ANNONCES du 19 au 25 janvier 2020

Pour rencontrer le Père Richard Bernier : du mardi au samedi, de 10 h à 12 h (téléphoner avant à l’accueil 02 99 68 03 77 (sauf les jours fériés)Pour les Obsèques : 06.41.43.01.26 
Demande pour le Sacrement de Mariage : 1 an avant / Baptême : le mercredi matin ou sur rdv 

Méditation sur le Sacrement du Baptême :
« Pour la plupart, vous qui êtes ici, je suppose que vous êtes baptisés. Pourquoi sommes-nous baptisés ? A quoi sert le baptême ?  
Dans les années 1980, beaucoup de parents chrétiens qui eux-mêmes avaient reçu le baptême dans l’enfance ont jugé qu’il était préférable de différer le baptême de leurs propres enfants. Le prétexte était de ne rien leur imposer pour qu’ils puissent choisir eux-mêmes plus tard. 
Aujourd’hui, parmi les nombreux catéchumènes adultes qui seront baptisés dans la nuit de Pâques, beaucoup disent relever de ce choix parental. 
Certains ont éprouvé au fond d’eux-mêmes un manque alors qu’ils sentaient ce désir de connaître Dieu. 
Au fond, c’est comme si le baptême n’était qu’une appartenance à un parti politique quelconque qu’il faudrait choisir en fonction de son opinion ou de son évolution personnelle provoquée par les rencontres que permet la vie. 
Ou bien, la religion ne serait qu’un produit ordinaire que l’on peut choisir en fonction de ses goûts comme on le fait pour les produits de consommation courante dans les grandes surfaces. 
Cela veut dire que le baptême n’est pas du tout compris. 
Pourquoi le Christ lui-même s’est fait baptiser alors qu’il n’en avait pas besoin comme Jean-Baptiste le signale dans cet évangile ? Le baptême nous fait devenir enfants de Dieu alors que nous ne sommes que des créatures. Nous accédons à un statut extraordinaire et inatteignable par nos propres forces ou notre propre volonté. Jésus n’a pas besoin de baptême puisqu’il est vraiment Fils de Dieu et engendré par le Père de toute éternité. 
Mais, c’est dans notre humanité qu’il a voulu recevoir cette filiation qu’accompagne le don de l’Esprit Saint pour que nous-mêmes puissions devenir enfants de Dieu par adoption. 
Cela va très loin puisque Jésus va jusqu’à accepter notre condition mortelle. 
Sa plongée dans les eaux qui l’engloutissent en est le symbole. Il est dit dans l’évangile que les cieux s’ouvrirent. Cela répond à une grande prière du prophète Isaïe : « Ah, si tu déchirais les cieux et si tu descendais » (Is 64,1). 
Cela se réalise aujourd’hui au baptême de Jésus. 
En hébreu, les cieux se traduisent exactement par « les eaux d’en haut », c’est-à-dire la sphère divine. 
Nous arrivons péniblement à marcher sur la Lune, peut-être sur Mars, mais même si nous arrivions à circuler dans l’ensemble du cosmos, nous ne serions que dans le monde créé. 
Le monde divin, incréé, nous est définitivement inaccessible quelles que soient nos inventions techniques. 
Il fallait donc que Dieu vînt jusqu’à nous. C’est parce que Jésus assume jusqu’au bout notre humanité que nous pouvons recevoir par lui la divinité qui nous fait entrer dans le ciel pour partager l’éternité de Dieu. C’est ce fameux « accomplissement ». 
Les parents, qui ont raison de penser à leurs enfants et à leur avenir, les obligent à aller à l’école pour préserver cet avenir. Ils ne leur demandent pas leur avis parce qu’ils veulent le meilleur pour eux. 
Nous pensons tous à notre avenir et ce qui se passe aujourd’hui à propos des retraites en est bien l’expression. 
Mais notre avenir ne s’arrête pas à nos retraites, Dieu soit loué ! 
Alors je crois que les parents devraient être véritablement plus soucieux de l’avenir éternel de leurs enfants. 
Si nous croyons vraiment que Jésus nous ouvre les portes du Ciel, qu’il est le Fils de Dieu et qu’il nous aime au point de donner sa vie, il est grave et inconséquent de ne pas faire du baptême une priorité pour nos enfants. 
Peut-être n’est-ce simplement qu’un manque de foi et le reflet de notre société sécularisée ? Pourtant, peut-on se permettre de laisser les enfants sans cette perspective magnifique d’un avenir éternel dans l’amour auprès de Dieu. 
Oui, le baptême nous divinise car, nous dit saint Paul, par lui « nous sommes morts avec le Christ pour ressusciter avec le Christ » (Rm 6,8). 
Quelle grâce et quelle merveille ! » 
Homélie du dimanche 12/01/2020, +Michel Aupetit, archevêque de Paris.
                                                                                                                                        


