Maximilien Kolbe
Catholiques dans le monde… pas du monde
14 août… fête de saint Maximilien Kolbe, jour de son entrée au Ciel… Et déjà pointe le mois de septembre, mois des rentrées… après la joie, pour nombre d’entre nous, des semaines de vacances, ou, à tout le moins, de changement de rythme. En peu de temps, nous allons être repris par le brouhaha incessant de la vie moderne ; et le contexte de crise internationale, allié aux échéances électorales à venir ne nous aiderons pas à garder longtemps le peu de calme et de sérénité que nous avions essayé d’emmagasiner durant l’été !
Maximilien Kolbe nous montre trois bons moyens pour lutter contre le totalitarisme de notre société ultralibérale et meurtrière des consciences : l’enracinement dans la prière et tout spécialement la prière mariale ; l’intransigeance face à toutes les formes de dictatures (surtout les dictatures morales) ; le don de soi jusqu’au bout. Septembre, encore une de ces occasions de prendre quelques résolutions !
– Luttons contre la morosité ambiante et la tentation de la désespérance par un don joyeux de nous-mêmes, renouvelé chaque matin dans la prière : don au Seigneur, notre seul Maître et (le l’oublions pas au risque d’être des pharisiens), don aux autres de notre vie, de notre sourire, de nos facultés, de notre temps…
– Ne nous laissons pas envahir par les idéologies à la mode qui, pernicieuse-ment, par toutes sortes de médias, s’insinuent dans nos vies et nous proposent de vivre « comme tout le monde ». Soyons des « résistants », mais des vrais (pas comme tous ces pseudos révoltés de carton-pâte que nous proposent les tenants de la pensée unique !). C’est-à-dire, tout simplement des catholiques dans le monde… sans être du monde !
– Enfin, fortifions en nous la confiance envers la Vierge Marie : « Immaculée, Reine du ciel et de la terre, refuge des pécheurs et Mère très aimante à qui Dieu voulut confier tout l’ordre de la miséricorde, me voici à tes pieds ; et moi pauvre pécheur, je t’en supplie, accepte mon être tout entier comme ton bien et ta propriété, agis en moi selon ta volonté, en mon âme et en mon corps, en toute ma vie, ma mort et mon éternité. » (Maximilien Kolbe)