Annonces de la Semaine du 7 au 13 Juillet au 2024

Le prêtre, homme de prière

« Avec ces figures de Pierre et de Paul, nous pouvons dire : Voilà le prêtre ! Il vit en communion avec le Seigneur Jésus.

Il proclame la foi véritable en Jésus, sauveur du monde, mort sur la croix par amour de tous les hommes et ressuscité d’entre les morts. Comme pour Paul, le prêtre est saisi tout entier en pensant qu’un seul « est mort pour tous » (2Co 5,14-15).

Pour demeurer dans la foi au Seigneur Jésus, le prêtre est appelé à une manière de vivre qui lui permet de recevoir sans cesse la « révélation » du mystère de Jésus. Certes l’étude de la « foi catholique » est nécessaire, la méditation de l’Écriture sainte et la lectio divina sont essentielles. Mais cela ne portera du fruit que si cette étude et cette méditation sont précédées, accompagnées et prolongées par la prière, par l’oraison et la contemplation. Cher Éric, tu reçois l’Ordination sacerdotale en l’année 2024. Le pape François a voulu que cette année soit plus particulièrement dédiée à la prière. Comme prêtre, sois fidèle à la prière. Sois convaincu que le cœur à cœur avec le Seigneur Jésus est essentiel à ta vie quotidienne de prêtre. N’oublie jamais la mystérieuse fécondité de la prière alors même qu’elle peut paraître aride. Sois attentif aux grands maîtres que l’Église nous donne pour apprendre à prier. Jésus est le Vivant qui t’a choisi pour que tu L’annonces. Tu ne le feras qu’en étant en communion avec lui. Jésus est miséricordieux pour que tu annonces le grand mystère de la miséricorde. C’est par la prière que se dévoile Jésus-Christ, « le visage de miséricorde », comme nous l’a dit le pape François. Par la prière se découvre que la miséricorde est « le cœur battant de l’Évangile ».

Sois, comme Paul qui a été saisi par Jésus, le ministre de la miséricorde. Dans sa grande exhortation pour le troisième millénaire, saint Jean-Paul II médite sur ce dialogue entre Simon-Pierre et Jésus. « L’expression « la chair et le sang » évoque l’homme et le mode commun de connaissance.

Dans le cas de Jésus, ce mode commun ne suffit pas. Une grâce de « révélation » est nécessaire. » Cela « nous fait prendre conscience que nous n’entrons pas dans la pleine contemplation du visage du Seigneur par nos seules forces, mais en laissant la grâce nous prendre par la main. Seule l’expérience du silence et de la prière, précise le saint pape Jean-Paul II, offre le cadre approprié dans lequel la connaissance la plus vraie, la plus fidèle et la plus cohérente de ce mystère peut mûrir et se développer. »

Le pape Jean-Paul II fait cette remarque en considérant la sécularisation qui nous envahit : « une exigence diffuse de spiritualité » s’exprime dans notre société, et elle s’exprime en grande partie par « un besoin renouvelé de prière ». Et Jean-Paul II interroge : « N’est-ce pas un « signe des temps » ? »

Le prêtre est appelé à devenir un homme de prière pour savoir répondre à la soif contemporaine de prière chez les jeunes et les moins jeunes.

Le prêtre, homme du discernement

Si le prêtre est l’homme de la prière, il est aussi l’homme du discernement. Simon-Pierre en proclamant la foi au milieu du paganisme et des opinions diverses des hommes, fait œuvre de discernement. L’apôtre Paul insiste sans arrêt sur le discernement de ce qui plaît à Dieu (cf. Rm 12,2). Il s’agit de tout examiner avec discernement pour retenir ce qui est bon (cf. 1 Th 5,21). Et c’est « l’homme spirituel » qui est capable d’un tel discernement (cf. 1Co 2,15). Comme prêtre, cher Éric, tu es appelé à devenir un « pasteur » à la suite de l’unique bon Pasteur qu’est Jésus. Plus que cela, tu es appelé à devenir un « pasteur selon le cœur de Dieu ». Or, le pasteur marche au milieu des brebis pour discerner les bons pâturages où les conduire, pour discerner les chemins qu’il doit ouvrir à chacune des brebis. Il guérit les brebis blessées, il porte celles qui sont épuisées, il avance au rythme des brebis qui ont le pas lent, il accompagne chacune dans leur diversité, grâce au discernement.

Ce discernement est à la fois « un don » de Dieu « qu’il faut demander », comme le rappelle le pape François, et une œuvre de la charité qui habite le cœur du pasteur. De même qu’il est toujours nécessaire d’apprendre à prier, il est toujours nécessaire d’apprendre à discerner ».

Extrait de l’homélie du Monseigneur Pierre d’Ornellas, archevêque, pour l’ordination sacerdotale d’Éric Nziraguseswa


Ô précieux sang du Seigneur, puis-je vous bénir pour toujours.  

Ô amour de mon Seigneur que vous avez été blessé ! Que je suis loin de la conformité à votre vie. Ô sang de Jésus-Christ, baume de nos âmes, source de miséricorde, faites que ma langue, pourpre avec du sang dans la célébration quotidienne de la messe, vous bénisse maintenant et toujours. Ô Seigneur, qui ne vous aimera pas ? Qui ne brûlera pas d'affection pour vous ? Vos plaies, votre sang, les épines, la croix, le sang divin en particulier, payé à la dernière goutte, de quelle voix éloquente crie à mon pauvre cœur ! Parce que vous avez agonisé et êtes mort pour moi, pour me sauver, je donnerai aussi ma vie si besoin, pour atteindre la possession bénie du ciel. Ô Jésus, vous êtes notre Rédempteur. De votre côté ouvert, arche du salut, four de charité, du sang et de l'eau sont sortis, signe des sacrements et de la tendresse de votre amour. Ô Christ, qui nous avez aimés, lavez-nous dans votre sang ! 

Saint Gaspard del Bufalo



  • 25 Août : 10 h 30 messe d’Action de grâce pour le ministère de l’abbé Bernier Richard. 
  • Soutenir notre Diocèse dans sa mission d’annoncer le Christ par le Denier de l’Eglise : https://rennes.catholique.fr/denier/


Les évêques du conseil permanent proposent de s’associer à cette prière pour notre pays :

« Dieu de vérité et de bonté, en ces temps de décisions fortes pour notre pays la France, aide-nous à discerner correctement ce qui est juste. Renouvelle en nous, chaque matin, le goût de servir, pour que nous accomplissions nos tâches avec cœur et garde-nous de mépriser quelque être humain que ce soit. 

Viens, Esprit-Saint, éclairer ceux et celles qui seront choisis comme députés ou auront à gouverner notre pays. 

Qu’ils puissent ensemble chercher le meilleur pour nous tous. Imprime en eux un grand sens du service du bien commun. 

Sainte Vierge Marie, sainte Jeanne d’Arc, sainte Thérèse de l’Enfant Jésus, patronnes de la France, veillez sur notre pays. Qu’il soit une terre de liberté, de justice, de fraternité et se tienne à la hauteur de son rôle dans l’histoire. 

Aidez-nous à y être, à notre modeste place mais selon toute notre responsabilité, des disciples de l’Évangile. Amen. »







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