Aménagement des lieux de culte Pour une église priante et accueillante

rennes.catholique.fr/, le 12 septembre

Alors que de nombreux catéchumènes révèlent s’être mis en chemin après être entrés dans une église, il semble important de redonner du sens à l’ouverture de ces édifices, lieux d’accueil et de prières. Des formations vont être proposées pour penser son aménagement intérieur.

Aménagement des lieux de culte Pour une église priante et accueillante

L’église est le lieu de rassemblement d’une communauté cherchant Dieu à travers une liturgie le célébrant. Dans cette liturgie, le Beau est recherché à travers tous les sens : la vue, l’ouïe, l’odorat…

C’est pour cela que, bien que découpée en plusieurs espaces – le baptistère, la nef, le chœur, les autels/chapelles latérales – l’église est pensée dans sa totalité. L’aménagement des parties ne doit pas nuire à l’harmonie du tout.

En plus, nous sommes les héritiers d’une longue tradition. Les communautés qui nous ont précédés ont laissé leurs traces à travers des statues, des ex-voto, des tableaux…

L’église a une âme qu’il convient aussi de préserver. Alors, comment, au XXIe siècle, aménager l’église ?

« Je vais faire brûler un cierge »

« On rentre, c’est calme ! »

Dans les deux cas, il faut que l’église soit ouverte. Puis, une fois le seuil franchi, un espace doit attirer, un lieu que certains trouveront propice à la prière et d’autres reposant, permettant de méditer.

Un dialogue entre la Commission Diocésaine d’Art Sacré et le service de la Pastorale Liturgique va permettre de réfléchir sur l’aménagement des espaces. La présence d’une statue est-elle indispensable ? Faut-il installer des cierges ? Que faire des objets de dévotion (chapelets, statues, crucifix…) déposés au presbytère ou au pied des autels ? Quel est le sens de la bénédiction des objets (icônes, chapelets, médailles) ?

« On va déposer des flyers dans l’église et mettre une affiche à l’entrée »

L’après-midi sera consacré à réfléchir sur cette assertion qui prouve que l’église est considérée comme un lieu de passage par les associations et les promoteurs de spectacles culturels. Qui n’a pas été étonné de l’abondance de documents, parfois périmés ? Pour éviter le papier, faut-il installer des écrans ?

Un dialogue entre la Commission Diocésaine d’Art Sacré et le service Communication du diocèse va tenter de donner des clés de discernement aux acteurs paroissiaux afin de concevoir au mieux l’espace, le mobilier et les outils de communication.

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