Annonces de la Semaine du 19 au 25 Mars 2023

 

« Aujourd’hui, je voudrais faire un pas supplémentaire dans notre réflexion, en partant encore une fois de certaines questions : la foi a-t-elle un caractère seulement personnel, individuel ? Concerne-t-elle uniquement ma personne ? Est-ce que je vis ma foi tout seul ? Certes, l’acte de foi est un acte éminemment personnel qui advient au plus profond du cœur et qui marque un changement de direction, une conversion personnelle : c’est mon existence qui prend un tournant, une orientation nouvelle. Dans la liturgie du baptême, au moment des promesses, le célébrant demande de manifester la foi catholique et formule trois questions : Croyez-vous en Dieu le Père tout–puissant ? Croyez-vous en Jésus Christ son Fils unique ? Croyez-vous en l’Esprit Saint ? Autrefois, ces questions étaient adressées personnellement à celui qui devait recevoir le baptême, avant qu’il ne se plonge par trois fois dans l’eau. Et aujourd’hui aussi, la réponse est au singulier : « Je crois ».

Mais ma foi n’est pas le résultat de ma réflexion solitaire, ce n’est pas le produit de ma pensée, mais c’est le fruit d’une relation, d’un dialogue, dans lequel il y a une écoute, une réception et une réponse ; c’est la communication avec Jésus qui me fait sortir de mon « moi » enfermé sur lui-même pour m’ouvrir à l’amour de Dieu le Père.

C’est comme une renaissance dans laquelle je me découvre uni non seulement à Jésus, mais aussi à tous ceux qui ont marché et qui marchent sur la même route ; et cette nouvelle naissance, qui commence avec le baptême, continue tout au long de l’existence. Je ne peux pas construire ma foi personnelle dans un dialogue privé avec Jésus, parce que la foi m’est donnée par Dieu à travers une communauté croyante qui est l’Église et qui m’insère ainsi dans la multitude des croyants dans une communion qui n’est pas seulement sociologique, mais enracinée dans l’amour éternel de Dieu, qui en Lui-même est communion du Père, du Fils et du Saint Esprit, qui est Amour trinitaire. Notre foi n’est vraiment personnelle que si elle est aussi communautaire : elle ne peut être ma foi que si elle vit et agit dans le « nous » de l’Église, seulement si c’est notre foi, la foi commune de l’unique Église.

Le dimanche, à la Messe, en récitant le « Credo », nous nous exprimons à la première personne, mais nous confessons de façon commune l’unique foi de l’Église. Ce « credo » prononcé de façon individuelle s’unit à celui d’un chœur immense dans le temps et dans l’espace, dans lequel chacun contribue, pour ainsi dire, à une polyphonie harmonieuse de la foi. Le Catéchisme de l’Église catholique le résume de façon claire en ces termes : « “Croire” est un acte ecclésial.

La foi de l’Église précède, engendre, porte et nourrit notre foi. L’Église est la mère de tous les croyants. “Nul ne peut avoir Dieu pour Père qui n’a pas l’Église pour mère” [saint Cyprien] » (n. 181). La foi naît donc dans l’Église, conduit à elle, et vit en elle. Il est important de le rappeler.

Au commencement de l’aventure chrétienne, lorsque l’Esprit Saint descend avec puissance sur les disciples, le jour de la Pentecôte — comme le rapportent les Actes des Apôtres (cf. 2, 1-13) — l'Église naissante reçoit la force d’accomplir la mission qui lui a été confiée par le Seigneur ressuscité : diffuser l’Évangile aux quatre coins du monde, la bonne nouvelle du Règne de Dieu, et ainsi conduire l’homme à la rencontre avec Lui, à la foi qui sauve. Les Apôtres surmontent toute peur en proclamant ce qu’ils avaient entendu, vu, ce dont ils avaient fait l’expérience en personne avec Jésus.

