Annonces de la semaine du 25 au 31 octobre

                                              

« Rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu » (Mt 22,21). Cette parole du Christ a traversé l’histoire. Pour beaucoup d’analystes, elle a permis de séparer le temporel du spirituel, ce qui vient des hommes et ce qui vient de Dieu. Les affaires publiques et la chose privée. En réalité, l’histoire nous enseigne que ce n’est pas aussi simple. Des gouvernants et des rois ont voulu gérer les affaires de l’Église. Constantin au concile de Nicée, Charlemagne pour résoudre la question épineuse du filioque, l’empereur d’Allemagne Henri IV pour nommer les évêques à la place du Pape, Henri VIII d’Angleterre… A contrario, des hommes d’Église se sont piqués de gouverner les états ou de s’immiscer dans leurs affaires. Cette question aujourd’hui se pose particulièrement (…) Et nous alors, les chrétiens ? Il y a une tradition portée par saint Paul et saint Pierre dès le début du christianisme. D’un côté, ils demandent le respect de l’autorité, la participation citoyenne et l’obéissance aux lois du pays dans lequel vivent les chrétiens (Rm 13, 1 ; 1Tm 2, 1-2 ; 1P 2, 13-14). En même temps, la tradition catholique valorise le primat de la conscience. Saint Pierre écrit : « Il vaut mieux obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes » (Ac 5, 29). Ainsi les premiers chrétiens ont refusé d’adorer l’empereur de Rome comme un dieu. Ils l’ont payé de leur vie. Aujourd’hui encore, il est légitime de faire valoir son droit à l’objection de conscience chaque fois qu’il apparaît une injustice inacceptable. Cette objection est même un devoir. Ainsi s’exprime l’encyclique de saint Jean Paul II L’Évangile de la vie (73). Le 2e procès de Nuremberg a opposé ce principe en réponse aux médecins des camps qui invoquaient leur obéissance aux ordres pour justifier leur attitude. Il n’est pas acceptable de poser un acte contraire à sa conscience, comme pratiquer un avortement pour un médecin qui a intégré le serment d’Hippocrate dans lequel est écrit le respect de toute vie : « Je ne donnerai pas de pessaire abortif ». Alors, que penser ? Écoutons Jésus répondre à Pilate qui pense avoir le droit de vie et de mort sur lui : « Tu n’aurais aucun pouvoir sur moi s’il ne t’était donné d’en haut » (Jn 19, 11). Encore une fois il s’agit du principe de subsidiarité. Dieu permet à un homme de gouverner parce qu’il entre dans ses projets, comme Cyrus le roi de Perse dans la première lecture. Ce dernier doit exercer son rôle pour le bien de tous et doit être respecté. En revanche, s’il outrepasse sa fonction et contrevient au bien commun, ses décisions deviennent invalides. Le bien commun, différent de l’intérêt général qui peut supporter le sacrifice du plus faible, peut être recherché indépendamment d’un lien conscient à Dieu puisqu’il s’agit du bien de chacun, personnellement et ensemble. Les chrétiens, inspirés par l’amour de Dieu, y sont particulièrement sensibles. Ils peuvent et doivent s’engager dans la chose publique (res publica) au service du bien de tous. Mais il convient que jamais ils n’oublient que la source de leur action vient de Dieu qui est Amour. Si nos pièces de monnaie sont à l’effigie de l’un ou l’autre César d’aujourd’hui, nous sommes nous, et pour toujours, à l’effigie de Dieu. Les césars changent, Dieu demeure ». +Michel Aupetit, archevêque de Paris, homélie du 18.X.2020

