S’émerveiller devant la nature fragile, perçue comme création

En ce temps de crise sanitaire où les peurs de transmettre ou de recevoir le virus, de perdre son emploi ou de voir un proche être licencié, comment est-il possible de s’émerveiller ?

En ce moment où nous sommes tous marqués par les crimes terroristes, comment garder au fond de soi une attitude émerveillée ? Bref, comment parler de l’émerveillement alors que le mal est là, mal dans la nature, mal du péché de l’Homme, mal qui suscite peurs et angoisses ?

Sans omettre cette question du mal et de sa présence sur notre terre et dans notre vie, nous essayerons de comprendre pourquoi l’écrivain biblique arrive à toujours faire surgir le chant d’action de grâce devant les merveilles qu’il contemple. Pourtant, le mal, la peur et l’angoisse sont si présents dans la Bible !

Nous nous mettrons successivement :

 – devant la planète avec toutes ses complexités afin de voir comment elle peut nous conduire à l’émerveillement. « Quelle profusion dans tes œuvres, Seigneur ! Tout cela, ta sagesse l’a fait ; la terre s’emplit de tes biens. » (Psaume 103,24) ;

 – devant l’être humain et toutes les énigmes qu’il porte en lui afin de considérer les motifs pour lesquels il nous porte à l’émerveillement. « Tu me devances et me poursuis, tu m’enserres, tu as mis la main sur moi. Savoir prodigieux qui me dépasse, hauteur que je ne puis atteindre ! »(Psaume 138,5-6)  ;

– devant Dieu et son œuvre que nous contemplerons afin de discerner son appel à l’action de grâce et à l’émerveillement. « Je rends grâce à ton nom pour ton amour et ta vérité, car tu élèves, au-dessus de tout, ton nom et ta parole. » (Psaume 137,2).

Pour nous y aider, nous poserons nos regards sur des œuvres d’art car les artistes savent nous faire voir l’invisible beauté, source de joie et de louange.

 

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