Par la puissance de l’Esprit Saint, ils commencent à parler des langues nouvelles, en annonçant ouvertement le mystère dont ils avaient été témoins. Dans les Actes des Apôtres, on rapporte ensuite le grand discours que Pierre prononce justement le jour de la Pentecôte. Il part d’un passage du prophète Joël (3, 1-5), en le rattachant à Jésus, et en proclamant le noyau central de la foi chrétienne : Celui qui avait fait du bien à tous, qui avait été accrédité auprès de Dieu, par des prodiges et de grands signes, a été cloué sur la croix et tué, mais Dieu l’a ressuscité des morts, le faisant Christ et Seigneur. Avec lui, nous sommes entrés dans le salut définitif annoncé par les prophètes et celui qui invoquera son nom sera sauvé (cf. Ac 2, 17-24) » Catéchèse du Pape Benoît XVI sur le Credo


  • Répétition de la chorale le mercredi à 20 h 15, salle St Jean
  • « Parcours Alpha Parents » : 20h00 à 22h30. Jeudi 30 mars, A la Bergerie, 3 rue du puits Robidou à Tinténiac. Infos et inscriptions  cly.madre@orange.fr
  • Temps Fort 1ère communion : 25/03 à St Pern (9 h 30 à 15 h 30)
  • Préparation Mariage/Baptême : 25/03 à 14 h 00 à la Bergerie
  • Denier de l’Eglise : il assure la vie matérielle des prêtres. Des enveloppes sont à votre disposition. Merci pour votre générosité. 
  • Chemin de Croix dans les clochers : vous êtes invités à les organiser pour ce temps de carême. Les documents sont disponibles au presbytère.
  • Confessions : le 22 de 10 h 30 à 11 h 00 en l’église de La Chapelle Chaussée ; le 29 de 16 h à 16 h 30 en l’église de La Chapelle Chaussée ; le 30 à 16 h 30 à la Chapelle St Joseph des Petites Sœurs des Pauvres (St Pern) ; le 31 de 16 h 30 à 17 h 00 en l’église de Hédé. 
  • Concert d’orgue : dimanche 26 mars à 17 h 00, à Tinténiac
  • Action de carême des jeunes de Profession de Foi : vente de tickets de tombola à la sortie de la messe du 26 mars au profit de l’association AEVE (Autisme, Espoir Vers l’Ecole) qui entoure Benoîte Hanne, jeune autiste de notre paroisse 
  • Rencontre des curés du diocèse : jeudi 23/03 toute la journée
  • Il est possible de faire des offrandes de messes qui seront célébrées à Rome par l’abbé Nicolas Esnault.

Méditation de la Parole de Dieu : St Jean 6, 54 à 69 | Mt 5, 43-48



POUR NOURRIR SA FOI ET SA VIE CHRETIENNE :
« Un temps viendra où les gens ne supporteront plus l’enseignement de la saine doctrine ; mais, au gré de leurs caprices, ils iront se chercher une foule de maîtres pour calmer leur démangeaison d’entendre du nouveau. » (2ème lettre à Timothée chapitre 4)
« Le Christianisme au défi des nouvelles religiosités » du Père Joseph-Marie Verlinde
« Allons-nous quelque part ? » de l’abbé Guillaume de Menthière 
Nous goûtons la grâce d’une parole prophétique pour conduire nos cœurs à la joie du Christ ressuscité à travers la mort, à travers la Croix  


Suite sur la Loi de 1905 (cf feuille liturgique du 05/02). « l’état garantit le libre exercice des cultes » : c’est à dire l’Eglise seule organise librement le culte dans sa diversité et sa fréquence : chemin de croix, chapelet, offices des heures (vêpres et laudes), sacrements (mariage, baptême, eucharistie, réconciliation…), obsèques et prière personnelle... Ainsi, la loi de 1905 n’évalue pas « l’usage » d’une église au nombre de messes mais du culte  



Vertus Cardinales
: « Si la vertu est le chemin du bonheur, que peut être la vertu sinon amour souverain pour Dieu ? Quand donc on dit qu'elle est quadruple, je crois qu'on l'entend des divers états de cet amour. (…) La tempérance, c'est l'amour se donnant tout entier à l'objet aimé ; la force, c'est l'amour supportant tous les maux à cause de l'objet aimé ; la justice, l'amour soumis au seul objet aimé, et par suite régnant sur tout le reste avec droiture ; enfin, la prudence, c'est l'amour faisant un choix judicieux de ce qui peut lui être utile à l'exclusion de ce qui peut lui être nuisible. (St Augustin, Des mœurs de l’église catholique, livre 1,15). » 

































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