Le Conseil permanent de la Conférence des évêques de France, réuni les 6, 7 et 8 janvier 2020, tient à exprimer son inquiétude devant le projet de révision des lois de bioéthique dont la discussion au Sénat se prépare. Dans l’état actuel du projet de loi, trois points particuliers engageraient encore davantage notre société française dans des contradictions insolubles. S’ils étaient adoptés définitivement, ils témoigneraient d’une grave méprise quant à ce qu’est l’éthique, méprise qui, si elle n’était pas clarifiée, serait de l’ordre de l’insouciance pour l’avenir.
Soumettre, comme le veut la loi, l’engendrement par PMA d’un nouvel être humain à un « projet parental » est discutable. Le pouvoir ainsi reconnu aux parents ne risque-t-il pas de devenir absolu ? Comment le projet de loi va-t-il exprimer la pleine reconnaissance du droit de l’enfant qui est une « personne » ? En effet, établir des critères applicables aux adultes qui veulent devenir parents pour autoriser ou non ceux-ci à bénéficier d’une technique d’AMP ne suffira pas à garantir une prise en compte suffisante de la dignité de l’enfant. Le respect de l’enfant devrait être la considération première.
La légalisation de la filiation sans père ni ascendance paternelle et de la maternité par simple déclaration de volonté, devant le notaire, sans que la femme vive la gestation, met en œuvre « l’invraisemblable », ont pu dire certains. Est-il juste d’entraîner la société dans cet engrenage ? Notre République est basée sur le respect de la conscience. Cela ne commande-t-il pas de prévoir le recours à l’objection de conscience pour ceux et celles, les notaires par exemple, qui se refuseraient, en conscience, à être engagés malgré eux dans la réalisation de cet « invraisemblable » ? Cette clause de conscience s’impose aussi à propos de l’IMG. Sans une telle expression dans la loi du respect de la conscience de chacun, n’irions-nous pas vers la mise en place d’une police de la pensée, contraire à notre liberté démocratique ?
L’extension du diagnostic pré-implantatoire ouvre la voie à une sélection accrue des enfants à naître, sélection que notre pays professe pourtant de refuser en souhaitant une société inclusive. Un « eugénisme libéral », dépendant de la décision des parents potentiels ou du parent potentiel, serait ainsi toléré. Des parents ayant un enfant portant une maladie génétique nous alertent publiquement sur la « déshumanisation » que produirait un tel tri sélectif. Vouloir l’enfant sans aucun variant génétique est non seulement une illusion, mais ce serait aussi « déshumaniser » notre humanité !
Ces trois points sont significatifs de la fuite en avant dans laquelle sont prises nos sociétés occidentales soumises au libéralisme et aux lois du marché : les désirs individuels y sont exacerbés par l’apparente satisfaction que la conjonction des techniques médicales et juridiques semble promettre.
Nous remercions toutes celles et tous ceux qui prennent au sérieux les enjeux de la loi en discussion. Nous saluons les parlementaires qui travaillent à mettre de la lucidité et du bon sens éthique à propos de l’humain dans le texte de la loi. Nous encourageons les citoyens inquiets à faire connaître leurs réserves et à exprimer leurs points de vue. Nous redisons que tout enfant humain est appelé à grandir dans le déploiement de sa liberté et dans le respect de sa dignité, en communion avec tous les autres, et cela tout au long de sa vie, quelle que soit son origine ethnique ou sociale, sa religion ou son absence de religion et son orientation sexuelle. Aucun être humain ne peut en traiter un autre comme un objet.