  • Ouverture de l’accueil au presbytère (en respectant les règles sanitaires) | Lundi au Samedi de 10 h à 12 h. 
  • Pour les Obsèques : téléphonez au 06.41.43.01.26 
  • « Holy Wins » (« la Sainteté gagne ») : Rallye pour les enfants et les jeunes, en l’église de Tinténiac, le 30 octobre à 16 h 00
  • Indulgences pour les défunts prolongées pendant tout novembre :
    «Ceux qui ne peuvent pas sortir, peut-être parce qu'ils sont en isolement ou parce qu'ils sont malades, pourront obtenir l'indulgence en priant devant une image de Notre Seigneur ou de la Sainte Vierge, en récitant par exemple les Laudes, les Vêpres de l'Office des Morts, le Rosaire, le chapelet de la Miséricorde ou des prières plus habituelles à chaque tradition, ou bien ils pourront aussi procéder à une lecture méditée de l’Évangile de l'une des trois messes prévues pour les fidèles défunts et, enfin, offrir des œuvres de miséricorde. Pour le reste, les indications sont celles déjà émises par la Pénitencerie le 19 mars dernier »
  • Propositions de lectures :  « Le Génie historique du christianisme », Olivier Hanne, historien, édition l’Homme Nouveau
SOLENNITÉ DE LA TOUSSAINT
  • Sacrement de Réconciliation en l’église de Tinténiac : 31 octobre de 10 h à 12 h 
  • Messes en l’église de Tinténiac : 31 octobre à 18 h ;  le 1er novembre à 09 h et 10 h 30 (veillez à vous repartir aux différentes messes). Pour des raisons sanitaires, un unique office aura lieu dimanche 1er novembre à 14 h 30 en l’église de Tinténiac ; puis Temps de prière, dans tous les cimetières de la paroisse à 15 h 15 (rendez-vous à la croix du cimetière).
  • Messes pour les défunts de la paroisse : lundi 2 novembre, à Tinténiac, à 10h30 et 19h00.

Lundi 26 octobre                                     
• 11 h 15 : Messe en l’église St Pierre et St Paul (Québriac)
Mardi 27 octobre                                            
• 09 h 00 : Messe en l’église Notre Dame (Hédé)
• 18 h 00 : Vêpres en l’église de la Sainte Trinité (Tinténiac)
Mercredi 28 octobre                                      Sts Simon et Jude, Apôtres
• 09 h 00 : Messe en l’église de la Sainte Trinité (Tinténiac)
  18 h 00 : Chapelet en l'église de la Sainte Trinité (Tinténiac)
Jeudi 29 octobre                                      
• 09 h 00 : Messe en l’église de La Chapelle Chaussée
• 18 h 00 : Vêpres en l’église de la Sainte Trinité (Tinténiac)
Vendredi 30 octobre                                       St Suliac, abbé
• 18 h 00 : Messe en l’église de la Sainte Trinité (Tinténiac)

SAMEDI 31 octobre, en l’église de la Sainte Trinité (Tinténiac)                                                                     18 h 00 : Messe                                                                                                                                DIMANCHE 1er novembre, en l’église de la Sainte Trinité (Tinténiac)                                            solennité de la Toussaint                                                                                                                                       09 h 00 : Messe  ; 10 h 30 : Messe                                                                                                                     14 h 30 : Office de la Toussaint, en l’église de Tinténiac |                                                                            15 h 15 : Prière dans tous les cimetières de la Paroisse autour de la croix


Catéchèse du Pape François du 21.X.2020 :                                                                                    « Frères et sœurs, dans les psaumes, nous rencontrons souvent une figure négative, celle de l’“impie”, une personne qui vit sans se soucier de l’existence de Dieu et sans frein à son arrogance. C’est pourquoi le psautier présente la prière comme la réalité fondamentale de la vie. La prière est le salut de l’être humain. Le pire des services que l’on peut rendre à Dieu et à l’homme, c’est de prier avec lassitude et de façon routinière. La prière est le centre de la vie. Avec la prière, le frère et la sœur deviennent importants. La prière responsabilise. C’est pourquoi le psautier est une grande école. La prière personnelle se ressource à la prière du peuple d’Israël et à celle du peuple de l’Eglise. Ainsi les psaumes sont le patrimoine collectif car ils sont priés par tous et pour tous. La prière des chrétiens a cette tension spirituelle qui porte ensemble le temple et le monde. Les portes de l’Eglise ne sont pas des barrières, mais des membranes perméables, disponibles à recueillir le cri de tous. Les psaumes expriment la promesse divine de salut des plus faibles. En effet, là où se trouve Dieu, là aussi se trouve l’homme. Dieu ne supporte pas l’“athéisme” de celui qui nie l’image divine imprimée dans chaque être humain. Ne pas le reconnaître est un sacrilège, une abomination, la pire des offenses qu’on peut apporter au temple et à l’autel ».




































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