Examen de conscience avec le pape François

La puissance de la prière continue - Bernard Emkeyes - EMCI TV" Faisons un petit examen de conscience chaque jour, pour nous convertir au Seigneur. 5 minutes à la fin de la journée nous aideront à penser à ne pas renvoyer le changement de notre cœur et la conversion au Seigneur. Certaines personnes pensent que l'habitude de "faire un examen de conscience" chaque jour est une pratique dépassée, qui n'est pas pour des "chrétiens à la page". Mais "la lutte qu'a menée Jésus contre le mal n'est pas une chose antique, c'est une chose très moderne", car elle se trouve chaque jour dans "notre cœur". Et l'examen de conscience accompagne le chrétien dans cette lutte, en l'aidant "à faire de la place à l'Esprit Saint". Tel est le conseil donné par le Pape qui, en commentant les lectures du jour, a abordé le thème de la conversion : un "chemin" qui demande une lutte et un engagement permanents.
Le pape François a tout d'abord pris en examen l'Évangile de Luc (12, 49-53), dans lequel "Jésus nous dit qu'il est venu jeter le feu sur la terre". Paul aussi, en écrivant aux Romains (6, 19-23) et en s'excusant "parce qu'il utilise un langage humain", explique "qu'ils doivent changer en tout, changer leur façon de penser : "Auparavant, tu pensais comme un païen, comme un mondain, à présent tu dois penser comme un chrétiens"". Donc "la conversion concerne tout, le corps et l'âme". Et c'est un changement qui ne se fait pas "avec un maquillage : il est fait par "l'Esprit Saint".
Assurément, "je dois moi-même faire quelque chose pour que l'Esprit Saint puisse agir", et c'est précisément la lutte dont parle Jésus. C'est pourquoi le Pape a souligné qu'"il n'existe pas de chrétiens tranquilles, qui ne luttent pas : ceux-là ne sont pas des chrétiens, ce sont des "tièdes". La vie chrétienne est une lutte". "Nous devons apprendre à distinguer" : la tranquillité, en effet, "tu peux aussi la trouver avec un comprimé", comme celui que l'on prend pour vaincre l'insomnie. En revanche, "il n'y a pas de comprimés pour la paix. Seul l'Esprit Saint peut la donner et cette lutte, ce feu, t'apporte cette paix intérieure, cette paix de l'âme qui donne la force aux chrétiens". Cette lutte intérieure a été témoignée par tant de martyrs dans l'histoire de l'Église", tant d'hommes et de femmes qui sont allés jusqu'à "donner leur vie", tant de "chrétiens silencieux". Mais le Pape s'est demandé : "comment aidons-nous l'Esprit Saint?" En faisant "place dans notre coeur". Voilà alors le conseil pratique suggéré par François : l'utilité de l'"examen de conscience".
A la fin de chaque journée, il faut se demander :
"Qu'est-ce qu'il s'est passé dans mon coeur aujourd'hui? Qu'est-ce que j'ai senti? Qu'est-ce que j'ai fait? Qu'est-ce que j'ai pensé? Mes sentiments à l'égard de mes prochains, de ma famille, de mes amis, de mes ennemis :
qu'est-ce que j'ai senti, ce sentiment est-il chrétien, ou n'est-il pas chrétien? Et aller ainsi de l'avant". Et encore ; "De quoi ai-je parlé, comment ma langue a t-elle agi aujourd'hui ? A t-elle bien parlé ou a t-elle dit du mal des autres?". Il s'agit d'une pratique qui "nous aide à faire place, qui nous aide à lutter contre les maladies de la mondanité". La conversion est "de se demander chaque jour : Comment suis-je passé de la mondanité, du péché à la grâce, ai-je fait place à l'Esprit Saint pour qu'il puisse agir?". "Pour la conversion, deux choses sont nécessaires : la générosité, qui vient toujours de l'amour, et de la fidélité, la fidélité à la parole de Dieu". La prière ensuite : "Ainsi, nous pouvons servir avec loyauté". Méditation du Pape François du 25/10/17

                                                                                    Le pape promet de punir les "abominations" des abus sexuels
"Jésus voulait toucher tous les cœurs avec un message d'amour. Et Jésus a pleuré, parce que ces gens n'étaient pas capable d'aimer". "Que chacun pense à sa propre vie. Que j'ai tant reçu du Seigneur. Je suis né dans une société chrétienne, j'ai connu Jésus-Christ, j'ai connu le salut, j'ai été éduqué, éduquée, à la foi. Et avec quelle facilité j'oublie et je laisse passer Jésus". En revanche, "nous sommes "habitués"". Et "cette habitude nous fait du mal, parce que nous réduisons l'Évangile à un fait social, sociologique, et non pas à une relation personnelle avec Jésus". En réalité, "Jésus me parle à moi, il te parle à toi, il parle à chacun de nous. L'appel de Jésus est pour chacun de nous. Jésus pleure sur chacun de nous quand nous vivons le christianisme de façon formelle, tout au moins pas réellement". De cette façon, "nous sommes un peu hypocrites". C'est "l'hypocrisie des justes". Il y a en effet "l'hypocrisie des pécheurs, mais l'hypocrisie des justes est la peur de l'amour de Jésus, la peur de se laisser aimer". En substance, "quand nous faisons cela, nous cherchons à gérer nous-même la relation avec Jésus". C'est comme si nous disions : "Oui, je vais à la Messe, mais toi reste à l'église, et moi je vais à la maison". Donc, "Jésus ne rentre pas avec nous à la maison : en faille, dans l'éducation des enfants, à l'école, dans le quartier... Non Jésus reste là. Ou bien il reste sur le crucifix ou dans l'image pieuse, mais il reste là". "Quand on vit cette hypocrisie chrétienne, ce que nous faisons est chasser Jésus de notre cœur. Nous faisons semblant de l'avoir avec nous, mais nous l'avons chassé. Nous sommes chrétiens, fiers d'être chrétiens, mais nous vivons comme des païens". Extrait de la méditation du Pape François de 5/10/18

                          Magie des bougies et Neuvaines : les rendre plus efficaces

  • Au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit. Amen
  • Se mettre en présence de Dieu
  • Remercier Dieu pour les grâces qu'Il nous a données
  • Demander à Dieu de reconnaître nos péchés
  • Examiner le mal commis envers Dieu, envers le prochain et envers nous-mêmes (cf les questions du Pape François)
  • Notre Père
  • Je vous salue Marie
  • Signe de Croix  


"Ô Mère Bien-Aimée,
vous qui connaissez si bien les voies de la Sainteté et de l’Amour,
apprenez-nous à élever souvent notre esprit et notre cœur vers la Trinité,
à fixer sur elle notre respectueuse et affectueuse attention.

Et puisque vous cheminez avec nous sur le chemin de la vie éternelle,
ne demeurez pas étrangère aux faibles pèlerins que votre charité veut bien recueillir ;
tournez vers nous vos regards miséricordieux, attirez-nous dans vos clartés, inondez-nous de vos douceurs,
emportez-nous dans la Lumière et dans l’Amour, emportez-nous toujours plus loin et très haut dans les splendeurs des cieux.

Que rien ne puisse jamais troubler notre paix ni nous faire sortir de la pensée de Dieu,
mais que chaque minute nous emporte plus avant, dans les profondeurs de l’auguste Mystère, jusqu’au jour où notre âme, pleinement épanouie aux illuminations de l’union divine, verra toutes choses dans l’éternel Amour et dans l’Unité.". Amen
Marthe Robin





Articles les plus consultés