Le Conseil permanent de la Conférence des évêques de France
Mgr Éric de Moulins-Beaufort, archevêque de Reims, Président de la CEF,
Mgr Dominique Blanchet, évêque de Belfort-Montbéliard, vice-président de la CEF,
Mgr Olivier Leborgne, évêque d’Amiens, vice-président de la CEF,
Mgr Michel Aupetit, archevêque de Paris,
Mgr Jean-Pierre Batut, évêque de Blois,
Mgr Jean-Marc Eychenne, évêque de Pamiers,
Mgr Dominique Lebrun, archevêque de Rouen,
Mgr Philippe Mousset, évêque de Périgueux,
Mgr Matthieu Rougé, évêque de Nanterre,
Mgr Pascal Wintzer, archevêque de Poitiers.                                           Le 13 janvier 2020

PAROISSE
  • Répétition de la chorale paroissiale : mercredi 22 janvier à 20 h à la Bergerie (les personnes qui souhaitent rejoindre la chorale sont les bienvenus)
  • « Certainement, il faut comprendre pour croire ; et croire pour comprendre » (Saint-Augustin)  les Mercredis de l’IFT, Institut de Formation Théologique de 20h30 à 22h avec Mgr Alexandre Joly, évêque auxiliaire du diocèse de Rennes : L’Église, entre réforme et conversion : 22 janvier. Soirées diffusées en direct sur Youtube (les vidéos sont sur le Blog de la Paroisse). Autres thèmes (à retrouver sur le blog) : Bioéthique : quelle société voulons-nous ? | L’eschatologie ou les fins dernières | Création, Écologie, Conversion 
  • Catéchèse : Dimanche 19 janvier : 2ème étape de la première des communions. Samedi 25/01 (9h30-16h) : Récollection des catéchistes au Foyer de Charité de Tressaint.
  • Conseil pastoral paroissial : Réunion jeudi 23/01 à 20h salle St Jean
  • Journée Mondiale des Lepreux : Quête à la sortie des messes du week-end du 25/26 janvier
  •   Dimanche de la Parole de Dieu : Dans le cadre du dimanche de la Parole institué par le Pape François, le dimanche 26 janvier de 14 h à 17 h 30 en l’église de St Brieuc des Iffs, l’Evangile selon St Mathieu sera lu en totalité. Osez, venez nombreux ! Des lecteurs sont recherchés. S’adresser à Bernard de la Morinière Portable : 06.80.08.11.90
  • Contribution Paroissiale : elle permet à la paroisse d’assumer les charges diverses et variées : salaires de la secrétaire-comptable, de la laïc en mission pour la catéchèse dans le doyenné, électricité, papiers….. Des enveloppes « Contribution paroissiale » sont à votre disposition à l’entrée des églises pour boucler le budget. Merci de votre générosité.
  • Inauguration et bénédiction de l’orgue de Tinténiac : dimanche 8 mars.
  C’est au quotidien Le Figaro que l’on doit la révélation du sujet, lundi dernier. Jean-Marie Guénois a en effet publié en avant-première les bonnes feuilles de cet ouvrage signé du pape émérite, et du cardinal guinéen : "Des profondeurs de nos cœurs" (éd.Fayard). Le secrétaire du pape émérite semble avoir apporté quelques nuances. "Ce livre est écrit d’une part par Benoît XVI. Il n’y a aucun doute sur la partie qu’il a écrite. Ce livre est introduit et conclu par deux textes, qui dans l’édition française sont signés par les deux. Or il apparait que ces textes ont été rédigés par le cardinal Sarah, lus et approuvés par Benoît XVI" explique le journaliste. (Source : RCF)
Pape François et le célibat pour les prêtres (29/01/19 : « Il me vient à l’esprit cette phrase de saint Paul VI : “Je préfère donner ma vie avant de changer la loi sur le célibat.” (…) Personnellement, je pense que le célibat est un don pour l’Église. Deuxièmement, moi je ne suis pas d’accord pour permettre le célibat optionnel, non. » (Source : Vatican)

Propositions de lecture pour devenir des disciples-missionnaires (ou pour offrir) : 

