extraordinaire et bouleversant pouvait inciter les premiers chrétiens à commencer un culte différent de celui du sabbat juif. Hier comme aujourd’hui, le culte chrétien n’est pas seulement une commémoration d’événements passés, ni même une expérience mystique intérieure particulière, mais essentiellement une rencontre avec le Seigneur ressuscité, qui vit dans la dimension de Dieu, au-delà du temps et de l’espace, et qui se rend toutefois réellement présent au sein de la communauté, qui nous parle dans les Saintes Ecritures et rompt pour nous le Pain de la vie éternelle. À travers ces signes, nous vivons l’expérience que firent les disciples, c’est-à-dire voir Jésus mais dans le même temps, ne pas le reconnaître; toucher son corps, un corps vrai, et pourtant délivré des liens terrestres.

Ce que rapporte l’Évangile est très important, c’est-à-dire que Jésus, lors de ses deux apparitions aux apôtres réunis au Cénacle, répéta plusieurs fois le salut « La Paix soit avec vous ! » (Jn 20, 19.21.26). Le salut traditionnel, par lequel on souhaite « shalom », la paix, revêt ici un nouvel aspect : il devient le don de la paix que Jésus seul peut donner, parce qu’il est le fruit de sa victoire radicale sur le mal. La « paix » que Jésus offre à ses amis est le fruit de l’amour de Dieu qui l’a conduit à mourir sur la croix, à verser tout son sang, tel un Agneau docile et humble, « plein de grâce et de vérité » (Jn 1, 14). Voilà pourquoi le bienheureux Jean-Paul II a voulu dédier ce dimanche après Pâques à la Divine Miséricorde, avec une icône bien précise: celle du côté transpercé du Christ, d’où jaillissent sang et eau, selon le témoignage oculaire de l’apôtre Jean (cf. Jn 19, 34-37). Mais Jésus est désormais ressuscité, et de Lui vivant jaillissent les sacrements de Pâques du baptême et de l’Eucharistie : qui s’en approche avec foi reçoit le don de la vie éternelle. Chers frères et sœurs, accueillons le don de la paix que nous offre Jésus ressuscité, laissons nos cœurs se remplir de sa miséricorde ! De cette façon, avec la force de l’Esprit Saint, l’Esprit qui a ressuscité le Christ d’entre les morts, nous pouvons nous aussi apporter aux autres ces dons de Pâques. Que la très Sainte Vierge Marie, Mère de Miséricorde, l’obtienne pour nous..» Angélus du Pape Benoît XVI, le dimanche 15 avril 2012


  • Pour les Obsèques : téléphonez au 06.41.43.01.26
  • Participation « Contribution Paroissiale » et « Denier de l’Eglise » pour que vive la Paroisse et le Diocèse. Je vous remercie pour votre générosité. 


Samedi 10 Avril, en l’église de la Sainte Trinité (Tinténiac)                                                                              17h30 : Messe                                                                                                                                  Dimanche 11 Avril, en l’église de la Sainte Trinité (Tinténiac)             2ème Dimanche de Pâques                   09 h 00 : Messe | 10 h 30 : Messe 




Lundi 12 Avril
11 h 15 : Messe en l’église St Pierre et St Paul (Québriac)
Mardi 13 Avril                St Martin, pape et martyr (+656)
09 h 00 : Messe en l’église Notre Dame (Hédé)
18 h 00 : Vêpres en l’église de la Sainte Trinité (Tinténiac)
Mercredi 14 Avril
11 h 15 : Messe en l’église de la Ste Trinité (Tinténiac)
17 h 45 : Chapelet en l’église de la Sainte Trinité (Tinténiac)
Jeudi 15 Avril
09 h 00 : Messe en l’église St Pierre (La Chapelle Chaussée)
18 h 00 : Vêpres en l’église Notre Dame (Hédé)
Vendredi 16 Avril
18 h 00 : Messe en l’église de la Ste Trinité (Tinténiac)

Samedi 17 Avril, en l’église de la Sainte Trinité (Tinténiac)                                                                              17h30 : Messe                                                                                                                                   Dimanche 18 Avril, en l’église de la Sainte Trinité (Tinténiac)           3ème Dimanche de Pâques                     09 h 00 : Messe | 10 h 30 : Messe 


« (…) Cette fraternité sonne comme un appel quand des frères et sœurs vivent des situations de grande vulnérabilité, en particulier en fin de vie et quand ils sont atteints d’une maladie incurable. Vivre la fraternité consiste à les accompagner le mieux possible de telle sorte qu’ils ne souffrent pas. Les soins palliatifs sont devenus une science et un savoir-faire remarquables, capables de s’adapter à chaque situation. Tout citoyen y a droit. Le 2 février 2016, la loi, prolongeant celle du 22 avril 2005, les a inscrits comme une obligation : interdiction de tout acharnement thérapeutique ; promotion de l’accompagnement ; exigence de collégialité médicale, en dialogue avec la personne vulnérable ou son représentant, pour mettre en œuvre une sédation profonde et continue jusqu’au décès, quand c’est le seul moyen d’apaiser. La loi oblige à considérer ses directives anticipées pour sa fin de vie, si celles-ci ne comportent pas une contre-indication médicale. L’intention est uniquement l’accompagnement jusqu’à la mort naturelle. Il a un double but : permettre à la personne de réaliser encore des rêves et des projets, tant que cela est encore possible ; l’apaiser en lui évitant de souffrir. Les soins palliatifs illustrent magnifiquement la fraternité grâce à laquelle chacun se sent respecter et vit en confiance car les soignants seront toujours là pour accompagner et apaiser toute douleur. L’euthanasie, appelée « aide active permettant une mort rapide » dans la proposition de loi dont les députés vont débattre, a pour intention la mort, qui est une mort provoquée. Légaliser cette aide active manifesterait une méconnaissance de l’accompagnement tel qu’il est pratiqué chaque jour. Ce serait un recul de notre société dont la vocation est la fraternité. Comment un frère peut-il donner la mort à un frère ? » Mgr Pierre d’Ornellas, archevêque de Rennes, Dol et St Malo 






Articles les plus consultés