Annonces de la Semaine du 24 au 30 Juillet 2022

 

« Comment dire sainte Anne notre Mère ? On vous l'a souvent expliqué. Si les Bretons ont eu un jour cette intuition, cette espèce de dévotion, d'amour, de ferveur (…) c'est parce que, dans les premiers siècles chrétiens, quelque chose s'est passé en Terre Sainte, dans l'Eglise de Jérusalem. Là-bas, au tout début de l'ère chrétienne, les chrétiens nés et vivant à Jérusalem, à Nazareth, qui eux-mêmes pouvaient dire : notre père Abraham.

Ces chrétiens des premières générations sont remontés dans leurs souvenirs, dans leur tendresse, non seulement à Marie, mais encore à la Mère de Marie. Elle était bien leur ancêtre au sens strict du mot... (…) Bien plus, ils ont voué un culte, une vénération pour Anne et Joachim, les parents de la Vierge Marie.

Toute cette histoire sainte, toute cette généalogie sainte mène jusqu'au Christ, le Fils de Dieu fait Homme, qui veut faire de tous ceux qu'il appelle ses frères et sœurs, qui veut ouvrir la Famille de Dieu à tous les peuples de la terre ... Voilà que cet amour pour ces parents et cette ascendance, pour cette histoire sainte, pour cette généalogie, voilà que des pèlerins l'ont ramenée ici, en Occident, et ça a pris racine ici. ICI. (…)

Voilà que cet amour ressurgit du fond de la terre de Bretagne. Les Bretons comme peuple, comme culture, comme identité, chantent cela en breton dans leur langue, dans votre langue. Ils disent : "Sainte Anne notre Mère". Elle-même a dit "Vous m'appellerez votre Mère" ... Qu'est-ce que cela peut vouloir dire ? (…) Regardez la statue de sainte Anne, la Sainte Parenté. C'est tout à fait étonnant. Vous voyez une grande sainte Anne, une Sainte Vierge un peu plus petite et un tout petit Enfant Jésus. On descend de la grand-mère à la mère et au petit-fils. Il y a là une généalogie, inscrite visuellement. Dans ce cas, la foi serait-elle un droit d'héritage ? (…) Y aurait-il ensuite les enfants ingrats ? Les enfants qui renient l'héritage, qui ne veulent plus du passé, qui mettent la foi au grenier comme jadis on mettait (…) les souvenirs, les meubles que l'on juge trop démodés ? Suffirait-il d'avoir des musées pour les conserver ? Faudrait-il établir des réserves de croyants comme on établit des réserves d’Indiens ? Les touristes y viendraient pour voir comment c’était. Pourquoi pas des réserves de Bretons croyants ? Est-ce cela la Foi ? Quelque chose ne va pas bien, dans cette affaire !

Lorsque nous appelons sainte Anne notre Mère, cela veut dire quelque chose. Saint Paul nous dit que nous sommes devenus enfants de Dieu par grâce, par don, par pure gratuité. Jésus lui-même nous dit : "A VOUS, il a été donné de connaître le mystère du Royaume des cieux". Non comme un privilège, mais comme une mission, une grâce. Non pas un droit, mais un don gratuit.

Ce n'est pas non plus une fatalité ; c'est une chance ! "Heureux vos yeux parce qu'ils voient, heureuses vos oreilles parce qu'elles entendent. Beaucoup de prophètes et de justes de par le monde ont désiré voir et entendre ce que vous voyez et entendez, et ne l'ont pas vu ni entendu!"

Cette condition de fils et de filles de Dieu, de frères et de sœurs du Christ, cette revendication d'avoir Marie pour notre Mère, et d'oser remonter dans la chaîne des générations, de s'approprier comme une filiation, de dire "sainte Anne notre Mère", n'est pas un abus, ni une fausse prétention, ni une fatalité : c'est une grâce, un don, une mission, comme le fait de devenir enfant de Dieu.

C'est là un acte de foi qu'il nous faut fait faire aujourd'hui, plus peut-être qu'en d'autres siècles »

Cardinal Lustiger, 26 juillet 1994, Sainte Anne d’Auray

• La nouvelle sonorisation, pour l’église de Tinténiac : nous faisons de nouveau appel à votre générosité pour continuer à financer ces travaux. Un grand merci pour votre générosité.
• Accueil au presbytère pour les mois de Juillet et Août : lundi, mercredi, et samedi de 10 h à 12 h 
• Messe Dominicale : dimanche 31 juillet à 10 h 30 (pas de messe anticipée le 30 juillet)
• Messes en Semaine : à St Joseph de la Tour (Petites Sœurs des Pauvres) à 07 h 30 et 11 h 30. A Bécherel à 9 h (18h le lundi). Monastère de Beaufort à 9 h 00. 
• Grand Pardon à Ste Anne d’Auray le 26 juillet 
• Assomption de la Vierge Marie.  Veillée Mariale : 14 août à 20 h 30, église de Tinténiac | Laudes à 9 h 45 et Messe à 10 h 30 en l’église de la Ste Trinité (Tinténiac) | Chapelet à 15 h 30 à la Fontaine de l’Ecuellée (St Symphorien) | Vêpres à 18 h 00 en l’église de Tinténiac

                            

LETTRE APOSTOLIQUE « DESIDERIO DESIDERAVI » du Saint Père François (29 juin 2022)   « 51. En parlant de ce thème, nous sommes enclins à penser qu’il ne concerne que les ministres ordonnés qui exercent le service de la présidence. Mais en fait, il s’agit d’une attitude que tous les baptisés sont appelés à vivre. Je pense à tous les gestes et à toutes les paroles qui appartiennent à l’assemblée : se rassembler, marcher en procession, s’asseoir, se tenir debout, s’agenouiller, chanter, se taire, acclamer, regarder, écouter. Ce sont autant de façons par lesquelles l’assemblée, comme un seul homme (Ne 8,1), participe à la célébration. Effectuer tous ensemble le même geste, parler tous d’une seule voix, cela transmet à chaque individu l’énergie de toute l’assemblée. Il s’agit d’une uniformité qui non seulement ne brime pas mais, au contraire, éduque le fidèle individuel à découvrir l’unicité authentique de sa personnalité non pas dans des attitudes individualistes mais dans la conscience d’être un seul corps. Il ne s’agit pas de suivre un livre de bonnes manières liturgiques. Il s’agit plutôt d’une « discipline » – au sens où l’entend Guardini – qui, si elle est observée, nous forme authentiquement. Ce sont des gestes et des paroles qui mettent de l’ordre dans notre monde intérieur en nous faisant vivre certains sentiments, attitudes, comportements. Ils ne sont pas l’explication d’un idéal dont nous cherchons à nous inspirer, mais ils sont au contraire une action qui engage le corps dans sa totalité, c’est-à-dire dans son être unité de corps et d’âme ».