« Le baptême de votre enfant » par le cardinal Jean-Marie Lustiger, édition Parole et silence 
« L’Eglise en procès » : 15 historiens répondent à diverses questions sur l'histoire de l'Eglise catholique (Collectif) Edition Tallandier. 21,50 € 
« Jésus de Nazareth – Œuvres Complètes » de Joseph Ratzinger/Benoît XVI, 39 €, édition « Parole et Silence ». 
« Le don de la miséricorde » par le cardinal Jean-Marie Lustiger, édition « Parole et silence » 
« Christ, seigneur et fils de Dieu : libre réponse à l'ouvrage de Frédéric Lenoir » par le théologien Bernard Sesboüé édition Lethielleux (septembre 2010) 13€20. C'est en théologien que l'auteur déploie une argumentation solide et étayée replaçant le Christ au coeur du mystère trinitaire. 
Les Premiers siècles de l'Église, Paris, Cerf, 1987 par Jean Bernardi 
Le Génie historique du catholicisme, Olivier Hanne, EDITIONS DE L'HOMME NOUVEAU 
Le christianisme, des origines à Constantin, Simon Claude Mimouni, PUF, (octobre 2006) 

SEMAINE LITURGIQUE

            SAMEDI 18 janvier 
                 18 h 00, Messe en l’église St Brieuc (St Brieuc des Iffs)

            DIMANCHE 19 janvier                               2ème Dimanche du Temps Ordinaire 
                 10 h 30, Messe en l’église de la Sainte Trinité (Tinténiac) 

Lundi 20 Janvier Bx Basile-Marie Moreau (1799-1873)
  • 18 h 30 : Messe en l’église St Pierre St Paul (Québriac)
Mardi 21 Janvier Ste Agnès V. et M. à Rome (+IIIe ou début IVe s)
09 h 00 : Messe en l’église de la Ste Trinité (Tinténiac)
Mercredi 22 janvier St Vincent, diacre, M. (+vers 304)
11 h 00 : Messe en l’église de la Sainte Trinité (Tinténiac)
Jeudi 23 janvier
   • 09 h 00 : Messe en l’église de la Sainte Trinité (Tinténiac)
 • 18 h 00 : Vêpres en l’église Notre Dame de Hédé
  
Vendredi 24 janvier St François de Sales, E. de Genève et D. de l’Eglise (+1622)                                                                                                                                                • 14 h 45 : Messe à la Maison Ste Anne (Tinténiac)
17 h 45 à 18 h 15 : permanence pour vivre le sacrement de la réconciliation (église de Tinténiac)
18 h 30 : Messe en l’église de la Sainte Trinité (Tinténiac)

 
SAMEDI 25 janvier                                       Conversion de St Paul, apôtre 
      18 h 00, Messe en l’église St Pierre St Paul (Québriac) 
DIMANCHE 26 janvier 
      10 h 30, Messe en l’église de la Sainte Trinité (Tinténiac) 


Pour votre méditation/Lectio Divina (1 Tm 6, 3.21)
   Si quelqu’un donne un enseignement différent, et n’en vient pas aux paroles solides, celles de notre Seigneur Jésus Christ, et à l’enseignement qui est en accord avec la piété, un tel homme est aveuglé par l’orgueil, il ne sait rien, c’est un malade de la discussion et des querelles de mots. 
  De tout cela, il ne sort que jalousie, rivalité, blasphèmes, soupçons malveillants, disputes interminables de gens à l’intelligence corrompue, qui sont coupés de la vérité et ne voient dans la religion qu’une source de profit. (…) 
  Mais toi, homme de Dieu, fuis tout cela ; recherche la justice, la piété, la foi, la charité, la persévérance et la douceur. (…) 
  Et maintenant, en présence de Dieu qui donne vie à tous les êtres, et en présence du Christ Jésus qui a témoigné devant Ponce Pilate par une belle affirmation, voici ce que je t’ordonne : garde le commandement du Seigneur, en demeurant sans tache, irréprochable jusqu’à la Manifestation de notre Seigneur Jésus Christ. 
  Celui qui le fera paraître aux temps fixés, c’est Dieu, Souverain unique et bienheureux, Roi des rois et Seigneur des seigneurs ; lui seul possède l’immortalité, habite une lumière inaccessible ; aucun homme ne l’a jamais vu, et nul ne peut le voir. À lui, honneur et puissance éternelle. Amen. 
  Timothée, garde le dépôt de la foi. 
  Tourne le dos aux bavardages impies et aux objections de la pseudo-connaissance : 
  en s’y engageant, certains se sont écartés de la foi. Que la grâce soit avec vous.



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