Annonces de la Semaine du 5 au 11 Juin 2022

 

« (…) Regardons les apôtres : ils (…) se tenaient enfermés par peur, vivaient dans la crainte et avaient devant les yeux toutes leurs fragilités et leurs échecs, leurs péchés : ils avaient renié Jésus-Christ. (…) Puis ils reçoivent l’Esprit et tout change : les problèmes et les défauts restent les mêmes, et pourtant ils ne les craignent plus, ils ne craignent même pas ceux qui veulent leur faire du mal. Ils se sentent consolés intérieurement et veulent reverser extérieurement la consolation de Dieu. (…) Nous aussi, nous sommes appelés à témoigner dans l’Esprit Saint, à devenir des paraclets, c’est à dire des consolateurs. (…) Non pas en faisant de grands discours, mais en nous faisant proches ; non pas avec des paroles de circonstance, mais avec la prière et la proximité. (…) Le Paraclet dit à l’Eglise qu’aujourd’hui c’est le temps de la consolation. (…) C’est le temps de reverser l’amour sur le monde, sans épouser la mondanité. (…) Le Paraclet fait ainsi, « l’Esprit de vérité » (v. 26), qui ne prend pas notre place, mais nous défend contre les mensonges du mal en nous inspirant des pensées et des sentiments. Il le fait avec délicatesse, sans nous forcer : il se propose mais ne s’impose pas. L’esprit de mensonge, le malin, fait le contraire : il cherche à nous contraindre, il veut nous faire croire que nous sommes toujours obligés de céder à ses suggestions mauvaises et aux pulsions des vices. Essayons donc d’accueillir trois conseils typiques du Paraclet, de notre Avocat. Ce sont trois antidotes fondamentales contre plusieurs tentations, aujourd’hui très répandues.

Le premier conseil de l’Esprit Saint est : “Habite le présent”. Le présent, pas le passé ou l’avenir. Le Paraclet affirme la primauté d’aujourd’hui, contre la tentation de nous laisser paralyser par les amertumes et par la nostalgie du passé, ou de nous concentrer sur les incertitudes de demain et nous laisser obséder par les craintes pour l’avenir. L’Esprit nous rappelle la grâce du présent. Il n’y a pas de temps meilleur pour nous : maintenant, là où nous sommes, c’est le moment unique et irremplaçable pour faire du bien, pour faire de la vie un don. Habitons le présent !

Puis le Paraclet conseille : “Cherche le tout”. Le tout, pas la partie. L’Esprit (…) nous fonde en tant qu’Eglise dans la variété multiforme des charismes, dans une unité qui n’est jamais uniformité. (…). Regardons les Apôtres. Ils étaient très différents (…) quand ils reçoivent l’Esprit, ils apprennent à ne pas donner la primauté à leurs points de vue humains, mais au tout de Dieu. Aujourd’hui, si nous écoutons l’Esprit, nous ne nous concentrerons pas sur conservateurs et progressistes, traditionnalistes et innovateurs, droite et gauche : si les critères sont ceux-là, cela veut dire que dans l’Eglise on oublie l’Esprit. Le Paraclet pousse à l’unité, à la concorde, à l’harmonie des diversités. Il nous fait voir comme parties du même Corps, frères et sœurs entre nous. Cherchons le tout ! Et l’ennemi veut que la diversité se transforme en opposition, c’est pourquoi il les transforme en idéologies. Dire “non” aux idéologies, “oui” au tout.

Enfin, le troisième grand conseil : “Mets Dieu avant ton moi”. C’est le pas décisif de la vie spirituelle, qui n’est pas une collection de nos mérites et de nos œuvres, mais l’humble accueil de Dieu. Le Paraclet affirme la primauté de la grâce. C’est seulement si nous nous vidons de nous-mêmes que nous laissons l’espace au Seigneur ; c’est seulement si nous nous confions à lui que nous nous retrouvons nous-mêmes ; c’est seulement en étant pauvres en esprit que nous devenons riches d’Esprit Saint. Cela vaut aussi pour l’Eglise. (…) S’il y a d’abord nos projets, nos structures et nos plans de réformes nous tomberons dans le fonctionnalisme, dans l’efficience, dans l’horizontalisme et nous ne porterons pas de fruit. (…) L’Eglise n’est pas une organisation humaine – elle est humaine, mais elle n’est pas seulement une organisation humaine –, l’Eglise est le temple de l’Esprit Saint. (…) Mettons Dieu à la première place ! » Extrait de l’homélie du Pape François 23/05/2021



« Esprit Saint, Esprit Paraclet, console nos cœurs.
                                    Fais de nous des missionnaires de ta consolation, paraclets de miséricorde pour le monde. Notre Avocat, doux Inspirateur de l’âme, rends-nous témoins de l’aujourd’hui de Dieu, prophètes d’unité pour l’Eglise et l’humanité, apôtres fondés sur la grâce, qui crée et renouvelle tout. Amen »




  • Chorale paroissiale : répétition à la Bergerie, le 8/6 à 20 h 15
  • La nouvelle sonorisation, pour l’église de Tinténiac, va être installée à partir de ce mardi 30 mai et durant 10 jours : les offices et messes, en semaine, sont donc célébrés dans les autres clochers. Merci pour votre compréhension. Et nous faisons de nouveau appel à votre générosité pour continuer à financer ces travaux. Un grand merci pour votre soutien.
  • Conseil Pastoral : lundi 20 juin à 20 h 00 à la salle St Jean
  • 12 et 26 juin : Homélie des enfants aux messes de 10 h 30
  • Ukraine : histoire, idéologies et guerre : Conférence-débat jeudi 9 juin 2022, 18h30-20h à Rennes, Auditorium du lycée de l’Assomption, 18 Bd de Painlevé, parking dans la cour ; Participation libre au profit d’une œuvre humanitaire pour l’Ukraine. Les Ukrainiens vous remercient pour votre solidarité.
  • Anderson Rodrigues da Silva sera ordonné prêtre le 26 juin prochain par Mgr Pierre d’Ornellas en la cathédrale St-Pierre de Rennes à 15 h 30. Prions pour les vocations sacerdotales.
  • ÉCOLE DE PRIÈRE : Pour les 8-15 ans du 17 au 23 juillet 2022 avec une équipe d’animateur et le père Luc Métayer.




« Il faudrait rappeler à tous les catholiques (…) que, dans l’Eglise, Marie occupe une place encore plus importante que celle de Pierre. L’Eglise est une réalité féminine qui se trouve devant les successeurs (…) des apôtres : le principe marial (donc le principe féminin) est plus important que la hiérarchie, elle-même confiée à la composante masculine. (…)                                                Souvent poussés par une certaine théologie masculine – on ne voit que les curés, les prêtres, et pensons ainsi que l’ordination sacerdotale représente le pouvoir le plus élevé dans l’Eglise. Mais c’est du cléricalisme, ça. Marie – et il ne s’agit pas ici de faire de sentimentalisme – est le cœur de l’Eglise. Un cœur féminin que nous devons apprécier à sa juste valeur, en équilibre avec le service de Pierre. Il ne s’agit pas là de dévotionalisme mais d’une théologie qui s’inscrit dans la grande tradition catholique. » Hans Urs von Balthasar, théologien en 1985

















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