Annonces de la semaine du 05 au 11 juillet 2020
- Merci pour les 1170 euros de dons déjà reçus pour combler le déficit budgétaire de la paroisse. Des enveloppes "contribution paroissiale" sont à votre disposition ou sur https://rennes.catholique.fr/denierparoissial/ ou sur le blog de la paroisse http://paroissenotredamedestertres.blogspot.com/
- Ouverture de l'accueil au presbytère (en respectant les règles sanitaires) : Mercredi, Jeudi et Samedi de 10h à 12h.
- Inscription pour le sacrement du mariage : avant le 1er octobre
- Demande de baptême : prendre rendez-vous par téléphone le mercredi matin de 10 h à 12 h
- POUR LES OBSEQUES : Téléphoner au 06.41.43.01.26
- Durant le confinement, les intentions de messes demandées ont bien été célébrées chaque jour. Pour permettre aux familles et à notre communauté de vivre une communion de prière fraternelle, elles seront "nommées" aux messes suivantes : Les intentions de messe des mois de mars et avril, à la messe du samedi 11 juillet à 18 h Les intentions de messe des mois de mai et juin, à la messe du dimanche 12 juillet à 9 h (la liste est sur la " Porte des Anges ")
- Les messes du 18 et 19 juillet seront célébrées aux intentions des défunts inhumés pendant le confinement.
- Prière de Taizé : Mercredi 8 juillet à 20 h 30, église de Tinténiac
HORAIRES DES CELEBRATIONS
Intentions de la semaine : Maurice, Marie et Christian Delahaye - Pro Populo - Madeleine Grosset - Eugénie Hervé -Roger Portier - Marie Rouault - Christiane SourdrilleDIMANCHE 5 juillet
14ème Dimanche du Temps Ordinaire en l'église de la Sainte Trinité (Tinténiac)
09 h 00 : messe | 10 h 30 : messe
Lundi 6 Juillet Ste Maria Goretti (+1902) • 18 h 00 : Messe en l’église de la Sainte Trinité (Tinténiac)
Mardi 7 Juillet • 09 h 00 : Messe en l’église de la Sainte Trinité (Tinténiac)
18 h 00 : Vêpres en l'église de la Sainte Trinité (Tinténiac)
Mercredi 8 juillet St Goulven, évêque
• 11 h 30 : Messe en l’église de la Sainte Trinité (Tinténiac)
20 h 30 : Prière de Taizé en l'église de la Sainte Trinité (Tinténiac)
Jeudi 9 juillet
• 18 h 00 : Vêpres en l’église de la Sainte Trinité (Tinténiac)
09 h 00 : Messe en l'église de la Sainte Trinité (Tinténiac)
Vendredi 10 juillet • 18 h 00 : Messe en l’église de la Sainte Trinité (Tinténiac)
SAMEDI 11 juillet 18 h 00 : Messe en l’église la Sainte Trinité (Tinténiac)
DIMANCHE 12 juillet
15ème dimanche du Temps Ordinaire (Sts Louis et Zélie Martin)
en l'église de la Sainte Trinité (Tinténiac) : 09 h 00 : messe - 10 h 30 : messe
" (...) Parler de Dieu et parler avec Dieu doivent toujours aller de pair. L’annonce de Dieu nous guide à la communion avec Dieu dans la communion fraternelle, fondée et vivifiée par Jésus-Christ. C’est pourquoi la liturgie (les sacrements) n’est pas un thème secondaire par rapport à la prédication du Dieu vivant, mais la concrétisation de notre relation à Dieu.
Dans ce contexte, qu’on me permette une observation générale sur la question liturgique. Notre manière de célébrer la liturgie est souvent trop rationaliste. La liturgie devient enseignement; son critère est: se faire comprendre – ce qui aboutit bien souvent à la banalisation du mystère, à la prévalence de nos paroles, à la répétition de phraséologies qui semblent plus accessibles et plus agréables aux gens. Mais il s’agit d’une erreur non seulement théologique, mais aussi psychologique et pastorale. La vague d’ésotérisme, la diffusion des techniques asiatiques de relaxation et de vide mental montrent qu’il manque quelque chose dans nos liturgies. C’est justement dans notre monde d’aujourd’hui que nous avons besoin du silence, du mystère supra-individuel, de la beauté. La liturgie n’est pas l’invention du prêtre célébrant ou d’un groupe de spécialistes; la liturgie (le « rite ») a grandi selon un processus organique au cours des siècles, elle porte en elle le fruit de l’expérience de foi de toutes les générations précédentes. Même si les participants ne comprennent probablement pas toutes les paroles, ils perçoivent leur signification profonde, la présence du mystère qui transcende toutes les paroles. Le centre de l’action liturgique n’est pas le célébrant; le célébrant n’est pas devant le peuple en son nom propre – il ne parle pas de lui-même et pour lui-même, mais in persona Cristi. Ce ne sont pas les capacités personnelles du célébrant qui comptent, mais uniquement sa foi, dans laquelle transparaît Jésus-Christ. « Il faut que lui grandisse et que moi je décroisse » (Jn 3, 30). (...)
Suivre le Christ a un but beaucoup plus élevé: ne faire qu’un avec le Christ, et arriver ainsi à l’union avec Dieu. Ce discours peut sembler étrange aux oreilles de l’homme moderne. Mais en réalité, nous avons tous soif d’infini: d’une liberté infinie, d’un bonheur sans limites. Toute l’histoire des révolutions des deux siècles passés ne s’explique que de cette façon. La drogue ne s’explique que de cette façon. L’homme ne se contente pas de solutions en de-çà du niveau de la divinisation. Et tous les chemins proposés par le « serpent » (Gn 3, 5), c’est-à-dire par le savoir du monde, échouent. Le seul chemin est la communion avec Jésus-Christ, réalisable dans la vie sacramentelle. Suivre le Christ n’est pas une question de moralité, mais un thème « mystérique » – un ensemble fait d’action divine et de réponse de notre part.
Nous rencontrons ainsi, dans le thème de la suite, l’autre centre de la christologie auquel je voulais faire allusion: le mystère pascal – la croix et la résurrection. Dans les reconstructions du « Jésus historique », le thème de la croix est en général dépourvu de signification. Selon une interprétation « bourgeoise », c’est un incident en soi évitable, sans valeur théologique; selon une interprétation révolutionnaire, c’est la mort héroïque d’un rebelle. La vérité est tout autre. La croix appartient au mystère divin – elle est l’expression de son amour jusqu’à la fin (Jn 13, 1). Suivre le Christ est participer à sa croix, s’unir à son amour, transformer notre vie, en donnant naissance à l’homme nouveau, créé selon Dieu (cf. Ep 4, 24). Celui qui oublie la croix oublie l’essence du christianisme (cf. 1 Co 2,2).
Le dernier élément central de toute véritable évangélisation est la vie éternelle. Aujourd’hui, nous devons annoncer notre foi avec une nouvelle vigueur, dans la vie quotidienne. Je me bornerai à ne citer ici qu’un aspect de la prédication de Jésus, qui est souvent négligé aujourd’hui: l’annonce du Royaume de Dieu est l’annonce d’un Dieu présent, d’un Dieu qui nous connaît et nous écoute; d’un Dieu qui entre dans l’histoire pour faire justice".
Ratzinger / Benoît XVI sur la nouvelle évangélisation prononcé en 2000 à l'occasion du jubilé des catéchistes
