Annonces de la Semaine du 23 au 29 Juillet 2023


Extrait de l’article de la Revue « America Magazine par le Robert P. Imbelli sur le livre « Expiation » de Margaret Turek

« (…) La doctrine de l'expiation, si centrale dans le Nouveau Testament et dans la tradition de l'Église, est tombée en disgrâce dans certains cercles théologiques et dans une négligence générale dans la vie catholique. Turek [dans son livre] trouve cette situation spirituellement et théologiquement appauvrissante. Elle discerne un certain nombre de causes à cette maladie. Parmi eux se trouvent un sens diminué de la gravité du péché et un appel unilatéral à la miséricorde de Dieu, à l'exclusion pratique de la perception tout aussi aiguë de la « colère » de Dieu dans la Bible. Mais peut-être que la plus grande pierre d'achoppement est la grave idée fausse de l'expiation comme le prix exigé par Dieu le Père et infligé à l'innocent Jésus-Christ (…) La riche étude de Turek aborde chacune de ces lacunes, en s'appuyant sur les idées d'un quatuor de théologiens : Hans Urs von Balthasar, saint Jean-Paul II, Joseph Ratzinger et (moins connu) Norbert Hoffmann. Mais sa vision maîtresse est celle offerte par le kérygme lui-même : « En ceci est l'amour, non que nous ayons aimé Dieu, mais que Dieu nous a aimés et a envoyé son Fils pour expier nos péchés » (1 Jn 4, 10). "L'expiation", soutient Turek, "est la forme que prend l'amour de Dieu en son Fils, Jésus-Christ, dans des conditions provoquées par le péché - un amour qui ne peut être conçu de plus grand". L'expiation du Christ ne « gagne » pas l'amour du Père pour nous, c'est le fruit de cet amour. Mais la Croix, en tant que cœur de l'expiation, non seulement manifeste l'amour de Dieu, mais elle révèle aussi la véritable profondeur du péché. Le péché est le refus de rendre Dieu présent dans nos vies et dans notre monde. C'est le refus de la « filiation », rejetant l'invitation aimante de Dieu à devenir fils et filles dans le Fils. La « colère » de Dieu est la passion de Dieu pour le bien-être de ses créatures bien-aimées et le jugement douloureux de Dieu sur leur rejet de l'amour. En expiant le péché, Jésus prend sur lui l'éloignement et l'aliénation, l'hostilité et la haine des pécheurs. Il transforme ainsi le rejet pécheur en réconciliation amoureuse. Et il le fait dans son propre corps, qu'il continue à donner pour nous dans l'Eucharistie. En cela, Jésus incarne la filiation au milieu de l'éloignement du monde : « Tu es mon Fils bien-aimé ; en toi je prends plaisir » (Mc 1, 11). Nous commençons à comprendre que « l'expiation » est un événement radicalement interpersonnel qui se produit entre le Père et le Fils et nous embrasse également, nous qui en sommes les bénéficiaires. (…) L'amour mutuel du Père et du Fils dans l'Esprit est la source de l'appel de l'humanité à entrer et à incarner ces relations vivifiantes. En effet, l'expiation n'est pas simplement notre rédemption du péché ; elle permet la réalisation de notre véritable vocation : vivre notre inestimable dignité pour devenir fils et filles dans le Christ. La filiation n'est pas moindre que la divinisation. Ainsi, nous sommes les bénéficiaires gratifiés de l'expiation effectuée par le sacrifice d'amour de Christ. (…) »



Extrait de l’article de la Revue « America Magazine par le Robert P. Imbelli sur le livre de Jonathan Martin Ciraulo sur la théologie sacramentelle de Hans Urs von Balthasar

« L'Eucharistie entre ce monde et l'au-delà. La pleine réalité reste à révéler (…) d’où le voile eucharistique, qui cache et révèle à la fois. Car le Christ eucharistique n'est pas encore « tout et en tous » (Col 3, 11). (…) « Pour Urs von Balthasar, la place que le Christ va préparer, c'est tout simplement lui-même ». Le ciel c'est le Christ, mais c'est le Christ tout entier, tête et membres. La communion transparente, définitivement inaugurée dans le sacrifice eucharistique du Christ, trouvera son achèvement dans le festin des noces de l'agneau (Ap 19, 9) (…) La promesse de la vie éternelle, préfigurée dans l'Eucharistie, est une vie pleinement corporelle, communautaire et cosmique. (…) « La notion de l'Eucharistie comme un « avant-goût » du ciel jusqu'à sa conclusion logique. L'avant-goût n'est pas comme un apéritif, une petite nourriture entièrement différente du plat principal… mais plutôt une dégustation littérale avant ce banquet eschatologique dans lequel toute utilisation limitée et maladroite du corps, de la communauté et du temps est amenée à la perfection lors des noces de l'agneau. »


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  • Pèlerinage à Ste Anne d’Auray : 25 & 26 juillet

« La Tradition est-elle un poids qui réfrène l’élan, ou un sol qui le soutient ? Le sol nourricier d’où il tire sa force ? Davantage, n’est-elle pas cette force même, sans laquelle tout élan s’éparpille et retombe ? » St Basile 

« L’Esprit montre quelque chose de nouveau, dans la nouveauté de l’histoire et dans la diversité des cultures, mais c’est une réalité nouvelle qui vient de la plénitude qui nous a été donnée une fois pour toutes par Dieu dans le Christ ».
« Jésus Christ est pour les chrétiens la mesure et le critère pour le discernement des esprits ».
« Il n’y a qu’un seul corps que l’Esprit édifie et vivifie, et c’est le corps du Christ » Père Yves Congar, Dominicain

« Cherche d’abord le vrai, et le nouveau te sera peut-être donné par surcroît »
« Penser à l’Eternité, ce n’est pas déserter l’histoire ; estimer la prière et la vie intérieure, ce n’est pas négliger le social ; refuser de servir un athéisme totalitaire, ce n’est pas devenir un suppôt de la réaction. » Cardinal Henri de Lubac, jésuite

« Lorsque nous appelons sainte Anne notre Mère, cela veut dire quelque chose. Saint Paul nous dit que nous sommes devenus enfants de Dieu par grâce, par don, par pure gratuité. Jésus lui-même nous dit : "A VOUS, il a été donné de connaître le mystère du Royaume des cieux". Non comme un privilège, mais comme une mission, une grâce. Non pas un droit, mais un don gratuit. Ce n'est pas non plus une fatalité ; c'est une chance ! » Cardinal Lustiger
« Nous pouvons marcher comme nous voulons, nous pouvons édifier de nombreuses choses, mais si nous ne confessons pas Jésus Christ, cela ne va pas. Nous deviendrons une ONG humanitaire, mais non l’Église, Épouse du Seigneur… » Pape François 



POUR NOURRIR SA FOI ET SA VIE CHRETIENNE :
  • « Abrégé du CATÉCHISME DE L'EGLISE CATHOLIQUE (22 €) 
  • Sur Youtube, Frère Paul Adrien répond à de nombreuses questions sur la Foi (le voile, La Sainte Trinité…)
  • « ENTRE LES MAINS DU CHRIST : MARCEL CALLO, APÔTRE DE LA FRATERNITÉ » de Mgr Pierre D' Ornellas, Salvator | juin 2023
  • « L'Ennéagramme n'est ni catho, ni casher » par Anne Lécu

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